Rue Auguste-Comte (Paris)
La rue Auguste Comte est une voie située dans le quartier de l'Odéon du 6e arrondissement de Paris.
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6e arrt Rue Auguste-Comte
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La rue et le lycée Montaigne au carrefour avec la rue d'Assas. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Odéon | ||
Début | 66, boulevard Saint-Michel | ||
Fin | 57, rue d'Assas | ||
Morphologie | |||
Longueur | 435 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | 1866 (DUP) | ||
Dénomination | Arrêt du 10 novembre 1885 | ||
Ancien nom | Rue de l'Abbé-de-L'Épée | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0527 | ||
DGI | 0551 | ||
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Orientée est-ouest, longue de 435 mètres, elle commence au 66, boulevard Saint-Michel et se termine au 57, rue d’Assas.
Elle est desservie par les trains de la ligne , à la station Notre-Dame-des-Champs, et par ceux de la ligne B du RER, à la gare du Luxembourg, ainsi que par les bus RATP de la ligne 82.
Origine du nom
La voie est nommée en hommage à Auguste Comte (1798-1857) né Isidore Marie Auguste François Xavier Comte, mathématicien et philosophe français, qui fonda l'école positiviste[1].
Historique
En 1866 est déclaré d'utilité publique le percement d'une rue dans l'axe de la rue de l'Abbé-de-L'Épée entre le boulevard Saint-Michel et la rue de l'Ouest (actuelle rue d'Assas)[2] ; en 1873, cette nouvelle voie est incorporée à la rue de l'Abbé-de-L'Épée[3], mais cette section est, en 1885, renommée « rue Auguste-Comte[4] ».
En 1963, sa partie située juste devant le jardin du Luxembourg, au niveau de l'avenue de l'Observatoire, prend le nom de « place André-Honnorat ». Sa partie située devant le jardin des Grands-Explorateurs Marco-Polo et Cavelier-de-la-Salle prend en 2011 le nom d'esplanade Gaston-Monnerville.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- La rue longe le jardin du Luxembourg.
- Au no 3, appartement familial de la philosophe Simone Weil, qui y habite entre 1929 et 1940 ; une plaque lui rend hommage. En 1933, elle y héberge Léon Trotski[5].
- Aussi au no 3, le peintre Jacques Thévenet a eu un atelier jusqu'à sa mort ici en 1989.
- Une partie des bâtiments de l'École nationale d'administration se trouvent dans cette rue.
- Au no 17, le lycée Montaigne.
- Immeuble du no 7.
- Les locaux de l'École nationale d'administration.
- Le lycée Montaigne.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 118-119.
- Décret du 14 août 1866, [lire en ligne].
- Arrêté du 10 novembre 1873, [lire en ligne].
- Décret du 3 décembre 1885, [lire en ligne].
- Cécile Daumas, « Les grands écarts de Simone Weil », www.liberation.fr, 4 août 2016.
Articles connexes
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