Ronnie Brunswijk

Ronnie Brunswijk, né le à Moiwana (Marowijne), est un homme d'État surinamais, vice-président de la République depuis le .

Ronnie Brunswijk

Ronnie Brunswijk en 2011.
Fonctions
Vice-président de la République du Suriname
En fonction depuis le
(1 an, 1 mois et 30 jours)
Élection
Président Chan Santokhi
Prédécesseur Ashwin Adhin
Président de l'Assemblée nationale du Suriname

(14 jours)
Prédécesseur Jennifer Simons
Successeur Marinus Bee
Député à l'Assemblée nationale
(district de Marowijne)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Moiwana (Suriname)
Nationalité Surinamaise
Parti politique Parti pour la libération générale et le développement (en)

Vice-présidents de la République du Suriname

Biographie

Lors du coup d'État du mené par Desi Bouterse, il est sergent dans l'armée régulière du Suriname et l'un de ses gardes du corps. N'ayant pas reçu l'avancement qu'il espérait du fait de sa participation aux événements, il entre en conflit avec sa hiérarchie. Il les accuse de racisme envers les nègres marrons (Aluku, Djuka, Saramaca...) et déserte l'armée pour la rébellion. Il fonde le Jungle Commando tandis que le Suriname plonge dans la guerre civile (1986-1992). Ronnie Brunswijk sait parler plusieurs langues : l'anglais, le sranan-tongo (sa langue maternelle), et le néerlandais.

Il entre en contact avec les Pays-Bas où une partie de la classe politique a fui (le Suriname était une colonie néerlandaise jusqu'à l'indépendance du ). La France, présente dans la Guyane française voisine, se trouve également impliquée. En effet, ce département d'outre-mer accueille des milliers de réfugiés ayant fui le pays à la suite du massacre de Moïwana. Ronnie Brunswijk se tournant également vers Fidel Castro à Cuba et le colonel Kadhafi en Libye, la France et la Communauté économique européenne doivent absolument contenir la situation.

À la suite de cette internationalisation de la situation, Ronnie Brunswijk a fait appel à plusieurs mercenaires et déserteurs dans ses rangs. Le Jungle Commando subit de gros revers (contre-offensive de 1986), et débutent alors les premières négociations. Si cette situation contribue à un retour timide de la démocratie au Suriname (1988), l'économie du pays est affaiblie pour de nombreuses années.

Ronnie Brunswijk est condamné par contumace par un tribunal de Haarlem à six années d'emprisonnement pour trafic de cocaïne. Interpol délivre un mandat d'arrêt international à son encontre.

Aujourd'hui c'est un homme d'affaires respecté et craint. Les années passant, il a entamé une carrière politique lors de l'élection présidentielle de avec le Parti pour la libération générale et le développement (en) (ABOP, Algemene Bevrijdings- en Ontwikkelingspartij). Depuis les élections de 2000, il siège à l'assemblée nationale comme député.

Élections de 2020

À la suite des élections législatives de mai 2020, il est élu président de l'Assemblée nationale le . Quelques jours plus tard, le , il est élu par acclamation vice-président de la République, étant seul candidat et l'opposition ayant refusé de participer à l'élection[1].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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