Place de la Croix-de-Pierre

La place de la Croix-de-Pierre (en occitan : plaça de la Crotz de Pèira) est une place de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se situe à la limite entre les quartiers du Fer-à-Cheval et de la Croix-de-Pierre, dans le secteur 2 de la ville. Elle est occupée, au centre, par le rond-point Pierre-Bourthoumieux (en occitan : rotonda Pèire Bourthoumieux).

Place de la Croix-de-Pierre
(oc) Plaça de la Crotz de Pèira
Situation
Coordonnées 43° 35′ 06″ nord, 1° 25′ 42″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Fer-à-Cheval et Croix-de-Pierre (Secteur 2)
Morphologie
Type Irrégulière
Histoire
Création vers 1835
Anciens noms Place de la Croix-de-Pierre (vers 1835)
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Situation et accès

Voies rencontrées

La place de la Croix-de-Pierre rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Avenue de Muret
  2. Rue de la Digue
  3. Pont de la Croix-de-Pierre
  4. Rue de la Digue
  5. Avenue de Muret
  6. Boulevard Déodat-de-Séverac
  7. Rue Clément-Ader

Odonymie

La place de la Croix-de-Pierre rappelle la présence d'une croix de carrefour qui, d'abord placée dans une rue voisine, la rue Lafage, avait donné son nom au quartier. Elle était placée au centre de la place vers 1850, mais fut renversée et brisée lors de la crue de la Garonne en 1875[1].

En 2000, l'espace central de la place a été nommé rond-point Pierre-Bourthoumieux – il existe également une rue Pierre-Bourthoumieux, dans le même quartier. Pierre Bourthoumieux (1908-1945), originaire de Cahors (Lot), était né dans une famille socialiste, lui-même une des figures majeures de la fédération du Lot dans les années 1930. Il s'installe cependant à Toulouse et ouvre son officine de pharmacie dans l'avenue de Muret (actuel no 122). En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé. De retour à Toulouse, en 1940, il est membre du Comité d'action socialiste de la zone Sud, puis rejoint le réseau Brutus. En décembre 1943, son domicile est perquisitionné par la police de Vichy, puis par les Allemands le 15, et il vit dans la clandestinité entre Toulouse, le Lot, Paris et Lyon. Il est cependant arrêté dans cette ville le 31 mars 1944, pour être finalement déporté au camp de concentration de Neuengamme. Il meurt lors de l'évacuation du camp[2],[3].

Notes et références

Notes

    Références

    1. Salies 1989, vol. 1, p. 339-340.
    2. Salies 1989, vol. 1, p. 180-181.
    3. Claude Pennetier, Notice BOURTHOUMIEUX Pierre, sur le site du Maitron en ligne, mis en ligne le 20 octobre 2008, mis à jour le le 23 avril 2013.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, vol. 2, Toulouse, éd. Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-86726-354-5).

    Articles connexes

    Liens externes

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