Roger Reboussin

Roger André Fernand Reboussin est un artiste peintre essentiellement animalier[Note 1] et lithographe, né à Sargé-sur-Braye (Loir-et-Cher) - où une rue porte aujourd'hui son nom - le et qui vécut au 3, rue Victor-Schœlcher (quartier du Montparnasse) dans le quatorzième arrondissement de Paris. Mort à Paris le [Note 2], il repose au cimetière de Sargé-sur-Braye.

Biographie

Jeunesse et formation

Enfant familier des chiens et des chevaux [1] qu'il dessine parfaitement à l'âge de quatre ans[2], captivé également dès le plus jeune âge par l'ornithologie et la chasse[3], Roger Reboussin, après avoir été élève du Lycée Ronsard à Vendôme[4], commence au Havre, par soumission familiale, des études de commerce. Il y trouve de façon inattendue un bon maître en dessin, Arcade Noury, lui aussi passionné d'ornithologie mais sachant surtout éveiller le regard de son élève au paysagisme des années 1830 (Eugène Boudin, Camille Corot, Constant Troyon, etc.)[2]. Roger Rebousiin ne poursuit cependant pas ses études [5], renonçant de la sorte au destin qui lui était tout tracé dans l'industrie familiale (la tannerie) pour gagner Paris. Élève de Charles Herrmann-Léon[6], puis de Jules Lefebvre et de Tony Robert-Fleury[1], moins assidu cependant de l'École nationale supérieure des beaux-arts que du Musée du Louvre, du Jardin des plantes et de la bibliothèque du Muséum d'histoire naturelle[2], établissant également un minutieux recensement manuscrit des Oiseaux d'Europe d'après la Collection ornithologique et oologique[7] du baron Jean-Charles Louis Tardif d'Hamonville[8], ne négligeant pas malgré tout de s'adonner aux plaisirs de la chasse[Note 3], il va se consacrer définitivement au dessin et à la peinture.

Artiste reconnu

Les événements importants pour Roger Reboussin se suivent dans les années 1912 et 1913: ses premières illustrations pour la bibliophilie (Le Livre de la jungle de Rudyard Kipling), son premier grand voyage (Allemagne et Suède), son implication personnelle auprès d'Armand Dayot dans la constitution de la Société des artistes animaliers (1912)[9] et l'organisation du Salon des artistes animaliers (1913)[10], ses premières entrées dans des collections publiques (la toile La Parade des faisans à la mairie de Corbeil) et privées (la collection Zoubaloff)[2]. C'est aussi l'époque où commencent à se nouer des amitiés durables, les unes cynégétiques comme Justinien Clary, les autres épistolaires comme en particulier un correspondant pittoresque, le charmeur d'oiseaux Émile Flocq (1873-1937) que Roger Reboussin finit par rencontrer en 1917[11], avec qui il partagera de belles expériences ornithologiques et dont il publiera à son décès une nécrologie[12] et une biographie-hommage.

Collaboration avec de grands artistes

L'année 1925 est celle de deux grands projets. Le premier: à la demande de Jacques-Émile Ruhlmann, Roger Reboussin participe avec les sculpteurs Antoine Bourdelle, François Pompon et Joseph Bernard, avec le peintre Jean Dupas et le maître tapissier Émile Gaudissard, à la réalisation du pavillon Hôtel du collectionneur pour l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes. Le second: le collectionneur Louis Fricatelle fait appel pour la décoration de sa "Villa Le Caruhel" (Étables-sur-Mer) à Mathurin Méheut, Isidore Odorico et Roger Reboussin. Ce dernier passe ainsi un mois en mer dans le bateau du commanditaire pour une observation des fous de Bassan au-dessus des vagues d'où il composera la fresque murale du grand salon[13],[Note 4]. En 1931, il contribue à une nouvelle publication, L'oiseau et la revue française d'ornithologie avec un article qui, dans le premier numéro, lie art et ornithologie: Le mimétisme au point de vue du peintre. Puis c'est en 1935 que, Roger Reboussin se trouvant au Crotoy dans la Baie de Somme avec Marcel Jeanson, les deux hommes décident ensemble du vaste recensement par la peinture de tous les oiseaux de France afin d'en constituer un grand livre. Sur trente années, Reboussin réalisera ainsi 388 gouaches, aujourd'hui dans les collections du Musée de la chasse et de la nature à Paris[14].

Voyages en Europe et en Afrique

En même temps qu'il mène alors une carrière de trente années de maître de dessin au Muséum d'histoire naturelle, Roger Reboussin voyage en Espagne, en Laponie, Tchécoslovaquie, Grèce, Turquie, Algérie, Afrique-Équatoriale française et Congo belge[15], toujours « saisissant animaux et oiseaux sur le vif, en plein mouvement, pour les transférer dans ses gouaches et peintures[1] ».

Grâce à Lynne Thornton, des voyages de Roger Reboussin, ce sont ceux d'Afrique noire entre 1948 et 1951 qui restent aujourd'hui les mieux documentés[16]. Ce que saisit l'historienne, c'est qu'en visitant « le Congo belge et Français, l'Oubangui-Chari, le Cameroun et le Tchad, pour la première fois il éprouva de l'intérêt pour les paysages, de même que l'on voit des personnages apparaître dans ses aquarelles: des Pygmées à la chasse à l'antilope, des marchands à Birao, une femme emplissant une jarre... », sa grande toile de cette époque étant conservée aujourd'hui au Musée national des arts africains et océaniens à Paris[17].

Éloges

« L'existence de peintre de Roger Reboussin fut exceptionnellement heureuse » peut observer Gérald Schurr[18] : une naissance aisée, du caractère et du talent, toute sa vie consacrée à sa vraie passion, un large entourage constitué d'amis, de mécènes, de collectionneurs, d'éditeurs, de bibliophiles et d'élèves. Pour autant, si « sa vie ne fut qu'une longue réussite, il ne s'en laissa pas pour autant griser » témoigne Jacques Thomas dans un catalogue d'exposition[18]: Le métier, insinue Yves Ferrand en évoquant Claude Monet, Henri de Toulouse-Lautrec, William Turner et Roger Reboussin, est rigoureux et de haut niveau : « Tous les artistes animaliers, un jour ou l'autre, ont affronté les bruns, les roux, les gris, les noirs[…], tous ont défié les tons chamarrés, les dégradés et les fines rayures... »[19] Aussi, Roger Reboussin, mort en 1965, resta-t-il toujours un artiste à la forte exigence de soi.

Ses traits nous restent fixés par une œuvre du sculpteur André de Chastenet de la Ferrière[20].

Œuvre

Manuscrit

  • Oiseaux d'Europe, catalogue ornithologique et oologique de la collection Jean-Charles Louis Tardif d'Hamonville[8], inventaire scientifique manuscrit de Roger Reboussin (vers 1900), collection du château de Manonville[7].

Illustrations d'ouvrages

  • Rudyard Kipling, Le Livre de la jungle, 2 volumes, illustrations en couleur et en noir par Roger Reboussin, Delagrave, Paris, 1912 (rééditions en 1925, 1933, 1938, 1939, 1950, 1953).
  • Quarante sept saisons de chasse, 1876-1923, ou les tableaux de chasse du Comte Justinien Clary, président du Saint-Hubert club de France, plaquette illustrée par Roger Reboussin, Éditions de Saint-Hubert.
  • Louis Pergaud, La revanche du corbeau. Nouvelles histoires de bêtes, dessins sur pierre par Roger Reboussin, Le Goupy, Paris, 1925.
  • Rachilde, Le théâtre des bêtes, illustrations de Roger Reboussin, Les Arts et le Livre, 1926.
  • Antoine de la Chevasnerie, Gibiers et chasses d'Europe, 11 dessins de Roger Reboussin, Payot, 1930.
  • Gravure sur bois d'après Roger Reboussin, L'oiseau et la Revue française d'ornithologie, no 2, 1932.
  • Horacio Quiroga, Contes de la forêt vierge, illustrations de Roger Reboussin, Les Arts et le Livre, 1927, puis Éditions de l'écureuil, 1943.
  • Paul Boulineau, Les jardins animés - Étude technique et documentaire des parcs zoologiques, 16 dessins de Roger Reboussin, Éditions Desvilles, Limoges, 1934.
  • Gaston Chérau, Le Pimpet, illustrations de Roger Reboussin, Delagrave, Paris, 1935.
  • Jacques Delamain, Portraits d'oiseaux, 32 planches couleur par Roger Reboussin, Stock, 1940.
  • Jacques Delamain, Les oiseaux s'installent et s'en vont, illustrations de Roger Reboussin, La guilde du livre de Lausanne, 1946.
  • Delavaud Collin, Oiseaux de notre pays, illustrations de Roger Reboussin, Éditions J. Susse, collection Toute la nature, 1946.
  • Francis Didelot, Au soleil de la brousse, illustrations de Roger Reboussin, Les deux sirènes, Paris, 1947.
  • Abel Boyer et Maurice Planiol, Traité de fauconnerie et autourserie, 33 dessins originaux par Roger Reboussin, Payot, 1948.
  • Jean Lurkin, La cloche de Vâtres et autres menus souvenirs, faits divers et récits dans la note, la tradition et la fantaisie de ceux qui les ont précédés, illustrations de Roger Reboussin, Éditions de Saint-Hubert, 1949.
  • Maurice Genevoix, Le Chevalet de campagne, lithographies de Roger Reboussin, Durel, Paris, 1950.
  • Robert Villatte des Prûgnes, Les chasses en plaine, Éditions Crépin-Leblond, 1952.
  • Jean Eble, Gibiers d'Europe, la chasse de bois, illustration collective dont croquis de Roger Reboussin, Durel, Paris, 1952.
  • Fernand d'Huart, Quelques feuilles mortes, souvenirs de chasse, illustration collective dont Roger Reboussin, La Toison d'or, 1953.
  • Guillaume-Marcel Villenave, La chasse, illustrations de Roger Reboussin, Larousse, 1954.
  • Louis Pergaud, Le Roman de Miraut, chien de chasse, lithographies de Roger Reboussin, Les bibliophiles comtois, 1954.
  • Selma Lagerlöf, Le Merveilleux Voyage de Nils Holgerson à travers la Suède, illustrations de Roger Reboussin, Delagrave, Paris, 1955.
  • Léon Binet, la vie des bêtes sur la terre, dans les airs et dans les eaux, préface de Georges Duhamel, illustrations de Roger Reboussin, Les médecins bibliophiles, 1955.
  • Docteur Fernand Méry, Le Chien, illustrations de Roger Reboussin, Larousse, 1959.
  • Vingt fables de La Fontaine illustrées à la main par Roger Reboussin, Éditions Vialetey, Paris, 1961.
  • Édouard Foà, Chasses aux grands fauves pendant la traversée du Continent noir du Zambèze au Congo français, 76 illustrations de Roger Reboussin, Éditions Visaphone, 1963.
  • Édouard Varin, Chevreuil, cerf, sanglier - Études et récits d'un chasseur, illustration collective dont Roger Reboussin, Éditions de l'orée, Bordeaux, 1977.
  • Christian Rocher, Les chasses des palombes et des tourterelles, illustrations de Roger Reboussin, Éditions de l'orée, Bordeaux, 1979.
  • Jean-Pierre Goupy, La Plume du peintre, frontispice de Roger Reboussin, Éditions de l'orée, Bordeaux, 1981.
  • Ouvrage collectif: L'ours brun des Pyrénées, disparition ou cohabitation ?, illustrations de Roger Reboussin, S.F.E.P.M., 1985.
  • Pierre Jeanson Les oiseaux de France (écrit en langue anglaise), illustrations de Roger Reboussin, édité pat Les Amis de Roger Reboussin, Neuilly-sur-Seine, 1999.

Publications

  • Ornithologie du Perche-Gouët et du Val de Loire, Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, no 41 pages 133 à 143, 1902.
  • Notification du grèbe huppé sur l'étang de Boisvinet, Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, no 44 pages 191 à 197, 1905.
  • Le jeune de l'engoulevent d'Europe, Revue française d'ornithologie, .
  • Les Colonies de vanneaux huppés dans les environs de Sargé, Revue française d'ornithologie, septembre-.
  • Barye peintre, l'art et les artistes, (à l'occasion de la Rétrospective Barye au Salon des artistes animaliers de 1913).
  • Les Animaux dans l'œuvre d'Eugène Delacroix, dans la revue L'art et les artistes, Paris, 1913.
  • Nid aérien de la mésange huppée, Revue française d'ornithologie, no 8 pages 426-428, 1924.
  • L'Oiseau chez lui - livre couleur du temps, préface de Camille Mauclair, 10 lithographies en couleurs hors-texte et 102 lithographies en noir de l'auteur, 10 fascicules in-folio, Presses universitaires de France, 1930.
  • L'autour des palombes, illustrations de l'auteur, Presses Universitaires de France, 1930.
  • Le mimétisme au point de vue du peintre, L'oiseau et la revue française d'ornithologie, no 1, 1931.
  • Faune ornithologique des régions naturelles du Loir-et-Cher, mémoire 102 pages, Société ornithologique et mammalogique de France, Paris, 1935.
  • Nécrologie, Émile Plocq, charmeur d'oiseaux, co-écrit avec Charles Arnault et Albert Hugues, Annuaire de la Société d'émulation de la Vendée, 1938, pages 91 à 98[12].
  • Émile Plocq[11], charmeur d'oiseaux, frontispice et illustrations de l'auteur, Imprimerie Potier, La Roche-sur-Yon, 1938[21].
  • Circaète Jean-le-Blanc dans le Perche, L'oiseau et la revue française d'ornithologie, no 9 page 302, 1939.
  • L'Art, la vie et les formes - Nature aux cent visages, Mercure de France, 1943.
  • Un peintre en Afrique Noire, Éditions de Saint-Hubert, Paris, 1951.
  • Contes de ma vie sauvage, Imprimerie Crépin-Leblond, Moulins, 1953.
  • Observations sur les oiseaux du Loir-et-Cher, L'oiseau et la revue française d'ornithologie, n°23, pages 265 à 280 (1953), n°24 pages 180 à 188 (1954), no 26 pages 4 à 18 (1956), no 27 pages 335 à 355 (1957).
  • Éléments d'anatomie artistique des animaux, Paris, 1957.
  • Co-écrit avec Jacques Masson-Forestier, Les portraits de Racine: dessins retrouvés, Cahiers raciniens, tome V, éditions de la Société racinienne, 1959.
  • La Chasse du peintre, illustrations de l'auteur, préface de Jean Dorst, Éditions de l'orée, Bordeaux, 1981 (souvenirs de l'auteur).

Décoration

  • Décoration du salon bleu de la Villa « Le Petit Carihuel »[22] à Étables-sur-Mer (Côtes-d'Armor), par des fresques marines, sous la corniche du plafond, représentant une volée de fous de Bassan, ailes déployées au-dessus de la crête des vagues[23],[24].
  • Décoration d'une salle de classe du Lycée Buffon à Paris dans le 15eme arrondissement, grande fresque d'une harde au bord d'un étang en lisière d'un bois, petit panneau en hauteur représentant la parade du butor étoilé, panneau représentant un vol d'oie sur une zone humide, panneau représentant un faucon pèlerin apportant un macareux moine à ses petits sur une falaise en bord de mer, panneau représentant une martre des pins poursuivant un écureuil roux dans un pin, grande fresque représentant des flamants roses en bord de mer, certain en vol.

Expositions personnelles

Expositions collectives

Réception critique

  • « Un dessin en mouvement... » - Auguste Rodin[31]
  • « C'est peut-être le plus grand animalier de notre époque. » - Louis de Monard[18]
  • « La section française est des plus attrayantes[...] Je me suis longuement arrêté devant les œuvres de Roger Reboussin. Cet artiste, qui vit en contact immédiat avec ses hôtes si fugitifs, réalise non seulement le rendu des formes et des couleurs dans leur variété la plus discrète et la plus violente, mais note avec une expression inaccoutumée les nuances de leur psychologie secrète adaptée aux conditions de leur vie intime. Il accorde au traitement de l'ambiance un soin qui se révèle par la profonde poésie du décor[...] Roger Reboussin reconstitue la nature, mais avec une évocation où se donne l'âme de l'artiste et du chasseur, du naturaliste et du trappeur » - Valmore[29]
  • « Roger Reboussin cherche la route qu'ont suivie des maîtres comme Delacroix et Barye, il cherche à exprimer la vie qui anime l'animal, il cherche à percer le mystère dont il s'entoure pour nous. » - André Warnod [2]
  • « Voici un peintre qui a choisi de toutes les tâches la plus ingrate et l'une des plus difficiles. Il s'est fait animalier. Roger Reboussin a cette passion, et elle a donné à tout ce qu'il fait un caractère singulièrement attachant, qui s'imposera, je crois, à quiconque aura commencé à feuilleter ces étonnants albums. » - Camille Mauclair[32]
  • « Roger Reboussin, artiste fin et délicat: nul ne connait l'oiseau mieux que lui, nul ne l'aime davantage, nul n'a su saisir à son égal le geste, l'allure, le regard, les attitudes si particulières à chaque individu. » - Marcel Jeanson[33]
  • « Roger Reboussin, qui est l'élève d'Herrmann-Paul, nous donne des dessins pleins de vie, de mouvement et de justesse de trait, qu'aucune photographie ne peut saisir, d'oiseaux de chasse liant bécassines, perdrix et sarcelles, ou empiétant lièvres et lapins. » - Christian-Antoine de Chamerlat[34]

Prix et distinctions

Musées et collections publiques

Collections privées

Bibliographie

  • André Warnod, Roger Reboussin, L'art et les artistes, 1926[2].
  • Pierre Pellerin, Des hommes parmi les oiseaux, Éditions Crépin-Leblond, 1956[11].
  • Pierre Poirier, Peintures, dessins, illustrations de l'artiste peintre animalier Roger Reboussin, éditions de la Société royale de zoologie d'Anvers, 1957.
  • Robert Wolff, Roger Reboussin, 1881-1965, édité par Madame Roger Reboussin, 1966.
  • Roger Reboussin, 1881-1965, catalogue d'exposition, édité par le Musée de Vendôme, 1979.
  • Gérald Schurr, Les Petits Maîtres de la peinture, valeur de demain (tome 6), Les Éditions de l'Amateur, 1985.
  • Cécile Ritzenthaler, Les Animaliers, Éditions Van Wilder, 1989.
  • Lynne Thornton, Les Africanistes, peintres voyageurs, ACR Édition, Courbevoie, 1990.
  • Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'Automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
  • Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Paris, éditions de l'Amateur, , 1069 p.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs (tome 11, page 494), Gründ, 1999.
  • Christian-Antoine de Chamerlat, La Fauconnerie et l'Art, ACR éditions - Vilo, 2005.
  • Marcus Osterwalder, Dictionnaire des illustrateurs, 1898-1945, Éditions Ides et Calendes, 2005.

Notes et références

Notes

  1. On a pu observer, lors le la vente de l'atelier Roger Reboussin à l'Hôtel Drouot en juin 1988 (voir rubrique Expositions personnelles), que notre artiste avait également peint de rares paysages et marines.
  2. Le 1er janvier 1965 est bien la date de décès de Roger Reboussin figurant dans les registres de la mairie de Sargé-sur-Braye, contredisant la date du 19 février 1965 qui peut être trouvée par ailleurs.
  3. La Librairie ancienne Emmanuel Fradois indique (son catalogue no 5, juin 2015) que Roger Reboussin était ami et compagnon de chasse d'Henri Tardif d'Hamonville (1862-?), fils du baron, ce qui lui permit d'approcher et d'étudier la grande collection paternelle.
  4. On peut voir la fresque de Roger Reboussin en la Villa Le Caruhel dans l'émission Des racines et des ailes, En Bretagne, de la Baie de Morlaix au Cap Fréhel, FR3, mercredi 17 juin 2015.

Références

  1. Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
  2. André Warnod, Roger Reboussin, L'art et les artistes, 1926 pdf.
  3. Les plus anciens écrits connus de Roger Reboussin, publiés en 1910 et 1911 dans la Revue française d'ornithologie (voir rubrique Publications ci-dessus), résultent de ses observations de jeunesse autour de son village natal.
  4. Lycée Ronsard, Vendôme, Les anciens élèves devenus célèbres
  5. Centre de recherches généalogiques du Perche-Gouët, Roger Reboussin, voir Liens annexes ci-dessous.
  6. Sur Charles Herrmann-Léon, voir le Dictionnaire Bénézit et Les petits maîtres de la peinture de Gérald Schurr: peintre du chien, du cheval et des scènes de chasse à courre.
  7. Librairie ancienne Emmanuel Fradois, Catalogue Livres & Manuscrits, no 5, juin 2015.
  8. Jean-Charles Louis Tardif d'Hamonville (1830-1899), biographie en langue anglaise sur encyclopédie Wikipedia
  9. D'après Yvonne Quarez-Deroche, La Société des artistes animaliers et le Salon national des artistes animaliers, historique
  10. Roger Reboussin situé dans l'histoire du Salon des artistes animaliers
  11. Claude Pellerin, Des hommes parmi les oiseaux, Crépin-Leblond 1956, extrait, histoire de l'amitié entre Émile Plocq et Roger Reboussin
  12. Charles Arnault, Albert Hugues et Roger Reboussin, Emile Plocq, chasseur d'oiseaux, Annuaire de la Société d'émulation de la Vendée, 1938
  13. France TV info, 2014, Villa Le Caruhel, une villa dédiée à la mer
  14. Musée de la chasse et de la nature, Les oiseaux de Roger Reboussin, la commande de Marcel Jeanson, voir en liens externes si-dessous.
  15. Voyages cités par Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture valeur de demain et par Lynne Thornton, Les Africanistes, peintres voyageurs (Cf. Bibliographie ci-dessus).
  16. Lynne Thornton, Les Africanistes, peintres voyageurs, ACR éditions.
  17. La danse du feu au tam-tam, Tchad, huile sur toile 150x148cm, datée 1949, tableau reproduit en page 258 de l'ouvrage de Lynne Thornton Les Africanistes, peintres voyageurs, ACR Éditions.
  18. Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, Les éditions de l'amateur.
  19. Yves Ferrand, La bécasse, une muse qui a inspiré et inspire encore, Site guides "Pratique"
  20. Revue La promenade des platanes, Perpignan, André de Chastenet de la Ferrière, repères biographiques
  21. Les archives de Vendée, courte biographie (se référant à Roger Reboussin) et photo d'Émile Plocq (voir date du 31 juillet 1873
  22. Notice no IA22008287, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne. Maison de villégiature dite villa Le Carihuel
  23. Ouest-France, « La villa Le Caruhel », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  24. Culturebox, « Bretagne : une villa dédiée à la mer, ouverte pour les Journées du patrimoine », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  25. La revue d'art ancien et moderne, n°638, 10 mars 1920.
  26. Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains
  27. La Gazette de l'Hôtel Drouot, éditions du vendredi 6 mars 1987 et du vendredi 24 juin 1988.
  28. Château de Gien, Les oiseaux de Reboussin, présentation et film (durée 3 min 10 s) de l'exposition
  29. Valmore, Les peintres animaliers à Liège (compte-rendu d'exposition), dans L'Art moderne, revue critique hebdomadaire, Bruxelles, n°52, 28 décembre 1913, page 411.
  30. Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
  31. André Warnod dans Roger Reboussin en 1926, Gérald Schurr dans Les petits maîtres de la peinture en 1985 et le Dictionnaire Bénézit en 1999 rapportent tous trois ce propos d'Auguste Rodin admirant l'envoi de Roger Reboussin au Salon des artistes français de 1907.
  32. Camille Mauclair, préface de L'oiseau chez lui - Livre couleur du temps de Roger Reboussin, P.U.F., 1930.
  33. Site "Les oiseaux de Roger Reboussin", Marcel Jeanson
  34. Christian-Antoine de Chamerlat, La Fauconnerie et l'Art, page 186.
  35. Joconde, portail des collections des musées de France, Roger Reboussin, Musée des beaux-arts de Rouen
  36. Musée de Nogent-le-Rotrou, Le hersage de Roger Reboussin, descriptif de l'œuvre
  37. Le Télégramme, Villa Le Caruhel, un temple de l'art-déco à visiter

Liens externes

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