Roger Lévy

Roger Lévy (né à Commercy le et mort à Luynes le ) est un militaire français, Compagnon de la Libération.

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Roger Lévy
Naissance
Commercy (Meuse)
Décès
Luynes (Bouches-du-Rhône)
Origine France
Allégeance République française
Forces françaises libres
Arme Train
Infanterie
Grade Lieutenant
Années de service 19371945
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Biographie

Jeunesse et engagement

Roger Lévy naît le à Commercy dans la Meuse[1]. Son père est négociant. À l'issue de ses études, il obtient une licence de droit et exerce comme avocat stagiaire[2]. En 1937, il effectue son service militaire au 121e Escadron Automobile de Réserve Générale à Lure où il se trouve encore lorsque survient la mobilisation générale en 1939[3].

Seconde Guerre mondiale

Volontaire pour la campagne de Norvège, il est affecté au Corps expéditionnaire français en Scandinavie[1]. Lorsque celui-ci revient en France en , il rembarque aussitôt devant l'avancée des troupes allemandes pour se rendre en Angleterre. Roger Lévy fait alors partie des hommes qui choisissent de rallier les forces françaises libres[2]. Envoyé en Afrique-Équatoriale française en , il suit des cours d'aspirant à Brazzaville puis est affecté en au Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad qui fait partie de la colonne Leclerc[3]. Sous-lieutenant en , il prend part à la guerre du désert avec la 1re compagnie de découverte et de combat du régiment et s'illustre dans le Fezzan[3].

Le , au cours d'un affrontement contre les troupes italiennes, le camion transportant Roger Lévy est touché par une rafale de canon de 20 mm et prend feu[3]. Gravement blessé, il ordonne à ses hommes de fuir mais reste sur place et est capturé par l'ennemi qui le transporte à dos de dromadaire vers le poste le plus proche[2]. Le lendemain, il est transféré à Sebha puis part à Tripoli où il doit être amputé de la jambe gauche[1]. Envoyé dans un camp de prisonniers en Italie, il est libéré le en tant que grand blessé et rapatrié en France[2]. Promu lieutenant, il est envoyé à Beyrouth où il est affecté au tribunal militaire en tant que substitut du juge d'instruction, fonction qu'il exerce jusqu'à la fin de la guerre[3].

Après-guerre

Une fois le conflit terminé, Roger Lévy devient administrateur de la France d'outre-mer puis conseiller commercial au ministère de l'économie et des finances[3]. Il est parallèlement adjoint au maire d'Aix-en-Provence[1]. Roger Lévy meurt le à Luynes dans les Bouches-du-Rhône[1].

Décorations

Commandeur de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945
Médaille coloniale
Avec agrafe "Fezzan"
Officier de l'ordre de l'Économie nationale Commandeur de l'ordre de l'Étoile noire
Chevalier de l'ordre du Mérite de la République italienne

Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  3. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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