Roberte Cusey

Roberte Désirée Césarine Cusey-Brassens née le dans le 17e arrondissement de Paris [1] et morte le à Saint-Mandé, est Miss France 1927.

Elle est élue Miss Jura 1926, puis Miss France 1927 après une interruption de l'élection de 5 ans. La précédente Miss France était Pauline Pô, en 1921. Elle est élue septième dauphine de Miss Univers en au 2e Concours international de Beauté de Galveston (Texas).

Elle est par la suite modiste à Paris Champs-Élysées.[réf. nécessaire]

Le terme « Miss France » est officiellement « inventé » en 1927 par Robert et Jean Cousin. Roberte Cusey Brassens est donc la première à porter le titre de « Miss France » et non plus « La plus belle femme de France », mais elle est considérée comme la 3e Miss France.

Biographie

Roberte Désirée Césarine Cusey-Brassens est née le dans le 17e arrondissement de Paris. Sa mère est Césarine Marie Éloïse Cusey, originaire de Le Deschaux dans le Jura. Roberte est reconnue par son père Eugène Louis Brassens en 1931 par jugement du tribunal de Mortagne-au-Perche. Elle prend alors le nom de Roberte Brassens ou Roberte Cusey-Brassens. Elle épouse en 1935 Raymond Émile Comte.[réf. nécessaire] En parallèle, elle ouvre une maison de mode au 116, Avenue des Champs-Élysées. [2].

Après des débuts inégaux au cinéma, elle abandonna la scène et revint à son premier métier de modiste en ouvrant une boutique de nouveautés en au 114 de l'avenue des Champs-Élysées[3]. Elle était toujours modiste lors de son mariage en avec un inspecteur d'assurances[4].

Elle meurt le au sein de la Clinique Jeanne d'Arc de Saint-Mandé[5].

Élection

En raison des origines jurassiennes de sa mère, Roberte Cusey est connue comme Miss Jura. Elle est élue Miss France à Paris le parmi 160 candidates. Le jury, réuni dans la salle des fêtes du quotidien Le Journal, était présidé par Maurice de Waleffe[6].

Filmographie

Notes et références

  1. Acte de naissance n° 661 (vue 30/31) (avec mentions marginales de reconnaissance et de mariage). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des naissances de 1907. Elle a été reconnue par jugement du tribunal de Mortagne-au-Perche du par Eugène Brassens.
  2. « Le Jura de la « Joconde française » », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  3. Journal Paris-Soir du 6 juin 1932, article Mais que sont devenues les Reines de Beauté ? de Jean Rollot, p. 3 lire en ligne sur Gallica
  4. Acte de mariage n° 394 (vue 7/31) Nb: jour de naissance erronée sur acte 18 au lieu du 20; suspicion de décès car remariage de son mari sans mentions de divorce. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des mariages de 1935.
  5. Archives de Paris 16e, transcription de l'acte de décès de la commune de Saint-Mandé no 2220, année 1946 (vue 23/31)
  6. « L'Illustration n°4386 - 26 mars 1927 », sur flickr.com

Liens externes

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