Robert von Zedlitz-Trützschler

Karl Eduard Robert von Zedlitz und Trützschler (né le à Bad Freienwalde - mort le à Berlin) est un fonctionnaire prussien qui a occupé le poste de ministre de l'Éducation entre 1891 et 1892.

Robert von Zedlitz-Trütz
Fonctions
Ministre de l'Éducation de Prusse (de)
Ministre-président Leo von Caprivi
Prédécesseur Gustav von Goßler (de)
Successeur Robert Bosse
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bad Freienwalde
Date de décès
Lieu de décès Berlin (Empire allemand)
Nationalité allemande
Conjoint Agnes Rohr-Levetzow
Profession Militaire et homme politique

Biographie

Jeunesse et carrière militaire

Fils de Carl von Zedlitz-Trützschler (de), entre 1856 et 1862, Zedlitz (de) est officier au régiment des Gardes du Corps. Après avoir quitté l'armée, il retourne administrer le domaine familial de Niedergroßenbohrau en Silésie. Pendant la guerre austro-prussienne de 1866, il réincorpore volontairement l'armée et sert comme adjudant à la 11e brigade de cavalerie de la 2e armée. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, il est adjudant dans le commandement des troupes de garde immobiles.

Une fois la guerre terminée, il entre dans l'administration de Silésie et s'implique dans l'activité agricole de la province. Il fait alors partie du collège d'économie régionale et du Conseil agricole allemand. Il représente le gouverneur de Silésie et de 1879 à 1881, il préside la commission provinciale de Silésie. Après avoir été président du district d'Oppeln et membre du Conseil d'État en 1884, il est nommé haut président de la province de Posnanie. Il est en outre président de la commission d'implantation pour les provinces de Posnanie et de Prusse-Orientale.

Responsabilités gouvernementales

En 1891, Zedlitz est nommé ministre de l'Éducation. C'est à ce titre qu'il propose une nouvelle loi d'inspiration chrétienne-conservatrice pour l'école primaire. Pour lui, la religion doit être portée par l'école. C'est ainsi que les églises se voient confirmées dans le rôle d'institutions de formation. Les écoles doivent être confessionnalisés, les enfants de dissidents forcés à participer aux cours de religion. Les églises doivent décider du contenu des cours de religion. Zedlitz cherche à imposer sa réforme avec le soutien des conservateurs et du Zentrum. Le chancelier Leo von Caprivi cherche ainsi à rallier le Zentrum au gouvernement. Les réactions ne se font guère attendre. Des protestations sans précédent fusent parmi les libéraux comme parmi les modérés, pour la plupart membres de la bourgeoisie protestante. Le ministre des Finances Johannes von Miquel et l'empereur Guillaume II finissent par ne plus soutenir le projet de Zedlitz et Caprivi perd son poste de ministre-président[1].

Fin de carrière

En , Zedlitz est nommé haut président de la province de Hesse-Nassau puis de Silésie entre 1903 et 1909. À partir de 1909, il fait partie de la commission immédiate pour la réforme de l'administration (il en sera vice-président en 1913) puis entre à la chambre des seigneurs de Prusse en 1910.

Références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Robert von Zedlitz-Trützschler » (voir la liste des auteurs).
  1. (de)Thomas Nipperdey, Deutsche Geschichte 1866–1918. Band 1: Arbeitswelt und Bürgergeist. Beck, München 1990, (ISBN 3-406-34453-4), p.535.

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