Robert Ier de Hesbaye

Robert Ier de Hesbaye[1] (Robertus, Rodbertus, Ruodbertus, Rotpertus, Erodbert ; né vers l'an 700, mort avant 764), fils d'un certain Lambert, comte de Hesbaye et en Neustrie et Austrasie, est un noble franc de la famille des Robertiens.

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Biographie

Cité comme comte de Hesbaye en 715, il est aussi vers 750 nommé comte de Worms et d'Oberrheingau et missus en Italie en 741, 757, 758. Il est également cité comme comte palatin en 741/42. Il meurt avant 764.

Il est l'un des fidèles les plus proches de Charles Martel[2]. Son intervention comme missus royal avec l'abbé Fulrad de Saint-Denis est attestée au début de l'année 757 dans les négociations entre le pape Étienne II et le duc Didier prétendant à la couronne lombarde.

En 758, le pape Paul Ier envoya au roi des Francs Pépin le Bref une épée par le biais de son ambassadeur Robert[3].

Vers 730, il épouse Williswinte, fille du comte Adalelm. Il a pour enfants[4] :

  • Cancor († 771) comte fondateur de l'Abbaye de Lorsch (Hesse, Allemagne), ancêtre des Popponides[5],[6]
  • Thurimbert (né vers 740, mort en ou après), comte de Hesbaye, ancêtre des Capétiens, marié avec une femme de nom inconnu, et le père de Robert II, comte de Hesbaye.

Notes et références

  1. Généalogie de Robert Ier sur le site Medieval Lands
  2. Karl Ferdinand Werner, Les premiers Robertiens et les premiers Anjou (IXe siècle - Xe siècle), in : Mémoires de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 1997
  3. Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, Ve - XVIIIe siècle, P.S.R. éditions, 2004, p. 82.
  4. On attribue parfois un troisième fils nommé Ingramn (Enguerrand) à Robert Ier de Hesbaye. Ingramn pourrait être le père de l'impératrice Ermengarde, mariée à Louis Ier le Pieux. Cependant si on se réfère au site de la Fondation pour la généalogie médiévale ou à d'autres auteurs comme Hervé Pinoteau, Ingramm n'est pas le fils de Robert Ier de Hesbaye.
  5. Alfred Friese, Studien zur Herrschaftgeschichte des fränkischen Adels ("Geschichte und Geselschaft. Bochumer historische Studien" 18), Stuttgart, 1979.
  6. Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, Ve - XVIIIe siècle, P.S.R. éditions, 2004, p. 45.
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