Riel-les-Eaux

Riel-les-Eaux est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Riel-les-Eaux
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Marc Stivalet
2020-2026
Code postal 21570
Code commune 21524
Démographie
Population
municipale
93 hab. (2018 )
Densité 3,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 58′ 33″ nord, 4° 40′ 31″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 334 m
Superficie 25,77 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Riel-les-Eaux
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Riel-les-Eaux
Géolocalisation sur la carte : France
Riel-les-Eaux
Géolocalisation sur la carte : France
Riel-les-Eaux

    Géographie

    Riel-les-Eaux occupe une superficie de 25,8 km2 à une altitude située entre 202 et 334 mètres.

    Hydrograhie

    La commune est traversée par l'Ource.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Riel-les-Eaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,2 %), terres arables (42,7 %), prairies (5,6 %), zones urbanisées (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Selon Maurice Tynturié, qui publie en 1855 une notice historique sur la région châtillonnaise, Riel s'écrivait anciennement Riel-les-Aulx (Riellium de Alliis), la déformation les-Eaux étant postérieure[8].

    Histoire

    Moyen Âge

    L'identification du territoire avec ses nombreux écarts est très complexe :

    • Le chef lieu ainsi que Champigny-la-Ville sont bourguignons, du bailliage de Bar-sur-Seine.
    • Au sud-est Riel-Dessus est champenois, du bailliage de Troyes avec une motte castrale encore bien visible
    • Au nord, Beaumont est une grange de l'abbaye de Clairvaux dès 1200 alors qu'à la Combe aux Nonnes, Blanchevaux est une grange de l'abbaye de Jully puis de l'Molesme
    • A Champigny, sur l'Ource, la Forge et la Grange sont à Clairvaux et à Val-de-Nuit la grange appartient à l'abbaye Notre-Dame de Châtillon[9].

    Époque moderne

    En 1500, Riel s'appelle encore Riel-les-Hauts. L'ensemble de la seigneurie revient à l'abbaye de Clairvaux en 1657[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2014 Jean Mikolajek    
    mars 2014 En cours Marc Stivalet   Retraité de la fonction publique

    Rattachements administratifs et électoraux

    Riel-les-Eaux appartient :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

    En 2018, la commune comptait 93 habitants[Note 3], en augmentation de 10,71 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    484495496514562595553529507
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    506410410377364343361319304
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    280266203237243181199146149
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    117105106949675849293
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • La grange de Beaumont  Inscrit MH (1991) [15]. Depuis Riel le domaine de Beaumont n'est accessible par la route que par Autricourt et Cunfin (Aube)
    • L'église Saint-Bernard du XVe siècle abrite un reliquaire du saint protecteur du XVIe siècle, deux statues en bois polychrome du XVIIe siècle, saint Robert et saint Roch, une Vierge à l'Enfant et un saint évêque du XVIIIe siècle[16].
    • D'anciennes sablières ont été réhabilitées en plan d'eau pour la baignade et une réserve de pêche[17].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Maurice Tynturié, Notice historique sur le bourg de Cunfin : suivie d'un grand nombre de notes sur les communes environnantes, savoir La Ferté-sur-Aube, Verpillières, Fontette, Saint-Usage, Villars, Lanty, Riel-les-Aulx, Autricourt et Grancey-sur-Ource, Langres, (réimpr. 2004 (notice BnF no FRBNF39196772)), 139 p. (notice BnF no FRBNF31508212, lire en ligne).
    9. René Paris 1987, p. 137/138.
    10. René Paris 1987, p. 137.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Fiche Mérimée
    16. René Paris 1987, p. 138.
    17. Le carpodrome de Riel-les-Eaux

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Anbe, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,

    Liens externes

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