Ribeauvillé

Ribeauvillé [ʁibovile] (Rappoltsweiler en allemand[1], Rappschwihr en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Ribeauville.

Ribeauvillé

La Grand'Rue et le château de Saint-Ulrich en arrière-plan.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Colmar-Ribeauvillé
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Ribeauvillé
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Louis Christ
2020-2026
Code postal 68150
Code commune 68269
Démographie
Gentilé Ribeauvillois
Population
municipale
4 697 hab. (2018 )
Densité 146 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 11′ 46″ nord, 7° 19′ 09″ est
Altitude Min. 188 m
Max. 989 m
Superficie 32,21 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Ribeauvillé
(ville isolée)
Aire d'attraction Colmar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Marie-aux-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Ribeauvillé
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Ribeauvillé
Géolocalisation sur la carte : France
Ribeauvillé
Géolocalisation sur la carte : France
Ribeauvillé
Liens
Site web ribeauville.fr

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Ses habitants sont appelés les Ribeauvillois et les Ribeauvilloises.

    Elle avait le statut de sous-préfecture jusqu'au , date du rattachement de l'arrondissement avec celui de Colmar pour former l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé.

    Géographie

    Ribeauvillé se trouve sur la route des vins d'Alsace, au pied du massif des Vosges. Elle fait partie du parc naturel régional des Ballons des Vosges[2].

    La ville est traversée par le Strengbach.

    Voies ferrées

    La gare de Ribeauvillé, située sur la ligne Strasbourg - Bâle, se trouve en fait sur le territoire de la commune de Guémar à environ 4 kilomètres du centre-ville de Ribeauvillé. Elle est fermée au service voyageurs depuis .

    Le tramway de Ribeauvillé était un chemin de fer à vapeur qui reliait la gare de Ribeauvillé (établie à Guémar) à la gare de Ribeauvillé-Ville, située à l'emplacement de l'actuelle gare routière. Cette ligne d'intérêt local, à voie métrique, fut mise en service en 1879 puis convertie à la voie normale en 1894. Elle est fermée en 1938[3].

    Géologie

    La source des Ménétriers livre une eau sulfatée, bicarbonatée calcique et sodique, avec d'importantes traces de magnésium. Le débit est de 115 litres par minute, pour un résidu à sec de 2,03 grammes par litre. Les gaz à l'émergence sont l'azote et l'hélium.

    L'eau traverse les calcaires coquilliers du Muschelkalk[4].

    Climat

    Statistiques 1981-2010 et records Station RIBEAU. - ACACI (68) Alt: 220m 48° 11′ 18″ N, 7° 20′ 06″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1,2 0,3 2,7 6,1 10,5 13,6 14,9 14,5 10,7 7,3 2,7 −0,3 6,8
    Température moyenne (°C) 1,8 4,1 7,2 11,3 15,8 19,2 20,5 20 15,9 11,8 6 2,3 11,4
    Température maximale moyenne (°C) 4,8 7,9 11,7 16,5 21,1 24,7 26,1 25,5 21,2 16,3 9,3 5 15,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15
    02.1997
    −14,1
    06.2012
    −11,4
    01.2005
    −3,7
    07.2000
    0,9
    06.2019
    4,3
    03.2006
    6
    05.2002
    6
    26.2018
    1,4
    27.2010
    −4
    29.2012
    −10,4
    23.1998
    −17,7
    20.2009
    −17,7
    2009
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,1
    06.1999
    21,9
    24.2008
    24,2
    18.2004
    29,9
    29.2010
    34,6
    28.2017
    37,9
    09.2014
    40,1
    25.2019
    39,7
    13.2003
    33,9
    08.2016
    29,8
    07.2009
    22,9
    07.2015
    17,5
    27.1998
    40,1
    2019
    Précipitations (mm) 44,8 48,1 48,5 45,4 74,1 66,3 74,2 78,2 52,1 68,4 56,7 58,1 714,9
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 9,4 9,6 10,3 9,1 11 9,1 10,7 10,8 7,3 9,5 10,9 10,9 118,6
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 2,7 3,3 3 3,1 4,9 4,3 5,3 5 3,3 4,6 3,4 3,8 46,5
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 0,7 1,1 1,1 1,1 2,3 2 2,1 2,4 1,4 1,9 1,4 1,5 18,8
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 68269005 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/05/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Ribeauvillé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ribeauvillé, une unité urbaine monocommunale[8] de 4 729 habitants en 2017, constituant une ville isolée[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,7 %), cultures permanentes (12,5 %), zones urbanisées (5,6 %), terres arables (5 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Le nom de la ville, à l'époque carolingienne le centre d'un grand domaine régalien ou villa, est attesté en 768 par un diplôme de l'abbé Fulrad qui entérine sous l'autorité de Pépin le Bref le rôle temporel de la lointaine et puissante abbaye de Saint-Denis par les formes latinisées Radbaldovillare ou « Radbertovillare ». Il s'agirait à l'origine de la propriété terrienne (villare) d'un maître inconnu Radbald ou « Radbert », si on explique avec un nom de personne de type germanique que l'on rencontre également dans Ribemont-sur-Ancre (Somme, Robodtimons 1079)[15]. Mais le sens pourrait rappeler trivialement le rôle d'assemblée religieuse brillante, de conseil local de ce qui serait déjà un petit chef-lieu où la justice civile et religieuse serait rendue par les autorités régaliennes[16].

    Ratbaldo Vilare (768) ; Ratpoldesuuilare (896) ; Uille Rapolswilr (1162) ; Rapolzwilr (1284) ; Rabaviler (1288) ; Rappolzwilr (1278-1493) ; Rapolzweyer oder Rapoltzweyler (Merian, Top. Als. 32) ; Rabschwihr (1724) ; Ribeauwillé (1793) ; Ribeauwiller (XIXe siècle).

    Il est probable que la forme germanique « Rappoltsweiler » ou ses dérivés archaïques n'apparaissent qu'à partir du IXe siècle ou du Xe siècle. Le lien est alors évident avec le toponyme Rappoltstein désignant la hauteur dominant l'ancien domaine régalien ou ce qui deviendra la ville moderne. Rappolstein désigne au XIIe siècle le château qui occupe cette hauteur, son équivalent roman apparu à la même époque est « Ribeaupierre ». Le doublon pratique Rappolstein/Ribeaupierre devient le nom de la lignée seigneuriale et comtale, qui descend d'un des premiers châtelains, Egeloff d'Urselingen, nommé par l'évêque de Bâle. De même, le doublon équivalent Rappoltsweiler/Ribeauvillé est employé respectivement par les populations de langues germaniques et romanes.

    Au XIXe siècle, Ribeauvillé est également connue au niveau postal sous les alias de Rabschwyhr et Rappoltzweiller[17].

    Histoire

    Par un document datant de 1084, l'empereur Henri IV de Franconie fait don d'une terre appelée Rapoldestein à l'évêque de Bâle. En 1178, l'évêque restructure son comté épiscopal avec l'accord du comte de Ferrette. L'évêque de Bâle reçoit en échange la terre de Ribeauvillé ou de Ribeaupierre, avec les droits princiers afférents et les devoirs de protection des populations chrétiennes. Vers 1185, celui-ci la cède à l'un de ses vassaux, militaire et châtelain, le seigneur Eguenolf d'Urslingen ou Egeloff d'Urselingen, issu d'une maison souabe autrefois établie dans le Wurtemberg.

    Il serait faux de confondre abusivement la petite ville de Ribeauvillé à l'entrée du Strengbach avec la dynastie seigneuriale et comtale. Elle existe, avec ses maisons vigneronnes ou artisanales, bourgeoises, nobles ou ouvrières, bien avant l'érection du château sommital devenu le « château du prince », avant la construction de l'église paroissiale et du caveau des seigneurs de Ribeaupierre. Comme les terres vosgiennes, parfois lorraines, administrées par les Ribeaupierre, étaient majoritairement romanophones, Ribeauvillé, ville marchande, profite d'un vaste hinterland montagnard que lui envient d'autres villes du piémont alsacien.

    Une fois agrandie, il s'agit d'une ville fortifiée marquée par ses quatre portes, donnant naissance à quatre quartiers. La « promenade de Herrengarten » est un stigmate de la présence d'une administration seigneuriale autonome, qui n'a paradoxalement jamais été aussi forte et arrogante que sous la première présence française en Alsace.

    Les premiers maîtres et seigneurs de Ribeaupierre avant 1185 entretenaient déjà des liens importants avec la maison de Lorraine, héritière de Gérard d'Alsace et la maison de Dabo-Egisheim[18]. Ils exerçaient diverses tâches déléguées de surveillance de chemins et de protection de chaumes et de forêts, de mines et de carrières sous l'autorité ducale et celle conjointe de l'Empire. C'est pourquoi la seconde maison de Ribeaupierre apparaît dès son installation sur les bans montagnards, par exemple à Orbey et au Hohnack, voire outre-mont dans la haute vallée de la Meurthe à Plainfaing ou Fraize, à Saulcy, assurant la continuité de fonction de la première maison. À cheval sur deux espaces, un grand nombre de seigneurs ou fils de seigneurs de Ribeaupierre ne se dévoile qu'en maîtres de guerre montagnards, souvent revêches à l'autorité supérieure et aussi fortement endettés, voire insoumis comme les terribles Anselme ou Bruno. Parfois, pour nourrir leurs troupes de fidèles combattants, ces chefs de guerre gagent ou pillent leur ville de Ribeauvillé.

    Avant les temps modernes, la seigneurie de Hohnack appartenant à l'Autriche antérieure est assimilée au bailliage d'Orbey. Cette seigneurie, centrée sur le château de Hohenack puis sur le bourg d'Orbey, rassemblent en outre les villages et hameaux de Lapoutroie, Grand Trait, Fréland, Labaroche, Le Bonhomme, Les Hautes-Huttes, Les Basses-Huttes, Hachimette, La Cirouche et Ribeaugoutte. Elle est concédée en 1500 par l'empereur Maximilien de Habsbourg aux seigneurs Smasmann et Bruno de Ribeaupierre[19].

    À la même époque, le fief d'Empire de la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines est ostensiblement structurée en deux moitiés de bailliage, c'est-à-dire un bailliage pour moitié au duc de Lorraine rive gauche et pour moitié aux Ribeaupierre et aux empereurs Habsbourg à rive droite. Les comtes de Ribeaupierre sont ravalés à un statut de grands ministériaux de l'Empire, et, pour sauver leur petite principauté territoriale, ces bureaucrates intendants et capitaines de guerre doivent s'associer avec l'Empereur, et se restreindre à trouver des intérêts uniquement en Alsace[20]. Il existe aussi les terres de Heiteren, de Wihr et de Guémar, de Zellenberg et de Bergheim, en dehors de Ribeauvillé et Thannenkirch.

    La maison des comtes de Ribeaupierre devient, non sans difficulté, protestante, d'abord luthérienne puis calviniste, tout en gardant des fonctions dans le Saint-Empire.

    Après la fin de la guerre de Trente Ans en 1648, le conseil de l'Autriche antérieure est démantelée, et ses seigneuries alsaciennes passent en fief à la couronne de France. Une fois reconnue, la maison royale de France conforte plus que jamais de façon amiable les Ribeaupierre dans leur principauté, à la fois montagnarde et étendue du Piémont jusqu'à la plaine alsacienne. Sous la dénomination de comté de Ribeaupierre, elle s'affirme jusqu'à la Révolution française.

    Louis XIV, maître de l'Alsace, très respectueux des droits des princes alsaciens ou allemands, confère le comté au prince de Birkenfeld. À la mort de ce dernier prince, la maison ducale des Deux-Ponts recueille l'héritage, qui passe ensuite à la maison palatine et électorale de Bavière.

    Après une manufacture de cotonnades, une filature importante s'établit en 1860. Le lien avec les communautés montagnardes, source de son ancienne prospérité, s'est étiolé, en absence de chemin de fer techniquement possible vers la montagne ou de routes performantes. Au contraire, la ville subit depuis deux décennies la concurrence des autres villes alsaciennes.

    Un peu avant 1880, la ville qui garde son cachet ancien ne compte que 5784 habitants. A 1 km dans la vallée, au bout d'un chemin bordé de peupliers, subsiste alors les ruines de Notre-Dame-de-Tusenbach, ancien lieu de pèlerinage.

    Folklore

    La fête des ménétriers (Pfifferdaj)

    D'après la tradition, un seigneur de Ribeaupierre aurait donné une pièce à un ménétrier qui avait cassé son instrument. Pour le remercier de sa générosité, les ménétriers choisirent cette famille comme suzerain. C'était il y a plus de 600 ans.

    En réalité, au Moyen Âge, les empereurs avaient besoin de surveiller cette corporation remuante, sinon inquiétante. Ils avaient choisi un seigneur alsacien pour en assurer le patronage et lui procurer une organisation. C'est dans ce cadre qu'est née la fête des ménétriers : c'était l'occasion de se retrouver et de régler les conflits.

    Les ménétriers se réunissaient dans les auberges de la ville pour la fête de la Nativité de la Vierge () ; ils assistaient à la messe puis rendaient hommage au seigneur dans la grande cour du château. Le lendemain, le tribunal tenait audience. Pendant tous ces jours, il y avait grande ambiance de fête dans toute la ville. Cette situation se prolongea jusqu'à la veille de la Révolution française : le dernier Pfeifertag fut célébré en 1788.

    Mais après la Révolution, les Ribeauvillois conservèrent la fête sous le même nom. Elle prit petit à petit de l'importance, grâce aux bénévoles, avec de nombreuses attractions dont la plupart attirent aujourd'hui encore un public de plus en plus nombreux grâce au travail des différentes associations et a lieu tous les premiers dimanches de septembre.

    Héraldique

    Les armes de Ribeauvillé se blasonnent ainsi :
    « D'argent à la main bénissant de carnation posée en pal et habillée d'azur, accompagnée de trois écussons de gueules, deux et un. »[21]

    Politique et administration

    Sous-préfecture

    Ribeauvillé était le chef-lieu de l'arrondissement de Ribeauvillé et possédait une sous-préfecture. La fusion des arrondissements de Ribeauvillé et de Colmar est annoncée en .

    La sous-préfecture de Ribeauvillé est définitivement fermée le . Ses services sont transférés à la préfecture de Colmar.

    Le bâtiment de la sous-préfecture, construit en 1898 par les Allemands, a été racheté par la ville. Il sera transformé en Maison du patrimoine et accueillera les archives de la ville ainsi que le cercle de recherche historique de Ribeauvillé et environs[22].

    Résultats des élections présidentielles de 2002 à 2012 (2e tour)

    2002 : Inscrits : 3 452 - Abst. : 19,64 % - Jacques Chirac : 2 121 voix (79,41 %) - Jean-Marie Le Pen : 550 voix (20,59 %)

    2007 : Inscrits : 3 525 - Abst. : 14,98 % - Nicolas Sarkozy : 2 080 voix (72,70 %) - Ségolène Royal : 781 voix (27,30 %)

    2012 : Inscrits : 3 569 - Abst. : 18,46 % - Nicolas Sarkozy : 1 898 voix (69,45 %) - François Hollande : 835 voix (30,55 %)

    (Source : Ministère de l'Intérieur).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 mars 1965 Robert Faller    
    mars 1965 mars 1971 Paul Leibenguth (1921-1978)   Pharmacien
    mars 1971 juin 1973 Henri Hagenmuller (1912-1990)   Ingénieur conseil
    juin 1973 mars 1977 Yvonne Schlumberger    
    mars 1977 juin 1995 Pierre Posth[23] (1926-2010)   Dirigeant de société
    Président de la CCI de Colmar (1989 → 1997)
    juin 1995 mars 2001 Pierre Schmitt (1935- ) Les Verts Instituteur puis professeur de collège retraité
    Conseiller général du canton de Ribeauvillé (1994 → 2008)
    mars 2001 En cours
    (au 26 mai 2020)
    Jean-Louis Christ (1951- ) [24]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    UDF puis UMP-LR Chef d'entreprise
    Député de la 2e circonscription du Haut-Rhin (2002 → 2017)
    1er vice-président de la CC du Pays de Ribeauvillé (2014 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Ribeauvillé[Note 3].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Ribeauvillé s'établit à 10 154 000  en dépenses et 12 916 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 6 632 000  de charges (1 320  par habitant) pour 8 506 000  de produits (1 692  par habitant), soit un solde de 1 874 000  (373  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour 2 637 000  (40 %), soit 525  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 465  à 525  par habitant ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 6] pour une somme de 2 615 000  (31 %), soit 520  par habitant, ratio inférieur de 22 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (666  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 440  à 520  par habitant.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Ribeauvillé[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 8] pour 2 579 000  (73 %), soit 513  par habitant, ratio supérieur de 13 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (453  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 513  par habitant en 2013 et un maximum de 734  par habitant en 2012 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 9] pour une somme de 447 000  (13 %), soit 89  par habitant, ratio inférieur de 10 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (99  par habitant).

    Les ressources en investissement de Ribeauvillé se répartissent principalement en[A2 4] :

    • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 430 000  (10 %), soit 86  par habitant, ratio supérieur de 83 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (47  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 79  par habitant en 2011 et un maximum de 110  par habitant en 2010 ;
    • nouvelles dettes pour une valeur totale de 350 000  (8 %), soit 70  par habitant, ratio inférieur de 29 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (98  par habitant).

    L'endettement de Ribeauvillé au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12] :

    • l'encours de la dette pour un montant de 4 937 000 , soit 982  par habitant, ratio inférieur de 12 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 116  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 908  par habitant en 2011 et un maximum de 1 011  par habitant en 2012[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour une valeur de 641 000 , soit 127  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 115  par habitant en 2012 et un maximum de 145  par habitant en 2010[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour 2 163 000 , soit 430  par habitant, ratio supérieur de 93 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (223  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 430  par habitant en 2013 et un maximum de 543  par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 2 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans)

    Jumelages

    •  Landau in der Pfalz (Allemagne)
    • Contacts avec son presqu'homophone Ribeauville (Aisne), qui ne partage cependant pas la même étymologie : Ribaudivilla en 1248 (NPAG, III, 432a); du nom de personne germanique Ribaldus (NPAG, I. 188a) + ville « domaine rural »

    Sécurité et Justice

    Une brigade de la gendarmerie nationale est présente dans la commune ainsi qu'une police municipale.

    Le tribunal d'instance de Ribeauvillé est aujourd'hui fermé à la suite de la réforme de la carte judiciaire[25].

    Services publics et enseignement

    Ribeauvillé dispose d'un bureau de poste et d'une caserne de pompiers.

    La ville compte un collège public d'enseignement secondaire (le collège les Ménétriers), un collège privé d'enseignement secondaire (l'Institution Sainte Marie) et un lycée d'enseignement général et technologique public (le lycée Ribeaupierre).

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

    En 2018, la commune comptait 4 697 habitants[Note 13], en diminution de 1,59 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +0,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 3604 7144 7665 2466 5587 1717 2957 5587 338
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    7 0077 1817 1466 3165 7856 0135 9045 9206 052
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 0985 9905 8465 0194 9775 0004 8824 8094 764
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    4 3144 1374 2824 5064 7744 9294 9484 7984 740
    2018 - - - - - - - -
    4 697--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    • population provisoire pour 2004 : 4 948
    Lors de la fête de Noël médiéval.

    Économie

    La cité des ménétriers possède une activité économique axée sur trois principales activités.

    1. La viticulture. Ribeauvillé, qui se situe au beau milieu du vignoble alsacien, est renommée pour ses grands crus en vins blancs et son pinot-noir ; de nombreux viticulteurs assurent un dynamisme économique et commercial soutenu. Bon nombre d'entre eux sont associés dans la Cave de Ribeauvillé, fondée en 1895 avec le nom de Rappoltsweiler Winzerverein[30]. La cave coopérative gère 260 hectares autour de Ribeauvillé, entièrement vendangés à la main, isolant environ 50 terroirs sur huit Grands crus et de nombreux lieux-dits et villages[31].
    2. L'industrie. Outre les deux premiers secteurs, une usine du groupe japonais Sony est implantée à Ribeauvillé. Celle-ci a été construite en 1986 et employait jusqu'à 1 600 personnes dans les années 1990. Après plusieurs plans sociaux l'usine compte moins de 400 salariés et a été vendue au groupe Cordon Electronics en 2014[32]. Citons également l'usine de production de la source Carola, l'imprimerie sur étoffe Beauvillé et plusieurs entreprises locales pour compléter les deux premiers secteurs.
    3. Le tourisme. Outre ses rues d'architecture médiévale, ses châteaux et autres nombreuses attractions patrimoniales, Ribeauvillé sait attirer de nombreux touristes par ses activités festives qui mobilisent la ville entière tout au long de l'année. Ainsi avec la fête du kougelhopf au mois de juin, sa fête du vin durant le mois de juillet, la fête des ménétriers le premier dimanche de septembre et son célèbre marché de Noël médiéval, Ribeauvillé assure à ses visiteurs un séjour agréable et plein de découvertes.

    Énergie

    Des plates-formes de compostage et de méthanisation existent à Ribeauvillé[33].

    Lieux et monuments

    Les édifices classés "Monuments historiques" de la commune

    L'ensemble des trois châteaux[34] (Château du Girsberg, de Haut-Ribeaupierre[35] et de Saint-Ulrich) fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques (MH) depuis 1841 et 1930.

    L'église catholique Saint-Grégoire fait l’objet d’un classement au titre des MH depuis le [36] et son orgue[37],[38],[39],[40],[41].

    L'église de l'ancien hôpital fait l’objet d’un classement au titre des MH depuis le [42].

    Les édifices protégés au titre des monuments historiques

    L'ancienne église des Augustins, dite de la Providence, fait l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 1932[43].

    Le sanctuaire Notre-Dame de Dusenbach fait l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 2007[44].

    L'ensemble fortifié des enceintes de la ville fait l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 1994[45].

    La fontaine hexagonale de 1582 fait l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 1932[53].

    La fontaine place de l'Hôtel de ville (1536) fait l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 1932[42].

    La fontaine dite du cerf (81 Grande-Rue) fait l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 1932[54].

    L'hôtel de ville fait l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 1932[55].

    Le jardin du Château Bas des Ribeaupierre, dit Jardin de l'Hôpital ou Jardin du Diaconat, fait l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 1997[56].

    Une maison du XVIe siècle, au 4 rue Salzmann fait l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 1932[57].

    Une maison du XVIe siècle, au 21 rue Klobb fait l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 1932[58].

    Le portail d'une maison du XVIIe siècle, 7 Grande-Rue fait l’objet d’une inscription au titre des depuis 1932[59].

    Une maison des XVIe et XVIIe siècles, 2 place de l'ancien Hôpital fait l’objet d’une inscription au titre des MH depuis 1932[60].

    La maison, dite des Ménétriers, fait l’objet d’une inscription au titre des depuis 1927[61].

    Lieux et patrimoine de la ville

    Différents sites et monuments témoignent de la richesse patrimoniale de la ville :

    • l'église luthérienne[62] et son orgue[63],[64] ;
    • les monuments commémoratifs[65],[66],[67],[68] ;
    • le chemin de croix de Dusenbach[69] ;
    • la fontaine du vigneron rappelant l’histoire viticole de la ville[70] ;
    • la lanterne japonaise[71] ;
    • les flutistes[72] ;
    • les enseignes[73].

    Personnalités liées à la commune

    • Philippe Jacques Spener (1635-1705), né à Ribeauvillé, est le fondateur du courant piétiste.
    • Moyse Lang (1722-1777), né à Ribeauvillé, marchand juif condamné à mort avec Hirtzel Lévy le par le bailli de Ribeaupierre, innocenté après cassation par le Conseil Privé du Roi à Versailles.
    • Jean-Baptiste Wendling (1723-1797), flûtiste et compositeur de renom. Ami de Mozart.
    • David Ortlieb (1725-1801), général des armées de la République, né et décédé dans la commune.
    • Joseph Adam Lorentz (1734-1801), né à Ribeauvillé, général et professeur de chirurgie
    • Jean-Michel Beysser (1753-1794), né à Ribeauvillé, est général d'armée, et meurt guillotiné pendant la Révolution.
    • Sigismond Frédéric de Berckheim (1772-1819), né à Ribeauvillé, général des armées de la République et de l'Empire, décédé à Paris.
    • André Friedrich (1798-1877), né à Ribeauvillé, sculpteur.
    • Carl August von Steinheil (1801-1870), né à Ribeauvillé, physicien et astronome, un des inventeurs du télégraphe électrique.
    • Maurice Lévy (1838-1910), améliore la sécurité des barrages.
    • Jean-François Arsène Klobb (1857-1899), né à Ribeauvillé, officier supérieur.
    • Paul Winter (1906-1992), né à Ribeauvillé, athlète.
    • Auguste Salzmann (1824-1872), né à Ribeauvillé, photographe et archéologue à qui l'on doit les premières photographies archéologiques (1854) de Jérusalem et sa Vieille ville.
    • Frédéric Steiner (1788-1869)[74], industriel du « rouge turc » ou « rouge Steiner » parti en Angleterre. Son neveu Charles Émile Steiner sera à l’origine des textile Beauvillé toujours établis à Ribeauvillé.
    • Monseigneur Jean-Julien Weber[75] (1912-1981), évêque de Strasbourg et archevêque français est décédé à Ribeauvillé

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Ribeauvillé. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    4. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    5. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    6. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    7. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    8. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    9. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    10. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    11. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    12. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Ribeauvillé.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    Autres sources

    1. Georges Stoffel, Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin, 1868.
    2. Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
    3. Site trains-fr-.org, 68 : département du Haut-Rhin : Rappoltsweiler Strassebahn Aktiengesellschaft (RSB) 4 km, dans Les Chemins de fer secondaires de France (consulté le 11 novembre 2013).
    4. Terroirs et thermalisme de France de Jean Ricour; édition BRGM. Juin 1992
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Ribeauvillé », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Colmar », sur insee.fr (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 566b.
    16. Les étymons germaniques, bien connus en "rat" sont triviaux : rath ou rad désigne un conseil de gouvernance (éventuellement local) ou même l'assemblée régalienne, "bertho" mentionne ce qui est brillant et lumineux, voir exposé au soleil ou encore "baldo" désigne l'offrande divine, le message vénérable (éventuellement de sagesse religieuse).
    17. Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant, dans un ordre alphabétique général, les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
    18. Ce ne sont pas à l'origine des liens féodalo-vassaliques au Xe siècle mais ils le deviennent progressivement aux siècles suivants à la mode germanique, puis italienne.
    19. Il s'agit d'un passage d'héritage visible par les archives, entériné par un document frappé du sceau impérial. La réalité du pouvoir était évidemment exercé par l'ancien seigneur de Ribeaupierre et les représentants annexes de l'empereur.
    20. Ils perdent du coup leurs vieux crédits auprès du duc de Lorraine. Mais ils conservent un hinterland à leur bonne ville de Ribeauvillé et gagnent plus tard des droits miniers sur les mines d'argent, après de multiples procès avec le duc de Lorraine Antoine.
    21. Archives Départementales du Haut-Rhin
    22. La sous-préfecture ferme en janvier, article des DNA du 20 décembre 2014.]
    23. [PDF] « Décès de Pierre Posth », Dernières nouvelles d'Alsace, (lire en ligne).
    24. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    25. « Le tribunal dans le plan de relance » article 20 Minutes du 30/01/2009.
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. En 1895, quelques vignerons décidèrent de se réunir en une coopérative viticole, "Rappoltsweiler Winzerverein" est le premier nom de la Cave de Ribeauvillé
    31. Site de la cave alsace.vins-ribeauville.com
    32. Sony Alsace devient Cordon CMS
    33. Pour Agrivalor, la méthanisation agricole est un acteur structurant de son territoire sur bioenergie-promotion.fr
    34. La légende des 3 châteaux
    35. La légende des deux frères de Ribeaupierre : Châteaux Saint-Ulrich et Grisberg
    36. Notice no PA00085591, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. Notice no PM68000928, base Palissy, ministère français de la Culture buffet d'orgue ; partie instrumentale de l'orgue
    38. Notice no PM68000292, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : buffet d'orgue
    39. Notice no PM68000291, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
    40. Inventaire de l'orgue Friedrich Ring / Claude Legros, 1702
    41. Un des plus beaux orgues d'Europe centrale
    42. Notice no PA00085588, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. Notice no PA00085586, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. Notice no PA68000052, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. Notice no PA00085590, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. Notice no IM68009459, base Palissy, ministère français de la Culture Mécanisme d'horloge
    47. Notice no IM68009456, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche (No 1)
    48. Notice no IM68009458, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche porte de ville dite porte des Bouchers
    49. Notice no IM68009457, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche (No 2)
    50. Notice no cloche n°1, base Palissy, ministère français de la Culture PM68001625
    51. Notice no PM68001626, base Palissy, ministère français de la Culture cloche n°2
    52. Notice no PM68001627, base Palissy, ministère français de la Culture cloche n°3
    53. Notice no PA00085589, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. Notice no PA00085587, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    55. Notice no PA00085592, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. Notice no PA68000013, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    57. Notice no PA00085597, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    58. Notice no PA00085596, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    59. Notice no PA00085594, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. Notice no PA00085593, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    61. Notice no PA00085595, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. L'église luthérienne
    63. Notice no IM68009394, base Palissy, ministère français de la Culture temple
    64. Orgue de Joseph Waltrin, 1717 Orgue reconstruit par Antoine Bois en 1993
    65. Monument aux Morts parc de la ville, Mémorial des Malgré-Nous, Mémorial des Malgré-Nous morts à Tambow
    66. Monument aux morts, Mémorial des Incorporés de Force au camp de Tambow et d'autres camps en Russie
    67. parc du Herrengarten - monument aux morts
    68. Mémorial des Malgré-Nous morts à Tambow
    69. Le chemin de croix de Dusenbach
    70. La fontaine du vigneron
    71. Lanterne japonaise
    72. Les flutistes
    73. Les enseignes
    74. Frédéric Steiner (1788-1869), l’industriel du « rouge turc » en Angleterre
    75. Antoinette Ober, « Une place pour un évêque resté fidèle à son village », L'Alsace,
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