Représentation sociale

Les théories concernant les représentations sociales sont centrales dans plusieurs domaines des sciences sociales.

La représentation sociale serait pour la scientifique Denise Jodelet, une forme de connaissance, socialement élaborée et partagée, ayant une visée pratique et concourant à la construction d'une réalité commune à un ensemble social[1].

Historique

Le sociologue français Émile Durkheim introduit en 1898 l'idée de « représentation collective » (ou sociale)[2][source insuffisante].

En effet, la psychologie sociale située à l'interface de la psychologie et du social, de l'individuel et du collectif paraît la discipline la mieux à même de penser le social comme du cognitif et les propriétés de la cognition comme quelque chose de socialement relié, outre au raisonnement logique, à l'affectif et au symbolique[réf. nécessaire].

Les premiers travaux de Durkheim mentionnant les représentations collectives dates de 1912 (Durkheim, 1912)[Passage contradictoire]. Ces travaux posent non seulement les bases d’une réflexion sur le concept de représentation collective mais souligne également la distinction à établir entre les représentations collectives et les représentations individuelles. Selon l’auteur « la société est une réalité sui generis, elle a ses caractères propres qu’on ne retrouve pas, ou qu’on ne retrouve pas sous la même forme, dans le reste de l’univers. Les représentations qui l’exprime ont donc un tout autre contenu que les représentations purement individuelles et l’on peut être assuré par avance que les premières ajoutent quelque chose aux secondes »[non pertinent].

La psychologie cognitive a mis en évidence les propriétés structurales de la représentation. Mais, ses modèles basés sur l'intelligence artificielle (traitement de l'information, stockage…) coupent le processus mental de sa base sociale, psychique et corporelle. Pourtant, Henri Wallon[3] dès 1942 puis plus tard Jean Piaget[4] ont démontré l'importance de la base motrice posturale et imitative dans la représentation. recycler]

Michel Foucault[5], dans une perspective épistémologique et d'archéologie du savoir, introduit quant à lui le concept d'épistémè : il s'agit d'une conception du monde qui rassemble différents paradigmes ou représentations mentales individuelles, relatives à la pratique du monde, l'histoire, la cosmologie, etc. Michel Foucault pense que nous entrons dans une ère nouvelle, qu'il appelle hypermodernité.[source insuffisante]

Par ailleurs, les travaux analysant les conditions de la compréhension et de l'échange linguistique (John Searle[6]) postulent un arrière fond culturel, un savoir tacite, des conventions, c'est-à-dire ce qui dans la représentation est social.

Dans une perspective clinique inspirée de la psychanalyse R. Kaes[7] articule, quant à lui, dans ses travaux les processus cognitifs, les représentations à l'ordre des désirs et des affects.

Les apports récents de l'histoire (Georges Duby), de la sociologie (Pierre Bourdieu[8]), de l'anthropologie (Marc Augé[9]) reconnaissent et explicitent la fonction de la représentation dans la constitution des ordres et des rapports sociaux, l'orientation des comportements collectifs et la transformation du monde social. Par exemple Georges Duby[10] à propos de l'imaginaire du féodalisme parle de la représentation comme « membrure », « structure latente », « image simple » de l'organisation sociale assurant le passage vers différents systèmes symboliques.

Ces différentes approches permettent que psychologie cognitive et sciences sociales se retrouvent par le biais de la psychologie sociale.

En France, Serge Moscovici pose les bornes d'un vaste champ de recherche articulé autour des représentations sociales. Dans ses différents ouvrages[11],[12],[13],[14],[15], il démontre le rôle des représentations sociales dans l'institution d'une réalité consensuelle, leur fonction socio-cognitive dans l'intégration de la nouveauté, l'orientation des communications et des conduites. Il montre également que les représentations sociales peuvent être étudiées globalement comme des contenus dont les dimensions (informations, valeurs, opinions…) sont coordonnées par un principe organisateur (attitude, normes…) ou de manière focalisée comme structures de savoir organisant l'ensemble des significations relatives à l'objet concerné. Cette deuxième approche est à mettre en parallèle au concept d'organisateur central élaboré par Solomon Asch[16] en 1954 lors de ses recherches sur la formation des impressions. Jean-Claude Abric[17] a été un des premiers à s'interroger sur la structure des représentations sociales. Il pose l'existence d'un noyau central, élément stable et partagé, et d'éléments périphériques susceptibles de variations.

Denise Jodelet en 1985[18] et en 1991[19], et ensuite Michel-Louis Rouquette en 1996[20] Doise en 2002 précisent la spécificité des phénomènes représentatifs eu égard à l'idéologie : la représentation sociale a un objet (par exemple la maladie mentale) alors que l'idéologie porte sur une classe d'objets dont les frontières demeurent en permanence ouvertes. Par exemple l'idéologie communiste pouvait inspirer des jugements sur la religion mais aussi la psychanalyse, etc.

L'idéologie interprète et ne distingue pas ce qui est interprétable de ce qui ne l'est pas. L'idéologie apparaît comme un ensemble de conditions et de contraintes cognitives présidant à l'élaboration d'une famille de représentation sociale, elle se situe à un niveau de généralité plus grand. Ce sont les mêmes conditions et contraintes cognitives qui d'une part lient ensemble certaines représentations et d'autre part rejettent les représentations différentes ou antagonistes. Ce même mécanisme explique en partie comment les membres d'un groupe réflexif s'identifient sans se connaître. Michel-Louis Rouquette écrit « Derrière la diversité apparente des préférences et des engagements se situent des règles configurantes d'origine sociale » [réf. nécessaire].

Définition

Après cet aperçu de l'histoire somme toute assez bref du concept de représentation sociale, nous allons maintenant nous attacher à le définir précisément.

Plusieurs auteurs (Jean Piaget[21], Serge Moscovici[13], Claudine Herzlich[22]) ont tenté de formuler des définitions rendant compte des différentes dimensions du concept de représentation sociale, nous en proposerons deux, l'une dynamique (Jodelet), l'autre plus descriptive (Fischer) :

D'après Denise Jodelet

Définition simple :

Les représentations sociales sont «une forme de connaissances socialement élaborée et partagée ayant une visée pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social[23]

Définition élargie :

« Le concept de représentation sociale désigne une forme de connaissance spécifique, le savoir de sens commun, dont les contenus manifestent l'opération de processus génératifs et fonctionnels socialement marqués. Plus largement, il désigne une forme de pensée sociale. Les représentations sociales sont des modalités de pensée pratique orientées vers la communication, la compréhension et la maîtrise de l'environnement social, matériel et idéal. En tant que telles, elles présentent des caractères spécifiques sur le plan de l'organisation des contenus, des opérations mentales et de la logique. Le marquage social des contenus ou des processus de représentation est à référer aux conditions et aux contextes dans lesquels émergent les représentations, aux communications par lesquelles elles circulent, aux fonctions qu'elles servent dans l'interaction avec le monde et les autres. »[24]

D'après Gustave Nicolas Fischer

« La représentation sociale est un processus, un statut cognitif, permettant d'appréhender les aspects de la vie ordinaire par un recadrage de nos propres conduites à l'intérieur des interactions sociales »[25]

Structure d'une représentation sociale

Selon Jean-Claude Abric[26],[17], la représentation sociale se structure en éléments organisateurs, stables et non négociables (formant le noyau de la représentation) autour duquel des éléments périphériques instables et négociables exercent le rôle de tampon à la réalité. Dans l'expérience qui lui permit d'avancer cette théorie, Abric mit à jour en exemple, les éléments nucléaires de la représentation sociale de l'Artisan : ces cinq éléments que sont « travailleur manuel », « amour du métier », « travail personnalisé », « travail de qualité » et « apprenti », sont dits non négociables du fait qu'ils constituent les éléments indispensables qu'un objet social doit comporter pour appartenir à cette représentation. Ainsi, un artisan qui ne présente pas un certain amour du métier, par exemple, ne peut être réellement considéré comme tel. De nombreux éléments plus instables peuvent caractériser l'objet social sans pour autant y être associé de manière systématique. De tels éléments « périphériques » permettent de classer aisément un objet social au sein de la représentation sociale - remplissant alors leur rôle facilitateur de gestion de la réalité sociale - tout en maintenant une certaine souplesse : l'objet social peut ou non présenter ces éléments sans que leur nature n'en soit fondamentalement affectée.

À l'inverse, une modification d'un des éléments du noyau, comme le montre Christian Guimelli (1985), aura pour effet de transformer radicalement la représentation.

Fonctions des représentations sociales 

Les représentations sociales sont donc un processus permettant d’interpréter la réalité pour mieux l’intégrer. Ce processus trouve son origine dans les interactions des individus avec leur environnement aussi bien social que physique. Elles jouent donc « un rôle fondamental dans la dynamique des relations sociales et dans les pratiques » (Abric, 1994, p. 15).

Pour Abric, les représentations sociales ont quatre fonctions :

  • La fonction de savoir permettant de comprendre et d’expliquer la réalité. En effet, selon Moscovici, en 1961, elles interviennent en aval de l’action ; l’individu acquiert des connaissances pratiques, il les intègre dans un cadre en cohérence avec son système cognitif et les valeurs auxquelles il adhère. Ceci lui permet d’orienter et de justifier ses conduites en fonction des situations qu’il rencontre dans le réel. Les individus se réfèrent donc aux représentations sociales pour agir. Elles permettent aussi l’expression de l’échange social, ainsi que la transmission du « savoir de sens commun ». 
  • La fonction identitaire, qui place l’individu dans le champ social, permet, alors l’élaboration d’une identité sociale en adéquation avec le système de normes et de valeurs socialement élaborées. Par le processus de comparaison sociale, les individus vont tendre à rechercher une identité individuelle et commune satisfaisante.
  • La fonction d’orientation est un « système d’anticipation des attentes ». La représentation sociale est donc un filtrage des informations qui s’exerce sur la réalité. La représentation précède donc l’action et la détermine. La représentation est donc « prescriptive » des comportements et conduites attendus par le groupe social. En ce sens, la représentation définit ce qui est « toléré, licite ou inacceptable en fonction du contexte social ».
  • La fonction de justification permet à l’individu de légitimer ses décisions, actions et conduites à l’égard de leurs pairs, mais aussi d’autres groupes sociaux.

Processus de formation des représentations sociales

Les représentations sont le produit de différents processus psychologiques d’intégration du réel. L’idée est de comprendre comment les groupes sociaux s’approprient la réalité. Moscovici, en 1961 et 1976, distingue deux processus dans la formation et le fonctionnement des représentations sociales.

Tout d’abord, l’objectivation est l’élaboration des connaissances relatives à l’objet social. « Une double fonction imageante et structurante y est assurée » (Valence, 2010, p.35). C’est un processus où l’individu sélectionne les informations (Déconstruction sélective), sorties de leurs contextes. Il s’approprie, ensuite, les informations en fonction de son environnement propre (cultures, normes). Ces informations sont alors ensuite « schématisées » pour former le noyau figuratif de la représentation sociale. Ces éléments ont alors un rôle plus important et plus significatif par rapport à l’objet de la représentation sociale. En se généralisant de manière collective, cette schématisation de l'objet se substitue à la réalité même de l'objet ; ceci est rendu possible, car la représentation est cohérente et concrète. La naturalisation rend donc compte de l'utilisation de la représentation sociale dans la vie courante.

L'ancrage est une incorporation de ces éléments naturalisés, dans le système de connaissances et de valeurs du sujet. Il intervient en amont, en inscrivant l’objet de la représentation dans un réseau de significations afin que l’ensemble soit cohérent. En aval, l'ancrage a une valeur fonctionnelle. La représentation est donc utile pour interpréter et maîtriser son environnement. De plus, l’ancrage transcrit l’insertion sociale de la représentation et de l’individu par les groupes sociaux. « La dynamique d’une représentation fonctionne comme un tout : les processus d'objectivation et d'ancrage se combinent dans le mouvement de l’appropriation au réel, mais ils participent également à toute évolution ou transformation des représentations. » (Moscovici, 1976). 

Critères de Moliner pour étudier une représentation sociale

Selon Moliner, 1996, un objet ne peut servir de base à une représentation sociale que s'il respecte 5 critères :

L'objet de la représentation sociale doit être polymorphe autrement dit complexe, car chaque point de vue est subjectif et donc propre à chacun.

L'objet de la représentation doit être « partagé par les membres d'un groupe ». L'objet doit donner lieu à des échanges de la part de ce groupe.

L'objet de la représentation doit être vecteur d'enjeux, premièrement individuels puis collectifs. Lorsque l'enjeu touche à l'identité du groupe, les individus mettent en place la survie de l'identité du groupe, en renforçant l'adéquation entre l'identité individuelle et celle du groupe, pour que le groupe existe en tant qu’entité sociale.

Il faut qu'une dynamique soit possible. En d’autres termes, l'objet de la représentation doit avoir une valeur utilitaire (être utile) au groupe social. Il va permettre au groupe d’interagir avec d’autres, en plaçant l’objet au centre de l’interaction.

Enfin, l'objet de la représentation doit être absent de toute orthodoxie. Autrement dit, il ne doit pas servir une idéologie, ou des systèmes scientifiques qui, d’après Moliner, « gèlent » le dynamisme de la représentation sociale. On en conclut que c’est donc en l'absence d'instances idéologiques, scientifiques, de contrôle que les représentations sociales peuvent émerger et évoluer. 

Représentations sociales : une clé d’interprétation du réel minimisant les couts cognitifs

L’être humain est-il un être rationnel privilégiant la voie de la réflexion pour prendre en considération de manière pragmatique et holistique les différents stimuli auxquels il est confronté dans son environnement ou aurait il tendance à faire appel à ses représentations pour minimiser les efforts cognitifs?  

L’esprit humain a recours à un système de fonctionnement psychologique basé sur le mode intuitif et empirique, plus efficient sur le plan affectivo-cognitif, pour constituer la connaissance naïve. L’appel des représentations engendre une économie cognitive privilégiant la congruence psychologique loin des exigences de rationalité et de cohérence logique nécessitant un effort cognitif plus important.  Aussi une représentation sociale n’est pas la réalité, elle est une clé d’interprétation de la réalité. A ce titre Abric estime qu’une représentation sociale est à la fois le produit et le processus d’une activité mentale par laquelle un individu ou un groupe reconstitue le réel auquel il est confronté et lui attribue une signification spécifique. (Abric, 1987 p. 64) Elle n’est donc pas un simple reflet de la réalité : elle est une organisation signifiante (Abric 1994).

Notes et références

  1. « Les représentations sociales »
  2. Émile Durkheim, 1898. Représentations individuelles et représentations collectives, Revue de métaphysique et de morale, VI,
  3. Henri Wallon, 1942, De l'acte à la pensée. Paris, Flammarion.
  4. Jean Piaget, 1950, Introduction à l'épistémologie génétique. Paris, PUF et, 1962, Le rôle de l'imitation dans la formation de la représentation, In Évolution psychiatrique, p. 27, p. 141-150.
  5. Michel Foucault, 1966, Les Mots et les Choses, une archéologie des sciences humaines, réédité chez Gallimard en 1995.
  6. John Searle, 1983, Intentionality. An essay in the philosophy of mind, Cambridge, Cambridge University Press.
  7. R. Kaes, 1976, L'appareil psychique groupal. Construction du groupe, Paris, DUNOD. et, 1980-1981, Éléments pour une psychanalyse des mentalités, Bulletin de psychologie, p. 34, p. 451-463.
  8. Pierre Bourdieu, 1982, Ce que parler veut dire. L'économie des échanges linguistiques, Paris Fayard.
  9. Marc Augé, 1979, Symbole, fonction, histoire. Les interrogations de l'anthropologie, Paris, Hachette.
  10. Georges Duby, 1978, Les trois ordres ou l'imaginaire du féodalisme, Paris, Gallimard.
  11. Serge Moscovici, 1961, La psychanalyse, son image et son public. Paris, PUF.
  12. Serge Moscovici, 1984, Le domaine de la psychologie sociale, Introduction à S. Moscovici (Ed), La psychologie sociale, Paris, PUF.
  13. Serge Moscovici, 1961, La psychanalyse, son image et son public, Paris, PUF
  14. Serge Moscovici, 2012, Culture et raisons. Paris, Ehess.
  15. Serge Moscovici, 2013, Le scandale de la pensée sociale, Paris, Ehess.
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  23. Denise Jodelet, « 1. Représentations sociales : un domaine en expansion », dans Les représentations sociales, Presses Universitaires de France, (ISBN 978-2-13-053765-6, DOI 10.3917/puf.jodel.2003.01.0045, lire en ligne), p. 45
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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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