René Péan

René Louis Péan, né à Paris le et mort à Ermont (Val-d'Oise) le , est un peintre, affichiste et Illustrateur français.

Pour les articles homonymes, voir Péan (homonymie).

Élève de Jules Chéret, il crée entre 1895 et 1905 au sein de l'atelier Chaix de nombreuses affiches pour le monde du spectacle et des loisirs.

Biographie

Sa famille est originaire de la Sarthe et s’était installée à Paris au début du Second Empire. En 1889 il entre comme apprenti lithographe dans l'atelier de Jules Chéret, devenu, après 1881, l’Imprimerie Chaix, au 20 rue Bergère, où il reste jusqu'en 1910. En 1891, il étudie également la lithographie à l’École des arts décoratifs de Paris.

Chez Chaix, où il a pour collègues Lucien Lefèvre et Georges Meunier, sa production d’affiches pour le théâtre, le tourisme, les grands magasins, les produits manufacturés modernes, est abondante : 150 affiches environ entre 1895 et 1913. Elles mettent en scène des jeunes femmes souriantes et élégantes ou des paysages et des monuments décrits avec une précision quasi-photographique. Deux de ses productions ont été reproduites parmi les planches des Maîtres de l'affiche : À la place Clichy (1898) et Aux trois quartiers (1899). En décembre 1899, un article consacré à la pièce Shakespeare dans la revue La Rampe, atteste du fait qu’il en est le créateur des costumes.

En 1901, il participe à la collection des cent et en 1903, au concours pour l’affiche Byrrh.

Il dessine aussi pour la presse dans des journaux comme Le Sourire, L'Illustration, Nos loisirs ou La Rampe.

Il est mobilisé en 1914, et on conserve de cette période des dessins faits sur le front. La guerre semble avoir marqué une rupture dans sa carrière : sa production d’affiches est bien moins importante après les années 1920. Il semble alors se tourner vers la création d’œuvres à vocation publicitaire sous forme de chromolithographies représentant des jeunes filles, vues de trois-quarts, dont les coiffures varient : arlequin, colombine ou jeune fille au bérêt. Ses peintures à l’huile, ses aquarelles et ses pastels reprennent des sujets à la mode : danseuses classiques ou espagnoles, paysages, vues de Montmartre, scènes galantes, mais aussi des portraits ou des scènes familiales. Il est l'ami d'Alfons Mucha.

L’atelier de Péan était situé au 80, rue Taitbout dans le 9e arrondissement de Paris. En 1918, il épouse Émilie Marguerite Canod, mais n'ont pas d’enfant. Il est inhumé au Cimetière parisien de la Chapelle.

Œuvres dans les collections publiques

Affiches

Salons et expositions

Notes et références

Liens externes

  • Portail de la peinture
  • Portail de la gravure et de l'estampe
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.