René Doumic

René Doumic, né le [1] à Paris 2e et mort le à Paris 7e[2], est un homme de lettres, journaliste et critique littéraire français, secrétaire perpétuel de l'Académie française.

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Biographie

René Doumic est le fils de Clair-Camille Doumic (1829-1881), négociant, et de son épouse née Claire-Caroline Levasseur (1830-1897), professeur de musique. Il fait ses études au lycée Condorcet, puis entre en 1879 à l'École normale supérieure, où il est le condisciple de Bergson et Jaurès. Il devient professeur de rhétorique au collège Stanislas de Paris de 1883 à 1897. C'est un catholique convaincu. Il collabore à la Revue des deux Mondes, qu'il dirige de 1915 à 1937, ainsi qu'à de nombreux journaux, dont Le Moniteur, le Journal des débats et la Revue bleue. Rejoignant en politique la droite patriote, il manifeste en littérature des goûts dictés par un conformisme très moraliste : ainsi condamne-t-il les œuvres de Baudelaire, Verlaine ou Zola[3]. En 1909, il est élu membre de l'Académie française, dont il devient le secrétaire perpétuel en 1923.

Devenu en 1909 veuf de Louise Veber[4], sœur du peintre Jean Veber et du vaudevilliste Pierre Veber, il épouse le la veuve du romancier Maurice Maindron, Hélène de Heredia (1871-1953)[5], fille du poète parnassien José-Maria de Heredia, mort sept ans plus tôt, et belle-sœur de Henri de Régnier et de Pierre Louÿs.

Il a été promu au rang de commandeur de la Légion d'honneur.

Il meurt le et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (96e division).

Il est le frère de Max Doumic et le grand-père de Philippe R. Doumic.

Principaux ouvrages

Distinctions

Notes et références

  1. Archives de l’état civil de Paris en ligne, 2e arrondissement, acte de naissance n° 370, année 1860.
  2. À son domicile de la rue du Pré-aux-Clercs. Voir « René Doumic », Figaro, vol. journal non politique, no 337, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  3. O. Philipponnat et P. Lienhardt, La Vie d'Irène Némirovsly, Paris, Le Livre de Poche, 2007,p. 333.
  4. Dont Suzanne née en 1883, Jacques-René (1884-1958) et Simone morte au berceau en 1886.
  5. Elle repose auprès de son père et de son premier mari au cimetière Notre-Dame à Bonsecours.

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