Relâche

Un relâche (nom masculin – du verbe relâcher)[1] désigne, en langage théâtral, la fermeture momentanée d'une salle en exploitation ou l'interruption momentanée des représentations.

Pour l’article homonyme, voir Relâche (ballet).

Le relâche peut avoir diverses causes :

  • un événement national comme le décès d'un grand personnage public, d'un souverain ou d'un chef d'État, ou encore une calamité naturelle
  • une circonstance imprévue, comme l'indisposition ou la disparition d'un acteur principal.
  • les répétitions du spectacle suivant

Dans ces cas, le relâche pouvait durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Depuis le XIXe siècle, les théâtres ont pris l'habitude de « faire relâche » un jour par semaine (généralement le lundi, le dimanche étant un jour de représentation).


Une relâche (nom féminin – substantif verbal de relâcher)[1] est un terme marin qui désigne l'action de relâcher ou séjourner en un point quelconque d'une côté. « Brûler une relâche. »

Les relâches désignent, en Suisse romande (cantons de Vaud, Fribourg, Valais, mais pas à Genève), les vacances scolaires du mois de février (vacances de ski)[2].


Voir aussi

En 1924, Erik Satie compose un ballet intitulé Relâche, commandé par le directeur des Ballets suédois Rolf de Maré. Le ballet est conçu par Francis Picabia et chorégraphié par Jean Börlin. René Clair y prend également part en réalisant le film Entr'acte, destiné à être projeté pendant l'entracte de la pièce.

Références

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