Reine de Saba

La reine de Saba (arabe : ملكة سبأ malika-t Saba ; hébreu :מלכת שבא malkat Sheva ; Ge'ez : ንግሥተ ሳባ nəgəstä Saba) est mentionnée dans des récits bibliques, coraniques et hébraïques comme ayant régné sur le royaume de Saba, qui s'étendrait du Yémen au nord de l’Éthiopie et en Érythrée.

Pour les articles homonymes, voir Saba (homonymie).

Salomon et la reine de Saba, vue d'artiste (La Légende de la Vraie Croix), par Piero della Francesca, v. 1460.
Rencontre entre le roi Salomon et la reine de Saba (scène des portes du Paradis de Lorenzo Ghiberti, XVe siècle).
La reine de Saba dans la légende d'Hiram, dessin de Pierre Méjanel.

Les anecdotes et détails de la rencontre entre la reine et le roi Salomon à Jérusalem varient selon les sources.

Appellations

Différents noms lui sont attribués. La tradition éthiopienne l'appelle « Makéda » (ge'ez : ማከዳ), celle du Yémen « Balqama ». En hébreu elle est nommée שְׁבָא, dont la translittération peut varier ; Louis Segond écrit « Séba » dans sa traduction de la Bible.

Dans le Nouveau Testament, l'Évangile selon Luc l'appelle « Reine de Midi » (11:31). Dans le Coran elle apparaît dans la sourate 27 et selon un hadîth, c'est-à-dire les recueils des propos du prophète Mahomet, elle s’appelle « Balqis » (arabe :بلقيس)[1], que l'on retrouve sous la graphie "Balkis" ou "Baalkis".

Récits des textes religieux

Bible

Généalogie de Balqis, reine de Saba (Œuvres de Volney, 1825).

La reine de Saba (מַֽלְכַּת־שְׁבָׄא, malakat-shaba dans le Tanakh, βασίλισσα Σαβὰ dans la Septante, Syriaque ܡܠܟܬ ܫܒܐ[2], langues éthiosémitiques ንግሥተ፡ሳባእ፡[3]) arriva à Jérusalem accompagnée d’une grande suite, « avec des chameaux portant des épices, et beaucoup d’or et de pierres précieuses » (premier Livre des rois 10:2). « Il n'y eut jamais d'aromates comme ceux que la reine de Saba donna au roi Salomon. » (Deuxième livre des chroniques 9:9). Durant sa visite, elle posa au roi de nombreuses questions auxquelles ce dernier répondit correctement. Ils échangèrent des cadeaux, après quoi elle retourna dans son pays[4].

L’utilisation du terme hid dot ou « énigmes » (premier Livre des rois 10:1), un mot d’emprunt araméen qui n’apparait pas avant le VIe siècle av. J.-C., révèle l’origine tardive du texte[4]. Comme le texte ne mentionne pas la chute de Babylone, advenue en 539 av. J.-C., Martin Noth estime que le Livre des rois a connu sa rédaction définitive vers 550 av. J.-C.[5].

La narratrice du Cantique des Cantiques a la peau noire (Ct 1,5-6) : « Je suis noire mais belle, filles de Jérusalem, […]. Ne prenez pas garde à mon teint basané : c’est le soleil qui m’a brûlée. »

Nouveau Testament

Dans le Nouveau Testament, Luc l'évoque sous le nom de « Reine de Midi » (11 : 31) (grec : βασίλισσα νότου, “basilissa notou” ; latin : « Regina austri »)[6].

Une interprétation mystique du Cantique des Cantiques apparaît dans les commentaires d'Origène sur les Cantiques[7]. Il identifie la narratrice, ou « épouse », avec la « reine du Midi » des chants[8]. D’autres études ont proposé que le couple présenté dans le livre soit Salomon et la fille du pharaon. La première proposition fut préférée par les interprètes mystiques à la fin du XVIIIe siècle, la seconde est proposée par John Mason Good (en) en 1803[7].

Aggada

Selon Flavius Josèphe (Antiquités judaïques 8:165–73), la reine de Saba fut reine d’Égypte et d’Éthiopie et apporta en Israël les premiers spécimens de commiphora opobalsamum, qui grandirent sur la terre sainte[9],[10][réf. non conforme].

Le talmud (Baba Batra 15b) insiste sur le fait qu’il n’y avait pas de reine, mais un roi de Saba (basé sur des interprétations variées de l’hébreu « mlkt ») qui arriva à Jérusalem. Cette version est destinée à discréditer toute histoire relatant une relation entre Salomon et la reine.

Le compte rendu le plus détaillé de la visite de la reine de Saba au roi Salomon est donné au VIIIe siècle dans le Livre d'Esther. Une huppe informe Salomon que le royaume de Saba est le seul royaume dont le peuple ne lui est pas sujet et que sa reine idolâtre le soleil. Il la renvoie alors à Kitor dans le pays de Saba. Dans la lettre qu’il a attachée à son aile, le roi ordonne à la reine de venir à lui en tant que sujet. En réponse, elle lui envoie tous les bateaux de la mer chargés de cadeaux et de 6 000 jeunes de taille égale, tous nés à la même heure et habillés de vêtements pourpres. Ils portent avec eux une lettre déclarant que la reine arrivera à Jérusalem dans trois jours quand le voyage en prend normalement sept. Quand cette dernière arrive et se rend au palais de Salomon, elle confond le sol en miroir avec de l’eau. Elle soulève donc le bas de sa robe et découvre ses jambes. Salomon l’informe de son erreur et la réprimande sur ses jambes velues[11]. Elle lui posa trois énigmes (Livre d’Esther 1 :3) voire, selon le Midrash, beaucoup plus pour tester sa sagesse[4],[9],[10]. L’alphabet de Ben Sira affirme que de leur union serait né Nabuchodonosor II.

Dans la kabbale chrétienne, la reine de Saba est considérée comme la reine des démons et est parfois identifiée avec Lilith, une première fois dans le Targoum, puis plus tard dans le Zohar. Certains des mythes juifs et arabes maintiennent que la reine était en fait une Djinn, mi-humaine, mi-démon[12][réf. non conforme],[13][réf. non conforme].

Dans le folklore Ashkénaze, sa figure se confond avec l’image populaire d’Hélène de Troie. Les légendes ashkénazes dépeignent la reine de Saba comme une danseuse séductrice. Pendant longtemps, elle fut décrite comme une infanticide ou une sorcière démoniaque[13].

Islam

La reine de Saba est citée dans la sourate 27 (v.20-44). Le récit diffère fortement du récit biblique. Ainsi, dans le texte biblique, la visite de le Reine à Salomon est de son initiative, tandis que, dans le Coran, elle vient à l'invitation de Salomon. De nombreuses autres différences existent entre les deux récits. Le récit coranique est construit autour de la conversion de la reine[14].

En effet le récit commence avec Salomon le sage qui avait remarqué l’absence de la Huppe et demanda où elle était, cette dernière revenait avec une nouvelle et informa Salomon qu’elle avait trouvé un peuple dont la reine se prosternent devant le soleil au lieu du Dieu. Salomon décida d’envoyer un récit à la reine en l’invitant de lui rendre visite, à son tour la reine informa son peuple et demanda leurs avis, le peuple répondit qu’ils font confiance à la reine, cette dernière enverrait des cadeaux à Salomon, ce sage n’ayant pas besoin de ses cadeaux insista sur le fait qu’elle vienne chez lui, tout en demandant à des djinns d’apporter le trône de la reine, un parmi eux proposa qu’il était capable de le faire avant que Salomon se lève de sa place, un deuxième proposa qu’il en était capable avant que Salomon cligne ses yeux. Quand la reine arriva Salomon demanda si c’était bien son trône. La reine répondit qu’il lui ressemble à ce moment Salomon invita la reine à entrer au palais ; en entrant la reine croyait que c’était de l’eau et souleva ses vêtements, Salomon lui informa qu’il s’agissait d’un sol en verre. En fin du récit la reine de Saba se convertit et crut en Dieu.[réf. nécessaire]

En outre, le récit coranique contient une dimension énigmatique absente du texte biblique. Cet aspect a permis aux commentateurs musulmans de combler les silences à partir de récits de la tradition rabbinique[réf. nécessaire]. Certains éléments de la légende islamique trouvent ainsi des parallèles dans la littérature juive[réf. nécessaire]. Tabari, Zamakhshari, Baydawi complètent ainsi l'histoire sur de nombreux points ; ainsi nomment-ils la reine Bilkis, nom probablement dérivé du grec παλλακίς ou de la forme hébraïsée pilegesh, « concubine ». Les djinns de l'entourage de Salomon, effrayés à l’idée qu'il puisse épouser l'intruse, répandent la rumeur selon laquelle elle aurait les jambes velues et des sabots à la place des pieds. Salomon conçoit donc une ruse, plaçant au sol des miroirs que la reine prend pour de l’eau. Afin de traverser, elle soulève sa robe, dévoilant une paire de jambes humaines. Le roi ordonne ensuite à ses démons de préparer un dépilatoire spécial, pour la défaire de ses poils disgracieux. Selon certaines traditions, Salomon épouse la reine, quand d’autres la lui font donner en mariage à un seigneur de Hamdan[15].

Les textes bibliques sur la reine de Saba et ses bateaux en provenance d’Ophir ont servi de base à la légende selon laquelle des israélites auraient voyagé avec sa cour, lorsqu’elle retourna dans son pays en portant l’enfant de Salomon[16]. Selon la légende, les premiers juifs du Yémen y seraient arrivés au temps du roi Salomon, grâce à l’alliance politico-économique passée entre la reine de Saba et lui[9].

Copte

L’histoire de Salomon et de la reine est très populaire auprès des coptes, comme le montrent les fragments d’une légende copte conservée sur un papyrus à Berlin. La reine, ayant été soumise par duperie, donne un pilier à Salomon sur lequel tout le savoir terrestre est inscrit. Salomon envoie un de ses démons afin qu’il récupère le pilier d’Éthiopie.

Éthiopien

Le Kebra Nagast, récit du XIVe siècle de légitimation de la dynastie régnante en Éthiopie, propose une version étendue du mythe. Ménélik Ier, ancêtre revendiqué de la dynastie régnante en Éthiopie à partir du XIIIe siècle, dite salomonide, serait le fils de Salomon et de Makeda, reine de Saba.

Selon ce récit, le roi Salomon, pour acheter les matériaux nécessaires à la construction de son temple, rencontre des marchands du monde entier. Parmi eux Tamrin, grand marchand de la reine Makeda d’Éthiopie. En retournant dans son pays, Tamrin décrit à la reine les choses merveilleuses qu’il a vues à Jérusalem, ainsi que la sagesse et la générosité de Salomon. Elle décide donc de le rencontrer. Elle est chaleureusement accueillie et participe à un grand banquet donné en son honneur dans le palais de Salomon. Makeda y passe la nuit, Salomon jurant qu’il ne tenterait rien contre elle, après qu’elle-même a juré qu’elle ne lui volerait rien. Le repas ayant été particulièrement épicé, Makeda se réveille en pleine nuit assoiffée. Lorsqu’elle s’empare d'une carafe d’eau, Salomon apparait, lui rappelant son serment. Ce à quoi elle répond : « Ignore ton serment. Laisse-moi simplement boire de l’eau. » Cette même nuit, Salomon fait un rêve où il voit le soleil se lever sur Israël. Méprisé par les juifs, le soleil se déplace vers l’Éthiopie où il rayonne. Salomon donne alors à Makeda un anneau qu’elle accepte comme preuve de sa foi. En rentrant dans son pays, elle donne naissance à un fils qu’elle nomme Baina-lekhem (bin al-ḥakīm, « fils de la sagesse »), plus tard appelé Menelik.

Après avoir grandi en Éthiopie, le garçon, arborant l’anneau de Salomon, part pour Jérusalem où il est reçu avec honneur. Le roi et son peuple tentent en vain de le convaincre de rester. Salomon rassemble alors ses conseillers et annonce qu’il enverra son fils aîné en Éthiopie. Il ajoute qu’il attend un troisième fils qui épousera la fille du roi de Rome afin que le monde entier soit gouverné par les descendants de David. Baina-lekhem est alors oint par le grand prêtre Zadok et prend le nom de David. Des nobles de Jérusalem le suivent alors en Éthiopie et aujourd’hui encore certaines des grandes familles éthiopiennes revendiquent son ascendance.

Avant le départ Azarya, le fils du grand prêtre vole l’arche d'alliance que Menelik emporte en Éthiopie. Lorsque Salomon l’apprend, il donne l’ordre aux prêtres de garder le silence sur ce vol et de placer une copie de l’arche à l’intérieur du temple[17].

Selon certaines sources[Lesquelles ?], la reine Makeda faisait partie de la dynastie originellement fondée par Za Besi Angabo en 1370 av. J.-C. À l'origine c’était le frère de Makeda, le prince Nourad, qui devait régner sur le royaume, mais sa mort prématurée place sa sœur sur le trône. Elle aurait ainsi gouverné le royaume une cinquantaine d’années[18].

Bien que les histoires d’Abyssinie apportent de nombreux détails, elles omettent les anecdotes qui reflètent l’animosité de certains théologiens envers la reine (l’histoire des jambes velues par exemple)[19].

Légendes maçonniques

La Reine de Saba est mentionnée brièvement dans deux rituels maçonniques :

  • Le rituel dit « d'installation du vénérable » pratiqué particulièrement dans les rites d'origine anglaise : Rite émulation et Rite d'York. Selon la légende particulière de ce rituel, c'est en sa présence que Salomon aurait fait le geste devenu par la suite l'un des signes de reconnaissance communiqués à cette occasion.
  • Le rituel du degré de Most Excellent Master des juridictions américaines.

En revanche, bien que certains éléments du chapitre intitulé « Histoire de la reine du matin et de Soliman prince des génies » du célèbre Voyage en Orient de Gérard de Nerval[20] aient été ensuite introduits dans les rituels maçonniques du Suprême Conseil de France puis de la Grande Loge de France de 1877 à 1962, le personnage de la reine de Saba lui-même ne faisait pas partie de cet emprunt[21].

Découvertes archéologiques

Temple de Mahram Bilqis en 1986.

Lors de fouilles dans le désert au nord du Yémen, un temple vieux de 3 000 ans, nommé Mahram Bilqis (temple de Bilqis, reine de Saba) a été découvert[22][réf. non conforme]. Selon les archéologues, il s'agit d'un site sacré utilisé par les pèlerins entre -1200 et 550. Le temple est situé près de l'ancienne ville de Marib, capitale du Royaume de Saba selon la Bible et la tradition musulmane, et pourrait constituer une preuve de l'existence de la reine de Saba.

Le , des archéologues de l'Université de Hambourg ont rapporté avoir découvert le palais de la reine de Saba en Éthiopie[23][réf. non conforme]. Les vestiges retrouvés se situent en dessous du palais d'un roi chrétien. Il semblerait qu'une première version du palais ait été remplacée par un bâtiment orienté vers l'étoile de Sirius, dont la reine de Saba et son fils Ménélik étaient devenus adorateurs selon la Bible.

Références culturelles

Peinture

Sculpture

Moulage plâtre de la reine de Saba de Corbeil.

Art contemporain

Musique moderne

Une chanson célèbre de Jean-Jacques Goldman pour Khaled, intitulée Aïcha, évoque la reine de Saba. Auparavant, Michel Laurent connut le succès à la fin des années 1960 avec sa Ma reine de Saba (1967).

La reine se voit rendre hommage dans African Queens, chanson et album de The Ritchie Family (1977).

La compositrice Adrienne Clostre a composé une œuvre pour orgue et percussions intitulée « La reine de Saba » en 1990.

Le groupe de nu soul Les Nubians lui consacrent une chanson intitulé Makeda sur leur premier album Princesses Nubiennes (1998). C'est d'ailleurs ce single qui leur ouvrira les portes des États-Unis où il deviendra le plus gros succès francophone de la décennie sur ce territoire.

Une chanson de l'album Navigatoria (2005), écrit par la compositrice et chanteuse japonaise Shikata Akiko (志方あきこ), s'intitule Makeda ~Queen of Sheba~.

Opéra

Projet de costume pour La Reine de Saba de Charles Gounod.

Ballet

Cinéma

Le personnage de la reine de Saba a beaucoup inspiré les réalisateurs ; on peut citer :

Série

Littérature

Astronomie

Gastronomie

Reine de Saba est également le nom d'un gâteau au chocolat.

Jeux-vidéo

Dans Europa Universalis IV, plusieurs références à la reine de Saba apparaissent si l'on joue l'Éthiopie.

Notes et références

  1. Du grec ancien pallakis : concubine, qui se retrouve dans l'hébreu pelegesh, de même sens.
  2. A compendious Syriac dictionary , s.v. «ܡܠܟܬܐ», par Jessie Payne Margoliouth et J. Payne Smith, Oxford University Press, 1903, vol. 1, p. 278a voir en ligne.
  3. Lexicon linguae Aethiopicae, s.v. «ንግሥት», Weigel, 1865, p. 687a, voir en ligne.
  4. Encyclopaedia Judaica, s.v. «Solomon» par Samuel Abramsky, S. David Sperling, Aaron Rothkoff, Haïm Zʾew Hirschberg et Bathja Bayer, ed. Gale 2e éd., vol. 18, 2007, p. 755-763.
  5. Encyclopaedia Judaica, s.v. «King, Book of», John Gray, 2e éd., éd. Gale, 2007, vol. 12, p. 170-175.
  6. John McClintock et James Strong, Cyclopaedia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature, s.v. « Sheba », Harper & Brothers, 1891, vol. 9, p. 626-628.
  7. John McClintock et James Strong, Cyclopaedia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature, s.v. « Canticles », Harper & Brothers, 1891, vol. 2, p. 92-98.
  8. Origène, Origenis commentaria, édité par D. Caillau et D. Guillon, « Collectio selecta ss. Ecclesiae Patrum », vol. 10, Méquiqnon-Havard, 1829, p. 332, voir en ligne.
  9. (en) Yosef Tobi, Encyclopaedia Judaica, vol. 16, Gale, , 2e éd., « QUEEN OF SHEBA », p. 765.
  10. (en) Ludwig Blau (en), Jewish Encyclopedia, vol. 11, Funk and Wagnalls (en), , 235‒236 p. (lire en ligne), « SHEBA, QUEEN OF ».
  11. (en) C. H. Toy, « The Queen of Sheba », The Journal of American Folklore (en), vol. 20, no 78, , p. 207–212 (ISSN 0021-8715, DOI 10.2307/534407, JSTOR 534407, lire en ligne, consulté le ). Cette histoire est mentionnée dans le Targoum Sheni.
  12. (en) Gershom Scholem, Encyclopaedia Judaica, vol. 5, Gale, , 2e éd., 572–578 p., « DEMONS, DEMONOLOGY »
  13. (en) Susannah Heschel (en), Encyclopaedia Judaica, vol. 13, Gale, , 2e éd., 17–20 p., « LILITH »
  14. C.A. "Bilqis", Dictionnaire du Coran, 2007, Paris, p. 134-137.
  15. Edward Ullendorff, Encyclopédie de l'Islam, vol. 2, Brill, , 2e éd., « BILḲĪS », p. 1219–1220.
  16. Haïm Zʿew Hirschberg et Hayyim J. Cohen, Encyclopaedia Judaica, vol. 3, Gale, , 2e éd., « ARABIA », p. 295.
  17. (de) Enno Littmann (de), Geschichte der christlichen Litteraturen des Orients, Amelang, , 2e éd. (lire en ligne), « Geschichte der äthiopischen Litteratur », p. 246—249.
  18. (en) Encyclopedia of African History and Culture, vol. 1, Facts on File, , p. 158–159.
  19. (en) Encyclopedia of African History and Culture, vol. 2, Facts on File, , p. 206.
  20. Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, pages 264 à 267 de l'édition originale, consultable en ligne sur Google Books. Cette légende d'inspiration maçonnique sera reprise et développée en 1862 dans l'Opéra de Charles Gounod « La reine de Saba » (Voir Un opéra maçonnique méconnu : la Reine de Saba de Charles Gounod). Les éléments du roman puis de l'opéra qui ont été importés dans les rituels maçonniques du Suprême Conseil de France en 1877 concernent le personnage d'Adoniram et non pas celui le la Reine de Saba.
  21. Pierre Noël, Guide des maçons écossais, Éditions à l'Orient, , 359 p. (ISBN 2-912591-46-5), p. 118-128.
  22. (en) .
  23. (de) .
  24. (en) NYPL Digital Collections, « King Solomon and Bilqîs, the Queen of Sheba, enthroned », sur digitalcollections.nypl.org (consulté le )
  25. (en) Musée de Brooklyn - Centre Elizabeth A. Sackler - Khuwyt.
  26. Compitum - Recherches et actualités sur l'Antiquité romaine et la latinité - De mulieribus claris - Boccace.
  27. Alice Machado, Figures féminines dans le Voyage en Orient de Gérard de Nerval, Fernand Lanore, , 157 p. (ISBN 978-2-85157-276-9, lire en ligne), p. 128-135.
  28. Yves Thomas, « La valeur de l'Orient : l'épisode de la reine de Saba dans La Tentation de saint Antoine » [PDF], Érudit, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Jean Grosjean, La Reine de Saba, Gallimard, Paris, 1987 (ISBN 978-2070708673).
  • Jakoub-Adol Mar Makéda ou la fabuleuse histoire de la reine de Saba, Michel Lafon, 1997 (ISBN 978-2840982425).

Articles connexes

Liens externes

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