Mission régionale d’assistance aux Îles Salomon

La RAMSI (pour Regional Assistance Mission to Solomon Islands — mission d'assistance régionale aux îles Salomon) est une force internationale de sécurité, composée de militaires et de policiers, qui a été envoyée dans cet archipel le pour rétablir l'ordre et l'autorité de l'État, sur demande du gouverneur général John Lapli et alors que se déroulaient des conflits interethniques. Elle s'achève en .

Historique

Le nom de l'opération est opération Helpem Fren aider un ami », en langue pijin). Elle consiste non seulement à désarmer les milices ethniques et à former la police nationale, mais aussi à accompagner des réformes politiques, juridiques et économiques pour renforcer la viabilité de l'État. La mission comprend ainsi divers conseillers, en plus de ses volets policier et militaire[1].

Elle est dirigée par un « coordinateur spécial », le premier étant l'Australien Nick Warner, diplomate de carrière. La participation australienne est désignée sous le nom de "Opération Anode" ; la participation néo-zélandaise sous le nom de "Opération Rata II".

La mission comprend également des représentants des Tonga, des Fidji, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, des Îles Cook, des États Fédérés de Micronésie, des Kiribati, des Îles Marshall, de Nauru, de Niue, des Palaos, des Samoa, des Tuvalu et du Vanuatu[2]. Il s'agit de la plus importante opération de coopération régionale de ce type.

Les relations entre RAMSI et le premier ministre salomonais Manasseh Sogavare ont initialement été conflictuelles ; ce dernier accusait l'Australie d'utiliser RAMSI à des fins néo-colonialistes. Le Parlement a mis fin au mandat de Sogavare par une motion de censure le , pour cette raison. Le nouveau gouvernement mené par Derek Sikua est favorable à la mission RAMSI. Manasseh Sogavare redevient premier ministre à l'issue des élections de 2014, mais se montre désormais un soutien de la RAMSI[3].

Le volet militaire de la mission RAMSI prend fin le  ; l'assistance internationale se concentre dès lors sur les opérations de police[4]. Le dernier volet de la mission prend fin le , avec le retrait des forces de police internationales[3].

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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