Raymond Ier Copa

Raymond Ier Copa est un archevêque d'Auch de 1036 à 1042, mort le .

Origine

Selon P Sentez, il serait petit-fils de Bernard Othon, comte de Fézensac[1], ce que confirme François Bagnéris[2]. Les auteurs de l'Histoire générale de Languedoc mentionnent que « Raymond Copa eut, suivant l'un des cartulaires du chapitre métropolitain, du partage des biens de sa maison, le lieu de la Tremblade qui avait été donné en dot à la sœur d'Aymeri Ier, comte de Fezensac, lorsqu'elle épousa le seigneur de Preneron, ce qui a fait croire à Dom Brugèles , que Raymond naquit de ce mariage »[3]. Charles Cawley remarque que la donation faite en 1040 par le comte Guillaume Astanove de Fézensac mentionne l'archevêque Raymond comme l'oncle du comte et en déduit que Raymond Copa est le fils et non le petit-fils de Bernard Othon[4].

 
 
 
 
 
 
Bernard Othon
comte de Fézensac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Aymeri Ier
comte de Fezensac
 
Raymond Copa
archevêque d'Auch
 
Arnaud
seigneur de Préneron
 
Ne
 
Arnaud Guillaume
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Guillaume-Astanove
comte de Fézensac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Guillaume Arnaud
seigneur de Tremblade
 
 

Carrière

François Bagnéris mentionne que l'élection de Raymond Copa avait été imposé par le comte Bernard-Odon de Fézensac[2], mais ce dernier est mort depuis au moins 1020[4]. Ce qui est certain est qu'en 1040, le comte Guillaume-Astanove Ier de Fézensac, neveu de Raymond Copa effectue une donation au chapitre d'Auch, ce qui montre le soutien des comtes de Fezensac[4]. Cette donation assure l'indépendance des chanoines[2] et Raymond Copa fit construire à leur usage un cloître où ces derniers se retirèrent et adoptèrent la règle de saint Augustin[1]. Il peut envisager la reconstruction de la cathédrale romane d'Auch, mais cette tâche sera réellement initiée par son successeur Saint Austinde[2].

Jusqu'à son épiscopat, les sépultures des Auscitains se faisaient à Saint-Orens et Raymond voulut établir un cimetière à proximité de la ville. Cette action réduisit les revenus des moines de Saint-Orens, qui prétendirent avoir un droit exclusif sur les inhumations de la ville et débutèrent un procès entre eux et le chapitre d'Auch. Le pape Léon IX trancha en faveur des moines, mais ces derniers ne désarmèrent et accusèrent Raymond de simonie qui aboutirent à la déposition de Raymond Copa, déposition qui ne fut pas suivi d'effet car Raymond Copa était toujours archevêque quand il mourut[1],[3].

Notes et références

  1. P. Sentez, Notice descriptive et historique de l'église de Sainte-Marie d'Auch ancienne cathédrale, (lire en ligne), p. 49-50.
  2. François Bagnéris, La Cathédrale d'Auch et son quartier des chanoines, (lire en ligne), p. 33-34.
  3. Claude de Vic, Joseph Vaissete et Alexandre Du Mège, Histoire générale de Languedoc, (lire en ligne), p. 61-62.
  4. Les comtes de Fézensac : (en) Charles Cawley, « GASCONY », sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016 (consulté le ).
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