Randonnée aquatique

La randonnée aquatique ou aquarando est un sport de pleine nature en eau vive, mélangeant randonnée pédestre et progression dans l'eau (éventuellement en nageant) le long d'un cours d'eau. Le pratiquant est équipé de chaussures, éventuellement d'une combinaison isotherme et d'un gilet de flottaison.

Ne doit pas être confondu avec Longe-côte.

Description

Cette activité est une variante ludique et moins physique ou technique du canyoning, n'impliquant pas une progression sur corde ou avec des sauts. Alternant nage et marche, elle permet ainsi l'initiation d'un large public de pratiquants occasionnels[1] ou bien elle est une activité de substitution au canoë-kayak quand le débit du cours d'eau est insuffisant pour naviguer[1]. En France, cette activité est proposée majoritairement comme prestation commerciale par des accompagnateurs professionnels (diplômés en canyoning ou canoë-kayak)[1].

L'aquarando se définit comme du canyoning de niveau facile, mais à l'inverse de celui-ci, on peut parcourir le cours d'eau dans les deux sens.

Autres pratiques proches

  • Pratiqué en hiver, les pieds équipés de crampons, la remontée des ruisseaux ou rivières gelés ( le ruisseling ou sawanobori)), est une variante, plus facile et moins technique, de l'escalade glaciaire, notamment proposée comme prestation commerciale par des guides et accompagnateurs en montagne[2].
  • La nage en eau vive (hydrospeed). Descente de cours d'eau rapides, les bras prenant appui sur un flotteur qui facilite la progression et assure une certaine protection.
  • La randonnée palmée ou snorkeling se pratique en mer. Il s'agit d'observer les fonds marins, équipé de palmes, d'un masque et d'un tuba.
  • Le canyoning côtier (coastering). Cette activité consiste à parcourir une côte rocheuse à pieds. Comme le canyoning, elle inclut nage, marche, escalade, sauts voire rappel.
  • Le longe-côte, activité sportive consistant à marcher dans la mer à fond sableux, parallèlement au trait de côte, avec de l'eau jusqu'au diaphragme et en s'aidant éventuellement d'une pagaie pour avancer.

Aspects environnementaux

Comme d'autres sports de nature, la randonnée aquatique crée des débats à propos de ses impacts négatifs sur l'environnement.

Selon certaines études d'acteurs associatifs, le piétinement des randonneurs aquatiques sur les rochers et le lit des rivières cause une forte baisse de la densité de toutes les espèces d'invertébrés aquatiques. Cet impact est notamment important avec le piétinement des pierres instables, des galets et bancs de graviers[3]. La fréquentation humaine des gorges encaissées et difficile d'accès du Verdon pourrait également nuire à la quiétude de certains oiseaux qui s'y réfugient[3].

Bibliographie

  • Rapport CGEDD, Le développement des sports d'eau vive en France : Impact sur les milieux aquatiques, 2016 PDF

Références et notes

  1. CGEDD
  2. https://www.lescontamines.com/hiver/sports-et-loisirs/glace/ruisseling
  3. France Nature Environnement 04, Livret de sensibilisation : Randonnée aquatique, Gorges du Verdon, lire en ligne (PDF)

Voir aussi

  • Sawanobori, pratique japonaise de progression vers l'amont d'un ruisseau
  • Portail du canoë-kayak
  • Portail de la randonnée
  • Portail de l’alpinisme et de l’escalade
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