Randa Kassis

Son père, professeur de psychologie à la Faculté de Damas[3], ayant dû s'exiler en raison de son opposition au régime, Randa Kassis le rejoint à Alger en 1979[4]. Très jeune, elle devient athée.[5]^,[6]^,[7]

Elle est anthropologue[8] et journaliste syrienne en exil à Paris[9]. Elle a également publié en 2013 un livre, Crypts of The Gods, une analyse anthropologique de la morale religieuse[10]^,[11].

Depuis le début des révoltes arabes, et à la suite du déclenchement de la guerre civile syrienne, Randa Kassis intervient régulièrement dans les médias[12]^,[9]^,[13].

Elle a présidé la Coalition laïque syrienne de septembre 2011 à juillet 2012[14]^,[15]^,[16]^,[17].

Elle fut membre du Conseil national syrien[18] de décembre 2011 jusqu'à son exclusion en août 2012, à la suite de déclarations prémonitoires critiquant la montée en puissance des islamistes et des djihadistes au sein de l'opposition syrienne[19]^,[20]^,[21]^,[22]^,[23]. Kassis ne croit pas en l'islam modéré[24]^,[11]

Elle a fondé et préside le Mouvement de la société pluraliste[25]^,[26] depuis 2012 (qui réunit laïcs, chrétiens, kurdes, alaouites, sunnites, minorités ethniques, confessionnelles et idéologiques)[27]^,[28]^,[29]^,[7]^,[30]^,[31]^,[32].

Randa Kassis a initié la plateforme d'Astana en 2015, en réunissant à deux reprises des opposants syriens à Astana après sa demande de former une plateforme qui puisse rassembler des opposants "réalistes" auprès du président du Kazakhstan[33]^,[34].

Le premier round de la plateforme d'Astana a été modéré par l'ambassadeur kazakh Baghdad Amreyev et la séance d'ouverture fut présidée par le ministre kazakh des Affaires étrangères Erlan Idrissov[35]. Le deuxième round fut modéré par son mari Fabien Baussart[36], président du Center of political and Foreign affairs (CPFA)[37]^,[38]^,[39].

Randa Kassis a participé aux pourparlers de Genève en 2016 en tant que présidente de la plateforme d'Astana. Elle est coprésidente avec Kadri Jamil[40] de la délégation de l'opposition laïque et démocratique syrienne[41]^,[42]^,[43]^,[44].

Randa Kassis est l'une des co-fondateurs de la fondation AD-HOC, basée à Londres, avec des activistes et écrivains laïques d'origine musulmane comme Waleed Al-Husseini, Kacem El-Ghazali et Ayman Ghoujal. Ils ont organisé deux importantes conférences à Bruxelles avec la participation de grands intellectuels arabes parmi lesquels Sayyed Al-Qimni et Adonis (poète)[45]^,[46]. Le 30 octobre, AD-HOC Foundation a organisé une autre conférence sous l'intitulé de "The right of blasphemy" à Rome avec la participation de Hamed Abdel-Samad, Saaed Nashed et autres[47]^,[48].

Kassis fut membre du comité présidentiel du congrès national Syrien à Sotchi.[49]^,[50] En 2017 elle a souligné l'importance de la création d'un comité constitutionnel afin de faciliter le processus de paix.[51]^,[52]

• Crypts of The Gods, Editions E- Kutub, 2013 (EN)[10]
• Le Chaos Syrien, avec Alexandre Del Valle, Éditions Dhow, 2014[58]
• Comprendre le chaos syrien, des révolutions arabes au jihad mondial, L'Artilleur, coll. Toucan essais, 2016[59]
• La Syrie et le retour de la Russie, Editions des Syrtes, 2018[60]

• Printemps arabe
• Conseil national syrien
• Guerre civile syrienne

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