Ramadan

Ramadan, parfois orthographié ramadhan ou ramaḍān (en arabe : رمضان)[1], est le neuvième mois du calendrier hégirien[2],[3].

Cet article est consacré au mois de Ramadan, pour un article sur le jeûne islamique et tout particulièrement celui du mois de Ramadan, voir Saoum

Pour les articles homonymes, voir Ramadan (homonymie).

Ramadan

Le début du mois est fondé sur l'observation du premier croissant visible après la nouvelle lune.

Observé par les musulmans
Type Musulman
Date 2020 du 24 avril au 23 mai
Date 2021 du 13 avril au 13 mai
Lié à Aïd el-Fitr, Laylat al-Qadr

Seul mois dont le nom figure dans le Coran[4],[5], ramadan est pour les musulmans le « mois saint par excellence »[6] car il constitue le mois du jeûne (ou saoum) et contient Laylat al-Qadr (la nuit du Destin)[7]. En français comme en anglais, on emploie indifféremment le mot « ramadan » pour désigner le mois saint pour les musulmans et, par métonymie, le jeûne ou saoum[8].

Le jeûne du mois de ramadan constitue l’un des cinq piliers de l’islam. Au cours de ce mois, les musulmans c'est-à-dire les adultes et les enfants ayant atteint la puberté selon les courants de l’islam ne doivent pas manger, boire, ni entretenir de rapport sexuel de l’aube au coucher du soleil[2],[9]. Ramadan est considéré comme le « mois de la charité » car, lorsqu’il s’achève, le fidèle doit s’acquitter d’une aumône, la zakât al-fitr[10]. Il est aussi le mois au cours duquel de nombreux autres événements importants de l’histoire de l’islam sont commémorés[6].

Origine

Le nom ramadan a été donné au neuvième mois dans le monde arabe bien avant l'arrivée de l’islam. Le mot lui-même est dérivé de la racine sémitique r-m-ḍ[11],[12] : composée de , Mīm et Ḍād, qui désigne l'extrême chaleur de l’été[12]. Pour M. Plessner, elle indique que, dans le calendrier lunisolaire préislamique, le mois tombait en été[12]. Pour L’encyclopédie de l’Islam, seulement deux mois séparent le ramadan d’un autre mois dont l’étymologie pourrait être liée au froid, « cette question de savoir si les mois en Arabie centrale étaient véritablement liés à des saisons particulières est controversée. »[13]

Calendrier

Tableau indiquant le début du ramadan de 1938 à 2038 (de 1357 à 1460 en millésime hégirien).

Le calendrier hégirien est un calendrier lunaire : chaque mois commence après la nouvelle lune, lorsque le premier fin croissant (hilal) est visible[1]. Il doit être aperçu avant qu'il ne disparaisse à l'horizon dans les lueurs crépusculaires. Si la nouvelle lune est postérieure au coucher du Soleil, l'observation se fait le lendemain. Comme le calendrier musulman peut compter dix, onze ou, les années bissextiles, douze jours de moins que le calendrier solaire et aucune intercalation, ramadan se décale d'autant chaque année et passe progressivement d'une saison à l'autre.

Les dates approximatives de début et de fin du ramadan en France, pour la période 2013-2022, sont les suivantes, à un ou deux jours près selon les observations dans les « nuits du doute » de début et fin du mois lunaire :

Ère communeÈre hégirienneDébutFinNombre de jours
2013 1434[14] 29
2014 1435[15] 30
2015 1436[16] 29
2016 1437[17] 30
2017 1438[18] 29
2018 1439[16] 29
2019 1440[16] 29
2020 1441[16] 30
2021 1442[16] 30
2022 1443[16]
Les dates approximatives du ramadan de 2013 à 2022.

La majorité des musulmans insiste sur l'observation locale du croissant de lune pour marquer le début du ramadan, mais d'autres insistent sur le calcul de la nouvelle lune pour déterminer le début du mois. Puisque le premier croissant après la nouvelle lune n'est pas visible partout en même temps, les dates de début et de fin du mois dépendent de ce qui est visible dans chaque lieu. Par conséquent, les dates varient d'un pays à l'autre, mais généralement d'un jour seulement ; ceci est le résultat du cycle lunaire.

Chaque année solaire, le ramadan commence donc dix à douze jours avant celui de l'année précédente[19]. Des projections astronomiques qui donnent une approximation du début du ramadan sont disponibles[20].

Fêtes et événements du mois de ramadan

Ambiance de ramadan dans les rues d'Alexandrie (Égypte).

Laylat al-Qadr

Laylat al-Qadr (Nuit du Destin), considérée comme la nuit la plus sainte de l'année, est une commémoration observée au cours de l'un des dix derniers jours impairs du mois. C'est au cours de cette nuit que le Coran aurait été révélé au prophète Mahomet par l'archange Gabriel[21]. Sur la base du Coran, pour les musulmans cette nuit est « meilleure que mille mois » de prières, de bonnes actions et d'invocation : prier tout au long de cette nuit est ainsi autant récompensé que prier durant mille mois ; de nombreux musulmans passent donc une partie (ou toute la nuit pour certains) à prier ou lire le Coran. Selon le sunnisme, cette nuit est la 21e, la 23e, la 25e, la 27e ou la 29e du mois alors que, selon le chiisme, cette nuit est la 19e, la 21e ou la 23e du mois. Toutefois, la véritable date reste impossible à déterminer[réf. nécessaire].

L'origine syriaque de certains termes utilisés dans la sourate 97 parlant de la Nuit du Destin permet d'y reconnaître un texte  « shahr » signifiant « vigile nocturne » en syriaque[22]  issu du domaine de la liturgie syriaque de Noël. Pour Christoph Luxenberg, cette sourate évoquerait donc la descente de Jésus avant d’avoir été réinterprétée en descente du Coran[23].

Zakât al-Fitr

Avant la fin du mois de ramadan est versée la zakât al-Fitr (aumône de la rupture du jeûne)[24]. Il s'agit d'un don annuel du croyant. D'après une étude anthropologique, dans les milieux ruraux de l’Égypte, seuls 20 % des agriculteurs musulmans payent la zakat. Ils sont, en revanche, 76 % à verser la zakat al-Fitr, ce qui est pourtant une obligation moins importante. Elle est "plus ressentie par les croyants pour son lien avec le mois sacré du ramadan"[25].

Aïd el-Fitr

La fête islamique de l'Aïd el-Fitr, le 1er chawwal, marque la fin de la période de jeûne et le premier jour du mois suivant, après qu'une autre nouvelle lune a été repérée[1] ; l'Aïd arrive donc après 29 ou 30 jours de jeûne. Aïd el-Fitr désigne la fête de la rupture du jeûne, l'occasion de célébrations et de fêtes[26]. Lorsque le jeûne est terminé, les musulmans se rendent dans les mosquées en début de matinée, vêtus de leurs plus beaux vêtements (souvent nouveaux), pour la première prière de l'Aïd. Des présents sont ensuite remis aux enfants, des festins sont organisés et des visites aux parents et amis effectuées ; des aliments sont aussi donnés aux pauvres (zakat al-fitr). Les musulmans profitent de ce jour de fête pour rendre visite à leurs amis proches et leur famille. Certains musulmans considèrent qu'une fête doit durer 3 jours, donc ils célèbrent l'Aïd pendant 3 jours. La prière est de deux rak'aahs seulement et elle est optionnelle (sunat) par opposition aux cinq prières quotidiennes prescrites[réf. nécessaire].

Durant le mois suivant, appelé chawwal, il est recommandé aux musulmans de jeûner encore six jours connus sous le nom as-sitta al-bid. Il est possible de faire cette période de façon continue ou discontinue, sans incidence sur le mérite. D'autre part, la loi musulmane n'apporte aucun caractère d'obligation à ce dernier jeûne[réf. nécessaire].

Autres événements

Ramadan est le mois au cours duquel de nombreux événements importants de l'histoire de l'islam sont commémorés, parmi lesquels :

Pratique du jeûne

Exemple de sahur avant le lever du soleil.

L'événement le plus important de ce mois est le jeûne, l'un des cinq « piliers » (arkān) de l'islam.

Les musulmans doivent arrêter de manger et de boire avant l'appel à la prière de l'aube, et ce jusqu'à ce que commence la quatrième prière de la journée, al-maghrib. Le jeûne doit être absolu depuis le moment où « apparaît, pour vous, le fil blanc du fil noir » (Coran, II, 187) jusqu'au coucher du Soleil. Le début du jeûne correspond dans la pratique et selon les exégètes soit au début du crépuscule astronomique, lors de la disparition des étoiles de magnitude 6, soit au début du crépuscule nautique, moment qui correspond à l'apparition des premières lueurs de l'aube et le seul en cohérence absolue avec le Coran. Le Soleil est alors respectivement abaissé à 12° en dessous de l'horizon ; le jeûne ne cessera qu'au coucher complet du Soleil (iftar). Les musulmans peuvent alors commencer à manger et à boire, jusqu'à l'appel à la prière d'Al-Fajr le lendemain. Ensuite, le processus recommence pour une nouvelle journée.

Repas de rupture du jeûne (Égypte).

Ramadan est à la fois fête du Coran (valeur commémorative, puisque c'est le mois où « le Coran descendit comme direction pour les hommes » - II, 185) et jeûne prescrit[31]. Cette commémoration se traduit par les tarawih, séances de prières pratiquées à la mosquée en soirée, après celle de la Isha, et au cours desquelles l'imam lit une partie du Coran. À la fin du ramadan, l'imam doit avoir effectué une récitation complète des sourates[réf. nécessaire].

Les musulmans se doivent de faire plus d'efforts pour suivre les enseignements de l'Islam et éviter toutes attitudes et tous comportements contraires aux commandements de leur religion. Les pensées et activités sexuelles durant les heures de jeûne sont également proscrites (d'après Coran - Sourate II "Al-Baqara", verset 187)[réf. nécessaire].

Traditions culinaires

Plat de qatayef, dessert traditionnel en période de ramadan.

Une fois le jeûne de la journée terminé, le ramadan est l'occasion de nombreux repas partagés en famille ou avec la communauté, notamment avec les plus pauvres[32]. Des plats spécifiques, sucrés ou salés, sont confectionnés pendant cette période, notamment certaines pâtisseries qu'on ne mange pas le reste de l'année, par exemple le qatayef au Moyen-Orient[33]. Traditionnellement, la rupture du jeûne se fait chaque jour en consommant d'abord des dattes[32].

Fidèles accomplissant les tarawih dans la cour de la Grande Mosquée de Kairouan (Tunisie) durant le ramadan 2012.

Aspects socio-économiques

Lanternes ramadanèsques au Caire, Égypte.

Si le ramadan est un temps particulier de dévotion, il s'agit aussi d'un temps à forte dimension communautaire[34] accompagné par certains excès. Associé aux fêtes dans l'esprit des non-musulmans, le terme ramadan a même été, par altération, transformé à la fin du XIXe siècle, en ramdam, qui signifie « grand bruit » ou « vacarme »[2]. En effet, la rupture du jeûne est une occasion de festivité, ce qui augmente les dépenses alimentaires des ménages égyptiens de 50 à 100 % en Égypte[35], de 30 % en France[36] tandis que l'essentiel de la nourriture achetée est jetée sans être consommée[35]. Ce mois peut s'accompagner d'un marketing particulier[37]. Cette surconsommation s'accompagne d'une augmentation des maladies cardio-vasculaires et du système digestif[35], d'infarctus ou d'AVC[38].

Certaines activités comme la prostitution augmentent statistiquement pendant le mois de ramadan[39]. Ainsi, selon un article repris dans Courrier international, la prostitution, en َAlgérie, augmente pendant cette période de plus de 200 % (article de 2009)[40]. Il faut noter que certaines prostituées choisissent pourtant de ne pas travailler durant le ramadan[41].

Le ramadan peut aussi entraîner une baisse de la productivité en raison de congés maladie, absentéisme, etc.[40]. Si ce recul est complexe à identifier pour des questions de report de projet, le manque à gagner pour les pays à forte pratique serait de 20 %. Cette baisse est en partie compensée par le regain de la consommation[42].

Dès le XIXe siècle, selon l'historien François Georgeon, les risques de débordements liés à « la nécessité de laisser la population se défouler » sont reconnus et pris en compte par les autorités ottomanes. Si des violences importantes ne sont pas particulièrement connues à cette occasion, les nuisances liées aux loisirs et les tapages sont bien attestés[43]. La violence  qui résulte de la tension liée à la fatigue et au jeûne mais aussi de la volonté de certains musulmans d'imposer une pratique religieuse[44]  est toujours attestée dans certains pays musulmans[45] : « Chaque année pendant le ramadan, les rixes deviennent monnaie courante dans les rues du Maroc. Et il arrive qu'elles se terminent mal. »[46]. Selon une étude menée en 2005 sur la violence en Arabie saoudite durant le mois de ramadan, les agressions diminuent et les vols augmentent de manière peu significative. La seule différence marquante est dans la baisse des crimes liés à l'alcool[47].

Selon le géopolitologue Frédéric Encel, la période du ramadan est une période propice pour des raisons symboliques pour le combat et les attentats[48],[49]. En 2016, l'organisation terroriste État islamique demande d’être particulièrement actif pendant cette période, vantant le djihad et le martyre[50]. Selon Thomas Hegghammer, mourir en martyr pendant le ramadan, ou le jour de Laylat al-Qadr, semble important pour leurs biographes. « Il semblerait que la croyance à la valeur du martyre pendant le ramadan ait affecté les modes de recrutement de Saoudiens pour l’Irak »[51].

Le mois de ramadan est aussi la période de l'année où les chaînes de télévision arabes réalisent les meilleures audiences, notamment aux heures de grande écoute, aux alentours de l'iftar. Si le choix des programmes est crucial pour les chaînes arabes, c'est parce que les recettes publicitaires grimpent à une vitesse folle pendant ce mois. Ainsi, selon Ipsos, un spot publicitaire sur MBC, chaîne de télévision panarabe d'origine saoudienne émettant depuis Dubaï, coûte 12 104 dollars pendant le ramadan contre 4 450 dollars le reste de l'année, soit trois fois plus que son prix initial[52].

Notes et références

  1. Ramadan sur le site de l'Encyclopædia Universalis
  2. Définitions lexicographiques et étymologiques de « ramadan » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le ).
  3. « Entrée « ramadan » », sur Dictionnaires Larousse de français en ligne, Larousse (consulté le ).
  4. Georgeon 2009, p. 8, § 4.
  5. Coran, II, 185.
  6. Georgeon 2009, p. 8, § 5.
  7. Georgeon 2009.
  8. Akram Belkaid, « Ramadan », OrientXXI, .
  9. « Entrée « ramadan » », sur Encyclopédies Larousse en ligne, Larousse (consulté le ).
  10. Georgeon 2009, p. 9, § 9.
  11. Georgeon 2009, p. 8, § 2.
  12. Plessner.
  13. Blois, F. C. de, Dalen, B. van, Humphreys, R. S., Marίn, Manuela, Lambton, Ann K. S., Woodhead, Christine, Ali, M. Athar, Hunwick, J. O., G. S. P. Freeman-Grenville, I. Proudfoot et al., “Taʾrīk̲h̲”, Encyclopédie de l’Islam.
  14. (en) Dates selon le calendrier d'Umm al-Qura saoudien
  15. "Calendrier Islamique 1435".
  16. Ramadan, "http://www.le-ramadan.com/", consulté le .
  17. La date de début du ramadan 2016 fixée au lundi 6 juin en France, consulté le .
  18. Calendrier islamique 1439, consulté le .
  19. (en) Questions sur le ramadan (Ramadan Awareness Campaign).
  20. (en) Observation du croissant de lune (Comité pour l'observation du croissant).
  21. (en)Neal Robinson, Islam: A Concise Introduction,  éd. Curzon Press, Londres, 1996.
  22. Payne-Smith (ed.), Thesaurus Syriacus, Tome 2, , p. 4075.
  23. Luxenberg Chr., Weihnachten im Koran. dans Streit um den Koran, Die Luxenberg Debatte: Standpunkte und Hintergründe, Berlin, 2004, p. 35-41.
  24. Selon Louis Gardet (La Cité musulmane, Paris, Vrin, 1969, p. 83) ce type de zakât se rattache plutôt à l'école châfi'ite.
  25. D. Falcioni, « Conceptions et pratiques du don en Islam », Revue du MAUSS, 2012/1 (n° 39), p. 443-464.
  26. « Ramadan » (version du 2 septembre 2008 sur l'Internet Archive), sur Microsoft Encarta, .
  27. Gardet 2016.
  28. Campo 2009, p. 580-581.
  29. Campo 2009, p. 580.
  30. Campo 2009, p. 581.
  31. Louis GARDET, « RAMADAN », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL :http://www.universalis.fr/encyclopedie/ramadan/
  32. « Les traditions culinaires durant le ramadan », sur RFI, (consulté le )
  33. (en) « The Ramadan Experience in Egypt »
  34. « Le ramadan séduit de plus en plus les jeunes », sur Le Figaro (consulté le ).
  35. Abdel-Moneim Said, « Les excès du ramadan », sur courrierinternational.com, (consulté le ).
  36. « "Le panier moyen d'une famille qui fait le ramadan augmente de 30 %" », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  37. « Le ramadan, un vrai business », sur Le Figaro (consulté le ).
  38. « Jeûne du ramadan : les conséquences sur la santé et les précautions à prendre », sur La Dépêche (consulté le ).
  39. « Jours de ramadan à Tétouan », Le Monde, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  40. « Le ramadan entraîne-t-il une baisse de la productivité ? », sur Courrier international, (consulté le ).
  41. « Un prédicateur bahreïni veut remettre les prostituées tunisiennes dans le droit chemin », sur France 24, (consulté le ).
  42. « Le ramadan a-t-il un impact économique? », sur 20 minutes, (consulté le ).
  43. Fariba Adelkhah, François Georgeon, Ramadan et politique, p. 24-25.
  44. « Une serveuse agressée à Nice, parce qu'elle servait de l'alcool lors du ramadan ? », sur L'Express (consulté le ).
  45. « Casablanca, capitale du crime pendant Ramadan », sur Bladi (consulté le ).
  46. « Le premier jour du ramadan a été sanglant au Maroc », sur Al Huffington Post Maghreb (consulté le ).
  47. (en) Hattab Ben Thawab Al-Sobaye, « The effect of Ramadan on crime rates in Saudi Arabia » [PDF], sur Naif Arab University for Social Sciences, .
  48. Frédéric Encel, « Pour les islamistes, c'est pendant le ramadan qu'il faut frapper », sur BFMTV (consulté le ).
  49. « Le Ramadan, période de paix ? », sur Deutsche Welle, (consulté le ).
  50. Céline Hussonnois Alaya, « Nouvelles menaces de Daech : le ramadan, période à risques pour les attentats », sur Métronews, (consulté le ).
  51. Thomas Hegghammer, « Combattants saoudiens en Irak : modes de radicalisation et de recrutement », Cultures & Conflits, no 64, , p. 111–126 (ISSN 1157-996X, DOI 10.4000/conflits.2128, lire en ligne, consulté le )
  52. Merwane Mehadji, « Ramadan : le mois où le monde musulman regarde le plus la télévision », sur TVMag, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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