Raid sur Gênes

Le raid sur Gênes désigne une bataille navale entre la Royal Navy et la marine révolutionnaire française qui s'est déroulée dans le port de Gênes le  : une escadre britannique capture deux tartanes et une frégate française malgré la neutralité du port, et massacre l'équipage de cette dernière.

Raid sur Gênes
Massacre de l'équipage de la Modeste dans le port de Gênes, par les Anglais, de Nicolas Ozanne.
Informations générales
Date
Lieu Port de Gênes
Issue Victoire britannique
Belligérants
 Grande-Bretagne République française
Commandants
 Royal Navy :  Marine de la République : inconnu
Forces en présence
2 navires de ligne :

1 brick :

1 frégate : 2 tartanes
Pertes
Aucune45 morts, plusieurs blessés[1]

Guerres de la Révolution française

Coordonnées 44° 25′ nord, 8° 56′ est
Géolocalisation sur la carte : Ligurie
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Europe

Contexte

Après la Révolution française, les guerres de la Révolution française éclatent. Les forces britanniques font le siège de Toulon en accord avec les fédéralistes, et les forces navales françaises se réfugient dans des ports neutres tout autour de la mer Méditerranée, comme le font les frégates Modeste à Gênes et Impérieuse à Livourne. Les Britanniques, soucieux de la menace que posent ces navires français, envoient une escadre aux ordres du contre-amiral John Gell (en) afin de neutraliser la menace.

Déroulement

Le , l'escadre arrive à Gênes et trouve la frégate Modeste et deux tartanes dans le port. Trois navires britanniques arment des chaloupes chargées d'aborder les navires français, malgré la neutralité du port italien. Les équipages français résistent, mais les Britanniques réussissent à capturer les trois navires sans subir aucune perte : ils massacrent l'équipage de la frégate, tuant 47 hommes. Le reste de l'équipage réussit à fuir à la nage[1].

Conséquences

La faction républicaine étant fortement présente à Gênes, cette action ne reste pas sans conséquences : la république de Gênes rompt ses relations diplomatiques avec l'Empire britannique et 5 000 hommes de troupes autrichiens destinés à les soutenir dans le siège de Toulon ne peuvent embarquer. Le , un assaut républicain final permet de déloger les forces alliées de Toulon.

Notes et références

Références

  1. Roche 2005, p. 312.

Bibliographie utilisée

  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1 : 1671-1870, (ISBN 978-2-9525917-0-6).

Pour aller plus loin

Articles connexes

Bibliographie indicative

  • (en) David Chandler, Dictionary of the Napoleonic Wars, Ware (Hertfordshire), Wordsworth Military Library, (1re éd. 1993), 569 p. (ISBN 978-1-84022-203-6).
  • (en) William Laird Clowes, The Royal Navy, A History from the Earliest Times to 1900, Volume IV, Chatham Publishing, (1re éd. 1900) (ISBN 1-86176-013-2).
  • (en) Robert Gardiner, Nelson Against Napoleon : from the Nile to Copenhague, 1798-1801, Londres, Caxton Editions, (1re éd. 1996), 192 p. (ISBN 1-86176-026-4).
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