Révolution affective

Le terme de révolution affective est avancé par Sander et Scherer en 2014 pour désigner une période qui débute en plein cœur des années 1980 et qui succède à ce que l'on appelle la Révolution cognitive dans les années 1960.

Ce tournant affectif, qu’une analyse historique attribue à un essor des travaux sur les émotions en psychologie (Deluermoz, Fureix, Mazurel et Oualdi, 2013 ; Rimé, 2016), ne doit pas tant à la découverte des émotions elles-mêmes qu’à la découverte du rôle central et fonctionnel qu’elles jouent dans les conduites humaines (Damasio, 1995). En effet, les processus affectifs et émotionnels, selon ce qu’en fait l’individu, assurent différentes fonctions au niveau individuel et au niveau interindividuel ou social. Sur ce dernier point, on sait désormais que l’expression affective et émotionnelle influence les émotions, cognitions et comportements d’autrui et favorise l’affiliation ou au contraire la distanciation (Fischer et Manstead, 2008 ; Frijda et Mesquita, 1994 ; Keltner et Haidt, 1999).[1]

Notes et références

  1. Mael Virat et Catherine Lenzi, « La place des émotions dans le travail socio-éducatif », Sociétés et jeunesse en difficulté, , p. 1 (lire en ligne)
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