Réseau environnement santé

Le Réseau Environnement Santé (« RES ») est une association fondée en 2009 pour mener des actions dans le domaine de la santé environnementale. Le RES vise notamment à limiter l’exposition de la population aux perturbateurs endocriniens. Le réseau regroupe des ONG, des associations de professionnels de santé, de scientifiques et de malades ainsi que des adhérents individuels.[1]

Le RES a été à l’initiative de la Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens (SNPE), actée en 2014 et confirmée en 2019[2], avec l’objectif principal de « réduire l’exposition de la population »[3]. L'association a également été l'instigatrice de l’interdiction du Bisphénol A dans les biberons en France[4], puis dans l’ensemble de l’Union Européenne. Par des campagnes de communication et de plaidoyer telles que la campagne « Villes et Territoires Sans Perturbateurs Endocriniens [5]», dont plusieurs régions[6] et villes[7]^,[8]^,[9] ont signé la charte, le RES vise à mobiliser les collectivités territoriales avec l’objectif de mettre la Santé Environnementale au cœur des politiques publiques[10]^,[11].

Fondé et présidé par le chimiste et toxicologue André Cicolella, le RES organise régulièrement des colloques avec des associations de malades (thyroïdie[12], infertilité , AVC-Jeunes[13], obésité, …), pour mettre dans le débat public les données scientifiques montrant la réalité concrète de l’ épidémie mondiale de maladies chroniques (obésité, diabète, HTA et pathologies cardio-vasculaires, etc.), ainsi que différents sujets thématiques (petite enfance, normes dans les eaux, habitat/urbanisme, …)[14].