Rémy Goalard

Rémy Goalard, né le à Soustons et mort pour la France à Villenave-d'Ornon le , est un joueur français de rugby à XV qui évolue au poste de troisième ligne. Il joue au sein de l'effectif du club français de l'AS Soustons de 1918 à 1938. Il entre dans la résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Rémy Goalard

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Fiche d'identité
Naissance
à Soustons (France)
Décès
à Villenave-d'Ornon (France)
Poste troisième ligne
Carrière en junior
PériodeÉquipe 
1918-19??AS Soustons
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
19??-1938AS Soustons


Carrière d'entraîneur
PériodeÉquipe 
1938-1939AS Soustons

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.

Biographie

Jeunesse

Rémy Goalard est le fils de Pierre et Marie Pinsolle[1]. Alors âgé de 13 ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate, ses trois frères sont mobilisés. Deux d'entre eux décèdent lors du conflit, alors que le troisième revient gravement affaibli et malade[2].

Carrière sportive

Rémy Goalard intègre en 1918 l'école de rugby de l'AS Soustons, club de rugby à XV de sa ville natale[2], évoluant au poste de troisième ligne[1]. Il exerce dans sa vie extra-sportive le métier d'ouvrier forestier. En 1927, il est appelé à disputer au sein d'une sélection du comité Côte basque-Landes une rencontre contre les Māori de Nouvelle-Zélande à Bayonne. Il arrête sa carrière de joueur en 1938, avant d'entraîner le club[2].

Seconde Guerre mondiale

À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, Goalard rejoint son unité militaire avant d'être démobilisé en [2]. En 1942, il intègre le mouvement Libération-Nord de la résistance intérieure française, en tant qu'agent de liaison et de renseignements ; il est sous-lieutenant de l'Armée secrète, puis dans les Forces françaises de l'intérieur[2],[1]. Le , il est en première ligne dans le secteur de la pointe de Grave, en tant que chef de section de la compagnie Doussy dans le corps franc Léon des Landes[2],[1]. Le , il participe au combat de Montalivet[3], au cours duquel il est grièvement blessé par des éclats d'obus de mortier ; évacué vers l'hôpital Robert-Piqué de Villenave-d'Ornon, Goalard meurt de ses blessures le lendemain, le [2],[1],[4]

Le stade de Soustons construit en 1938 porte le nom de Rémy Goalard en sa mémoire[1], alors qu'une stèle à son nom y est inaugurée en 2015[2].

Décorations

Rémy Goalard est cité à l'ordre de l'armée le , à l'ordre de la division le . Il obtient à titre posthume la Croix de guerre 1939-1945 avec palme et étoile d'argent. Il est nommé au grade de chevalier de la Légion d'honneur le [2].

Notes et références

  1. « Goalard Rémy », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
  2. I. Ch., « Une stèle pour ne pas oublier Rémy Goalard », sur www.sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
  3. Dominique Lormier, La Libération de la France, jour après jour : juin 1944 - mai 1945, Le Cherche midi, , 237 p. (ISBN 978-2-7491-2787-3, lire en ligne), p. 31
  4. Gilbert Dupau, Histoire de la Résistance dans les Landes, vol. 321, Orthez, Éditions Gascogne, (ISBN 978-2-914444-52-1 et 2-914444-52-4, lire en ligne).

Liens externes

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