Régiment de Pondichéry

Création et différentes dénominations

Mestres de camp et colonels

Historique des garnisons, combats et batailles du régiment

Origines

Ce régiment, fut créé par ordonnance royale du avec une partie de la légion de l'Ile-de-France qui se trouvait à Pondichéry sous les ordres de Pierre Jean Baptiste François Xavier Legardeur de Repentigny[2].

Régiment de Pondichéry (1773-1791)

Le régiment de Pondichéry n'est totalement organisé que le .

Guerre d'indépendance des États-Unis

Par ordonnance royale en date du le régiment est réduit à 1 bataillon composé de 10 compagnies, dont une de grenadiers, une de chasseurs et huit de fusiliers[4], qui fut charger de supporter la défense des possessions françaises en Inde, avec quelques compagnies de Cipayes contre les forces Anglaises durant la campagne des Indes dans le cadre Guerre d'indépendance des États-Unis.

Après avoir défendu vaillamment Mahé, le régiment de Pondichéry et deux compagnies de canonniers sont assiégés dans Pondichéry, le , par les troupes de la compagnie des Indes anglaise durant dix semaines.
Dans la capitulation de qui suivit, le , il fut expressément convenu avec le général anglais Munro (en) que le régiment garderait ses drapeaux et serait transporté à l'Ile de France aux frais de Sa Majesté Britannique. Cette capitulation fut finalement violée. Non-seulement le régiment de Pondichéry fut embarqué pour la France, au lieu d'être conduit à l'Ile de France, mais, le , le navire français le Sartines, frété par le gouvernement de Madras pour transporter une partie du corps, ayant été rencontré dans le sud du cap Saint-Vincent par le vaisseau anglais de 50 canons, le Romney, commandé par le capitaine Roddam Home, fut traité en ennemi. En vain, le capitaine du Sartines arbora-t-il le pavillon de cartel, l'Anglais fit l'aveugle et lui envoya plusieurs bordées qui tuèrent le capitaine du Sartines et deux hommes du régiment de Pondichéry. Quand le navire fut près de couler bas, l'Anglais l'abandonna. II faisait quatre pouces d'eau par heure, quand il parvint le à mouiller dans la rade de Cadix.

Le régiment de Pondichéry se rembarqua pour l'Inde en 1780 sur la flotte du comte du Chilleau.

Par ordonnance royale du , la 3e légion des Volontaires-étrangers de la Marine[5] et la compagnie établie à la suite de l'artillerie de l'Isle de France[6] sont supprimées et incorporées dans le régiment de Pondichéry pour former le 2e bataillon[7].

Arrivé en vue de Pondichéry en février 1782, il prit terre et contribua, dans le cadre des guerres du Mysore, avec le régiment d'Austrasie à la prise de Gondelour et au siège de Trinquemalé, et en 1783 à la défense de Gondelour.

A la paix, le régiment reprit possession de Pondichéry et des autres établissements français de l'Inde.

En février 1791, le régiment de Pondichéry n'arrivant pas a recruter, le 2e bataillon est incorporé dans le 1er bataillon pour le compléter[8].

107e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Pondichéry (1791-1793)

Par décret rendu par l'Assemblée nationale constituante, le , tous les régiments et bataillons coloniaux des régiments du Cap, de Pondichéry, d'Île de France, de la Martinique, de la Guadeloupe, Port-au-Prince et de l'Île de Bourbon, prendront les numéros 106, 107, 108, 109, 110 et 111. Il leur sera envoyé les drapeaux décrétés pour les régiments de ligne[9].

Guerres de la Révolution française - Guerre de la première Coalition

A la fin de , pendant la guerre de la Première Coalition, durant les guerres de la Révolution française, une armée anglaise, composée de 5 000 soldats européens et de 17 000 Cipayes vint mettre le siège devant Pondichéry. Cette ville résista pendant quarante et un jours de tranchée ouverte. Elle se rendit le , et les 570 hommes qui restaient encore du régiment de Pondichéry demeurèrent prisonniers de guerre et les 2 bataillons de cipayes Français furent licenciés.

Il n'est pas besoin de dire que les 189e et 190e demi-brigade que devait former le régiment de Pondichéry n'ont jamais existé. Ainsi disparaît pour toujours le 107e régiment d'infanterie ci-devant Pondichéry, partageant le sort de tous ces vieux régiments qui depuis deux siècles avaient défendu si intrépidement la patrie contre toutes les coalitions.

Bibliographie

Notes et références

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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