Quesnoy-sur-Deûle

Quesnoy-sur-Deûle est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Quesnoy.

Quesnoy-sur-Deûle

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Rose-Marie Hallynck
2020-2026
Code postal 59890
Code commune 59482
Démographie
Gentilé Quesnoysiens
Population
municipale
6 814 hab. (2018 )
Densité 475 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 42′ 47″ nord, 3° 00′ 01″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 21 m
Superficie 14,36 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lambersart
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nord
Quesnoy-sur-Deûle
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Quesnoy-sur-Deûle
Géolocalisation sur la carte : France
Quesnoy-sur-Deûle
Géolocalisation sur la carte : France
Quesnoy-sur-Deûle
Liens
Site web quesnoysurdeule.fr

    Géographie

    Quesnoy-sur-Deûle dans son canton et son arrondissement.

    Sur l'ex-route nationale 49 (devenue en 2006 la route départementale 949), Quesnoy-sur-Deûle doit son nom au passage de la Deûle qui coupe la ville en deux.

    Située à 12 kilomètres de Lille, à 6 kilomètres de la frontière belge et à 4 kilomètres de la rocade nord-ouest, cette ville présente à la fois les attraits de la ville et de la campagne.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Quesnoy-sur-Deûle
    Deûlémont Comines Linselles
    Wambrechies
    Frelinghien Verlinghem

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 683 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 833,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Quesnoy-sur-Deûle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[17] et 1 043 862 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,9 %), zones urbanisées (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Attestations anciennes : Caisnoit 1132[24], De Kaisneto 1138[25].

    Du vieux picard caisnoi « chênaie », issu du bas latin cassinetu ou cassanetu[26], du bas latin d'origine gauloise cassanus ou cassinus (peut-être influencé par fraxinus, frêne), suivi du suffixe latin -etum désignant un « lieu planté d'arbres appartenant à la même espèce » et qui a évolué en -oit> -oy en picard, alors qu'ailleurs dans le domaine d'oïl, il a généralement donné -ay (> français moderne -aie, d'une forme féminine -aye. cf. chênaie).

    Homonymie avec le Quesnoy, etc.

    Héraldique

    Les armes de Quesnoy-sur-Deûle se blasonnent ainsi : « Échiqueté d'or et de gueules. ». Le Blason de la ville reprend les armes des seigneurs de Quesnoy lez Peruwelz (B), (il y a donc erreur de famille lors de leur choix au XIXe siècle), accompagnées de la croix de guerre accordée en 1920, comme à la majorité des villes du secteur, à cause des destructions et des pertes qu'elles ont subies.

    Histoire

    Quesnoy-sur-Deûle est située à l'écart des grandes voies gallo-romaines et médiévales[27], mais sur l'unique route reliant Lille à Comines, sa voisine.

    On ignore la date exacte de création du bourg ou village, mais il est cité par une bulle papale du publiée par Célestin II, qui confirme la donation par Simon (évêque de Tournai) de l'autel du Quesnoy au Chapitre de Saint-Pierre, de Lille (ce territoire relève du Diocèse de Tournai du Ve siècle au Concordat)[27].

    En 1230, les Seigneurs de Quesnoy sont cités dans les lettres de fondation de l'abbaye de Marquette[27]. Le village est nommé Kezenet ou Kiezenet en flamand, la langue parlée dans la région.

    La famille de/du Quesnoy reste seigneur du lieu jusqu'à la fin du XIVe siècle puis la seigneurie passe par achat au comte de Flandre puis par donation au chapitre St Pierre de Lille (1425), par échange à Guy Guillebaut (1429) et enfin par succession aux d'Oignies (vers 1446), aux Mailly (vers 1572) puis aux Croÿ (1768).

    Le , sont données à Vecca, en Castille, des lettres de chevalerie pour Louis de Mailly (Maison de Mailly), seigneur de Quesnoy-sur-Deûle[28]. Le , des lettres de Madrid érigent en marquisat (titre de marquis) la terre et seigneurie du Quesnoy en faveur de Philippe de Mailly, seigneur du Quesnoy, descendant en ligne directe de la très ancienne et très noble famille de Mailly qui compte dans ses rangs plusieurs chevaliers des ordres de France, un grand pannetier, un grand chambellan de ce royaume et Gilles de Mailly qui portait le heaume de guerre aux funérailles du comte de Flandre Louis de Male[29].

    Jusqu'au XVIIIe siècle, Quesnoy souffre des pillages des armées françaises aux XIIIe et XVIe siècles ; château et église sont brûlés en 1579. Quesnoy doit son essor à la Deûle où pas moins de 2 400 bateaux passent par an. Dès le XIXe siècle, au village rural s'ajoutent de nombreuses industries (lin, huileries, brasseries, distilleries, sucrerie, tannerie…). Elles apportent une prospérité économique.

    De par sa position, Quesnoy a souffert des guerres, notamment celle de 1914-1918 durant laquelle la ville est détruite à 95 %. La population, qui déplore 45 morts civils, est évacuée vers des communes moins exposées en mai-, et ne reviendra pas entièrement après la guerre, d'où le long creux qui apparaît dans l'histogramme démographique. On loge la population dans des logements provisoires appelés « tonneaux » en raison de leur forme. Le , Charles Reibel, ministre des régions libérées, vient se rendre compte de la situation lors d'une visite[30].

    La ville, chef-lieu du canton jusqu'à la réforme de 2015, appartient à la communauté urbaine de Lille depuis 1966 et s'est jumelée en 1990 à Swisttal-Buschhoven en Allemagne.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1800 Auguste Ghesquière    
    1800 1820 Jean Guillard    
    1820 1827 Bauduin Fauvarque    
    1827 1839 Alexandre Lepercq    
    1839 1862 Charles Fretin-Vrambout   Conseiller d'arrondissement
    1863 1881 Louis D'Halluin    
    1882 1882 Jean Coget    
    1882 1885 Jean Dervaux    
    1885 1904 Charles Bodé    
    1904 1920 Jean Vandermersch    
    1920 1926 Paul Lepercq    
    1926 1930 Jules Chailly    
    1930 1940 Maurice Dervaux    
    1940 1945 René Gadenne    
    1945 1971 Albert Walquemanne    
    1971 1972 Géry Crépel    
    1972 1989 Jacques Grave    
    1989 2014 Roger Lefebvre DVG Professeur
    En cours Rose-Marie Hallynck SE Assistante sociale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

    En 2018, la commune comptait 6 814 habitants[Note 7], en diminution de 1,46 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 6724 0024 0814 2964 2094 2074 2334 1844 238
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 3174 4464 5124 6605 0145 0515 0645 3285 254
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 0405 0455 1212 5333 4003 5883 5033 7203 990
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4 1064 5884 8105 4275 7756 3806 8936 9676 969
    2017 2018 - - - - - - -
    6 7586 814-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Quesnoy-sur-Deûle en 2007 en pourcentage[35].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,4 
    4,1 
    75 à 89 ans
    7,6 
    9,6 
    60 à 74 ans
    11,1 
    20,4 
    45 à 59 ans
    18,7 
    22,3 
    30 à 44 ans
    22,8 
    18,6 
    15 à 29 ans
    18,1 
    24,8 
    0 à 14 ans
    21,4 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[36].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Jumelages

    •  Swisttal (Allemagne). Depuis plus de 25 ans Quesnoy entretient des rapports avec Buschhoven, une commune proche de Bonn. Les contacts avaient d'abord été établis entre leurs corps de pompiers et musiciens. En 1990 un jumelage officiel est scellé. Entretemps, Buschhoven est rattachée au regroupement de dix communes de la vallée de la Swist qui a pris le nom de Swisttal. Situées à 380 km l'une de l'autre, les communes échangent principalement entre municipalités par le biais d'un voyage annuel de micro-délégations, dans un sens les années paires et dans l'autre les années impaires.
    Jumelages et partenariats de Quesnoy-sur-Deûle.
    VillePaysPériode
    Swisttal[37]Allemagnedepuis

    Lieux et monuments

    De style néo-flamand, la mairie a été créée par l'architecte Lepercq. Le bâtiment est doté de pignons à pas de moineaux (en escaliers), fronton circulaire, clochetons, et utilisation de la brique et de la pierre. Dans le hall, se trouvait précédemment la maquette d'un château construit au XVIe siècle pour protéger la cité et la campagne environnante qui a été détruit après la Révolution française[38]. Depuis l'an 2000, un carillon situé sur la façade sonne à chaque heure les notes de "l'eau vive" de Guy Béart, en référence à la vallée de la Deûle.

    Redevenu l'axe majeur de la cité à la fin du XXe siècle, assaini, bordé de chemins réservés aux piétons, cyclistes et cavaliers, il est très fréquenté dès qu'il fait beau. Il bénéficie d'une halte nautique pour la plaisance, et d'une rampe de mise à l'eau pour la pratique du canoé-kayak. Le trafic commercial est en hausse, et, en 2012, plusieurs dizaines de péniches passent à Quesnoy chaque jour. Le gabarit, déjà porté à 1 500 tonnes, devrait passer à 3 000 tonnes d'ici quelques années. Une modification de l'écluse de Quesnoy pour en accroître la capacité de passage est étudiée par Voies Navigables de France.

    Élaboré avec LMCU, cet écoquartier se construit peu à peu et ce jusqu’en 2023 (sur 11 hectares classés en ZAC[40]). Il concerne le site dit de « L'Ange gardien », urbanisable depuis 40 ans, et autrefois utilisé par l'usine linière VAN ROBAEYS, près du centre-ville[39] ; Outre 343 logements dont 30 % en locatif social, il prévoit des commerces, services et équipements publics sur 5,2 hectares construits, le reste étant consacré aux infrastructures urbaines (dont places, zones de rencontre et de convivialité, voiries bordées de noues) (et à 2,2 ha d'espaces verts (bois, jardins familiaux, prairie), aussi desservies par des liaisons douces piétonnes et cyclistes[39]. La zone dite de prairie, proche de la Deûle a « vocation à s’intégrer dans la trame verte et à être reprise en gestion par l'« Espace Naturel Lille Métropole » (ENLM) ». Les premiers habitants se sont installés en 2017.

    Édifices Chrétiens

    • Église Saint-Michel (XXe siècle) L'église d'origine sera reconstruite au XIXe siècle par Charles Leroy, architecte lillois de la cathédrale Notre-Dame de la Treille. Cette église sera détruite durant la Grande Guerre en 1917 pour être reconstruite en 1932 dans l'état où nous la connaissons actuellement.
    • Statue de Saint Michel - Érigée en 1900 par les paroissiens pour marquer le nouveau siècle.  Rénovée en 2000.
    • Chapelle de l'Ange Gardien -  Située au chemin de l'Ange Gardien, une chapelle existe à cet endroit dès 1817.  Elle est reconstruite après la Première Guerre mondiale. Elle a été incendiée le .
    • Chapelle Marie Notre Mère - Située chemin du Loup.
    • Chapelle Notre-Dame des Affligés - Située chemin des patards, elle a été reconstruite en 1925.
    • Chapelle Notre-Dame des Champs - Aussi nommée "chapelle du château des Bois".  Édifiée en 1863 par la famille Crépel et dédiée à la Bonne Mort.  Endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, elle est restaurée à cette époque par Mr Robert Crépel qui la dédie à Notre-Dame des Champs.
    • Chapelle Notre-Dame de Délivrance - Construite en 1820 par la veuve Rouzé.  Reconstruite en 1914 par Monsieur Paul Lepercq-Gruyelle. Elle est détruite pendant la première guerre mondiale puis rebâtie par Mr Paul Lepercq en 1924.  Rénovée successivement en 1945 puis en 2004 par les anciens combattants.
    • Chapelle Notre-Dame des Victoires - Située Route de Linselles.  Reconstruite en 1904.
    • Chapelle Notre-Dame des Victoires - située rue du Maréchal Foch, connue aussi sous le nom de chapelle Wagnon.
    • Chapelle de la Vierge Mère - Située rue du Quai.  Elle a été construite en 1904 par la famille Lehouck-Warlop, détruite pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite en 1923.
    • Chapelle Notre-Dame du Bon Secours - Aussi nommée "Chapelle Wauquiez".  Construite en 1838.
    • Chapelle Saint Joseph - Aussi nommée chapelle du Cœur Joyeux.  Elle a été construite en 1874 en mémoire de Jean-Jacques Lutun, détruite pendant la Première Guerre mondiale, reconstruite en 1924 et rénovée en 1992.

    Galerie d'images

    Personnalités liées à la commune

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Roubaix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Quesnoy-sur-Deûle et Roubaix », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Roubaix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Quesnoy-sur-Deûle et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Kiezenet (en Flamand) Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 552. Liste Quesnay-Guesnon.
    25. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume I, Librairie Droz 1990. p. 270.
    26. A. Dauzat et Ch. Rostaing, Op. cité.
    27. Fretin C (1855) Notes historiques touchant Quesnoy-sur-Deule. Lefebvre-Ducrocq (avec Google Books).
    28. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 176, lire en ligne
    29. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 318, lire en ligne.
    30. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 42
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    35. « Évolution et structure de la population à Quesnoy-sur-Deûle en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    36. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    37. « Quesnoy-sur-Deûle: trois cent quarante-neuf kilomètres en vélo pour fêter les 25 ans du jumelage avec Swisttal », La Voix du Nord,  : « Ce jeudi 23 cyclistes accompagnés de trois véhicules d’intendance (et de leurs conducteurs) sont partis à 8h de la place pour rejoindre leur ville jumelle allemande depuis 25 ans, Swisttal. »
    38. . Cette maquette se trouve désormais dans un autre bâtiment municipal : le Château. À la Révolution, le château fut réquisitionné et transformé en prison. Fortement dégradé, il fut ensuite vendu à un marchand de matériaux qui le détruisit pour vendre les briques et les pierres.
    39. Projet été présenté au conseil municipal du 7 février 2014 (compte rendu)
    40. Délibération no 11 C 0084 DU 1er juillet 2011, par laquelle le Conseil de Communauté crée la « ZAC de l’Ange gardien » sur la commune de Quesnoy sur Deûle

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Charles Fretin, Notes historiques touchant Quesnoy-sur-Deûle, Lille : Lefebvre-Ducrocq, 1855. Texte en ligne disponible sur NordNum
    • Fretin C (1855) Notes historiques touchant Quesnoy-sur-Deule. Lefebvre-Ducrocq (avec Google Books).
    • Quesnoy-sur-Deûle, Par nos rues et chemins. Ville de Quesnoy-sur-Deûle, 2004, (ISBN 2-9522694-0-8)
    • Lefebvre R., Quesnoy-sur-Deûle dans la deuxième Guerre Mondiale, Quesnoy et son histoire, 2019 (ISBN 979-10-699-3256-2)
    • Lefebvre R., Quesnoy-sur-Deûle & ses maires au 19ème siècle, Quesnoy et son histoire, 2020 (ISBN 978-29-574-2210-4)

    Articles connexes

    Liens externes

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