Quartier de Belleville

Le quartier de Belleville est le 77e quartier administratif de Paris situé dans le 20e arrondissement.

Pour les articles homonymes, voir Belleville.

Quartier de Belleville

Le parc de Belleville et la vue sur Paris
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Ville Paris
Arrondissement municipal 20e
Démographie
Population 35 605 hab. (2016 [1])
Densité 44 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 26″ nord, 2° 23′ 07″ est
Superficie 80,7 ha = 0,807 km2
Transport
Métro
Localisation
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Quartier de Belleville
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Quartier de Belleville

    Dans les représentations des Parisiens, le « quartier de Belleville » est plus vaste. Il recouvre le territoire de l'ancienne commune de Belleville, qui était située de part et d'autre de l'actuelle rue de Belleville, à cheval sur les 10e, 11e, 19e et 20e arrondissements de la ville de Paris.

    Limites du quartier

    Belleville, 2021

    Administrativement, le quartier de Belleville est limité aujourd’hui par l’axe des rues de Belleville, Pixérécourt, de Ménilmontant, et du boulevard de Belleville. Les limites du quartier administratif actuel ne correspondent cependant pas à celles de l'ancienne commune de Belleville, annexée par Paris en 1860, qui s'étendait sur la moitié nord de l'actuel 20e arrondissement, mais aussi sur la moitié sud de l'actuel 19e arrondissement. On parle souvent, encore aujourd'hui, du quartier de Belleville en désignant non seulement le quartier administratif, mais aussi le secteur qui correspond approximativement aux limites de l'ancienne commune, ainsi que des rues proches des 10e et 11e arrondissements situées dans le faubourg du Temple.

    Par ailleurs, le territoire du conseil de quartier de Belleville 20e, est légèrement moins étendu que le quartier administratif du même nom. Sa limite à l'Est épousait la rue des Pyrénées jusqu'en quand la mairie du 20e arrondissement a décidé d'étendre le territoire du conseil de quartier de Belleville jusqu'à la rue de Pelleport, transférant une partie du territoire du conseil de quartier Pelleport–Télégraphe–Saint-Fargeau vers celui de Belleville.

    Historique

    Il faut remonter aux temps mérovingiens pour constater l’existence d’habitants sur ces hauteurs, que l’on nommait alors « Savies ». Plusieurs établissements religieux s’en partageaient la possession : les abbayes de Saint-Maur et de Saint-Magloire, d’abord ; plus tard, l’église Saint-Merri, le prieuré Saint-Martin-des-Champs, celui de Saint-Lazare, la maison du Temple. Ils y avaient un autre intérêt que d’agrandir leur domaine : l’eau a toujours été rare à Paris, et la colline de Savies offrait l’avantage de contenir plusieurs sources captables.[réf. nécessaire] Au 42, rue des Cascades, face à la rue de Savies, se trouve un vestige de ces captages, le regard Saint-Martin[2].

    À partir du XIIIe siècle, le nom de Savies est remplacé par celui de Poitronville. Une hypothèse serait que sans doute Poitron était le nom — fort roturier — d’un propriétaire du lieu. Au XVIe siècle commence à apparaître la dénomination actuelle, Belleville, toujours accompagnée alors du qualificatif : « sur sablon », pour la distinguer des nombreuses localités qui se décernaient un pareil brevet de beauté. Belleville — tout court — devient le nom usuel à dater du XVIIIe siècle.[réf. nécessaire]

    La barrière de Belleville.

    Pendant dix ans, de 1790 à 1800, Belleville fut chef-lieu de canton avant de devenir une commune du canton de Pantin jusqu’à l’annexion à Paris en 1860[3].

    Trois barrières s’y ouvraient dans le mur d’enceinte qui tomba en 1860 : la barrière de Belleville, à l’entrée de la rue du même nom ; la barrière de l’Orillon, devant la rue qui reçut en 1867 le nom de Ramponneau, le fameux cabaretier de la Courtille ; enfin, la barrière des Trois-Couronnes, du nom que portait alors la section supérieure de la rue d'Angoulême-du-Temple.[réf. nécessaire]

    La barrière de Belleville marquait jadis la séparation entre la « basse Courtille » dans Paris et la « haute Courtille » située juste à l'extérieur de la ville. La haute Courtille, connue simplement comme « la Courtille » était le lieu d'un très fameux regroupement de guinguettes. De la Courtille, à partir de 1822 et durant une quarantaine d'années, partait le matin du mercredi des Cendres la parade carnavalesque de la descente de la Courtille. Elle fut un évènement célèbre du Carnaval de Paris.

    Reparu en 1998, le cortège carnavalesque de la Promenade du Bœuf Gras emprunte chaque année depuis 1999 une partie du parcours de la descente de la Courtille.

    Tissu urbain de Belleville

    Héritage du XIXe siècle

    La rue de Belleville en 1910.
    On voit au premier plan le tramway funiculaire de Belleville qui circula de 1891 à 1924.
    La rue de Belleville vers 1900, avec la rue de la Villette à gauche, et l'église St-Jean-Baptiste au fond.
    La rue de Belleville, vers l'ouest, en 2009.

    En 1817 la quartier de Belleville est utilisé pour y construire des montagnes russes solidaires de la voie.

    Le tissu urbain le plus ancien encore existant date de la fin du XIXe siècle. À cette époque, la population ouvrière augmente fortement notamment dans les faubourgs qui entouraient la ville et qui sont inclus dans son périmètre après 1860. Le nouveau tissu urbain est né sur un terrain précédemment cultivé en vignoble. Les parcelles ont d’ailleurs encore aujourd'hui, une forme étroite et profonde, et sont disposées transversalement à la pente du terrain, selon la vieille orientation des vignobles[4].

    L'habitat originel du faubourg est souvent caractérisé par sa mauvaise qualité générale. Une construction effectuée avec des matériaux peu coûteux en est à l'origine. Aussi, le faible entretien apporté par les propriétaires, qui n'avaient pas de ressources suffisantes dans un quartier à tissu social traditionnellement défavorisé, n'a guère contribué à la bonne conservation des édifices.

    Pendant la première moitié du XXe siècle, la densification du quartier étant à son maximum, le mouvement immobilier de Belleville devient très faible, voire inexistant. Ce ralentissement de la construction explique aussi les mauvaises conditions de conservation du quartier au début des années 1960.

    Rénovation des années 1960-1970

    L'année 1952 marque le début des opérations de rénovations urbaines menées par la ville de Paris. Différents îlots insalubres, identifiés dès 1909, font l'objet de vastes programmes d'aménagement. La première série d'opérations de rénovation concerne l'îlot no 4792 (1956-1965), le secteur de Couronnes (achevé à la fin des années 1960) et le secteur du Nouveau Belleville (achevé en 1975)[5].

    L'impact sur le tissu urbain n'est pas négligeable. Le vieux bâti de cette zone était constitué d'immeubles de hauteur variant entre trois et cinq étages, desservis par de petites rues, des cours, des impasses et de multiples jardinets. L'opération d'aménagement a presque entièrement rasé les îlots concernés. Dans le Nouveau Belleville, la hauteur moyenne des immeubles se situe entre dix et quinze étages. Le vieux parcellaire est complètement effacé, les étroits passages sont transformés en de amples allées et les barres et tours façonnent le paysage urbain du quartier. La multitude de petits espaces verts privés se mue en grands jardins collectifs tel le grand parc dit des Hauts de Belleville. Ce parc est aménagé en lieu et place d'un terrain en friche par où le grand écran fit passer en 1956 un petit garçon avec un ballon rouge.

    Une belle terrasse à hauteur de la rue des Envierges, très approximativement à l'emplacement de l'ancien escalier de la rue Vilin (illustrée par les célèbres photos de Willy Ronis) confère une très belle vue sur Paris.

    Opérations des années 1980 et 1990

    Un nouveau programme est conçu au début des années 1970. Il concerne deux îlots : le secteur « Faucheur-Envierges », à l'Est de la rue Piat et le secteur « Palikao », entre les rues Bisson, Belleville, Couronnes et Julien-Lacroix. La rénovation de ces deux îlots devait se faire sur le même principe que celle des îlots précédemment rénovés. Cependant en 1977, la mairie de Paris change en profondeur ses options d'urbanisme. Le nouveau fil directeur d'aménagement et d'urbanisme vise désormais à défendre la fonction résidentielle, opte pour la réhabilitation du parc ancien de logements, prévoit de développer les espaces verts, etc.

    De l'immeuble résidentiel des années 1940 à l'auberge de jeunesse branchée.

    Si le projet « Faucheur-Envierges » a déjà commencé, le projet « Bisson-Palikao » fait, quant à lui, l'objet d'une profonde refonte suivant ces nouveaux principes d'urbanisme. Il est notamment envisagé de conserver les immeubles existants qui ne sont pas trop dégradés. La voirie fait l'objet de quelques améliorations tout en respectant l'ancien tracé. On cherche aussi à maintenir des fonctions économiques similaires, en prévoyant la réinstallation ou l'implantation d'activités industrielles et artisanales emblématiques du quartier. Une nouvelle opération publique d'aménagement, la ZAC, est utilisée. Elle étend désormais son périmètre jusqu'aux abords du nouveau parc envisagé, les jardins de Belleville.

    Exemple de cour réhabilitée pour des ateliers d'art, rue du Faubourg-du-Temple (décembre 2017).

    Le secteur Ramponeau-Belleville, entre la rue Ramponeau, la rue de Belleville et le boulevard de Belleville, fait l'objet de nouveaux projets d'aménagement à la fin des années 1980. Le projet initial, prévoyant de nombreuses démolitions rencontre une forte opposition y compris au sein des services d'urbanisme de la ville. Au moment de la création par la Ville de la ZAC Ramponeau-Belleville, en 1990, le projet présenté est donc moins ambitieux, mais continue à privilégier une opération de rénovation profonde, voire totale du bâti. Si, lors des anciennes opérations, la participation des habitants a été très faible, cette fois une vraie mobilisation générale se crée au sein du quartier, emmenée par une association de quartier, La Bellevilleuse, qui critique fortement les partis pris d'aménagement.

    En 1996, après sept ans de lutte[6], le maire de Paris Jean Tiberi décide de revoir le projet en associant La Bellevilleuse. Dix-huit mois de négociations permettent enfin d'aboutir à un compromis et le vote à l'unanimité par le Conseil de Paris en du nouveau projet. Quatre-vingts pour cent des immeubles ont été sauvés et les habitants relogés en totalité. Les constructions neuves (uniquement des logements sociaux) sont en harmonie avec les bâtiments anciens ; les immeubles anciens sont réhabilités par l'OPAC (logements sociaux) ou subventionnés dans le cadre de l'OPAH.

    Époque contemporaine : un paysage urbain contrasté

    Les rénovations successives, avec notamment la construction d'immeubles de grande taille en béton dans certaines zones, ont créé de forts contrastes paysagers dans le quartier. En effet, dans le bas Belleville, ces immeubles côtoient des maisons faubouriennes et des immeubles de rapport, ainsi que de nombreux ateliers, des ruelles et des passages. Cette organisation conserve la mémoire du double passé de Belleville, rural et ouvrier.

    L'installation récente d'un magasin Sephora sur le boulevard de Belleville n'a pas manqué d'alimenter les polémiques de gentrification du quartier[7]. Cet embourgeoisement urbain se manifeste par une multiplication de bars branchés, d'immeubles de standing et de boutiques bio. On note également une réappropriation des anciennes cours artisanales des faubourgs par des artistes de classes aisées[8]. Ces mutations sociales transforment le paysage urbain du quartier.

    Vie du quartier

    Depuis longtemps, le quartier de Belleville-Ménilmontant est un quartier d'accueil pour migrants. Dès la fin de la guerre de 1914-1918, les premières vagues de migration peuvent être observées : Polonais, Arméniens et Juifs d'Europe centrale[9]. Ces derniers souffrirent particulièrement pendant l'été 1942, lors des grandes rafles organisées conjointement par la police française et la Gestapo. Des rues complètes furent quasiment vidées de leurs habitants : les Vilin, Julien-Lacroix

    À partir de 1950, plusieurs autres vagues d'immigration de la communauté juive tunisienne en font le premier quartier juif de Paris. Aujourd'hui encore, il reste une importante communauté juive de souche orientale. Dans les années 1960, ce sont les communautés maghrébines qui s'y installent.

    Dans les années 1980, une importante communauté asiatique s'y implante. On y trouve de nombreux restaurants et associations ainsi que des magasins de produits chinois. Les dernières décennies, des communautés des Antilles, de l'Afrique subsaharienne et de Chine se sont installés au quartier, particulièrement au bas Belleville.

    Sur un plan économique et déjà depuis 1820, Belleville est un quartier très industrieux avec d'innombrables petites entreprises industrielles et ateliers artisanaux. À l'époque, ces métiers se trouvaient rassemblés par domaines d'activité : petits métiers de Paris, chaussures, habillement, maroquinerie, machines-outils… Cette caractéristique fit de Belleville le premier quartier ouvrier et vit naître les tout premiers syndicats français (chapellerie, métallurgie, etc.)[10].

    Depuis plus de trente ans[11], la vie artistique est très active. On y trouve de nombreux ateliers, et tous les ans, au mois de mai, un week-end de portes ouvertes permet de les découvrir. Par exemple, la rue Denoyez regroupe plusieurs associations d'artistes. Des grapheurs se sont d'ailleurs emparés d'un mur aveugle de la rue pour y exercer leur talent. Les nombreux cinémas de quartier des années 1960 ont presque tous disparu, seul demeurant le MK2 Gambetta[12].

    Un immense marché populaire occupe l'allée centrale du boulevard de Belleville, depuis la station de métro Belleville jusqu'à celle de Ménilmontant. Il s'y tient tous les mardis et vendredis matin.

    Belleville dans la culture

    Chanson

    Graffitis rue Dénoyez (décembre 2017).

    Édith Piaf et Maurice Chevalier ont été les deux plus célèbres personnes nées et ayant vécu à Belleville. Ils incarnent une sorte d'image traditionnelle du titi ou de la môme parisienne.

    Le chanteur Eddy Mitchell, originaire de la place des Fêtes (haut de Belleville), évoque Belleville dans certaines de ces chansons : Nashville ou Belleville, La Dernière Séance, Et la voix d'Elvis, M'man, etc.

    Le chanteur Soan a également écrit, sur son premier album, une chanson en hommage à ce quartier.

    Django Reinhardt séjourna dans le quartier.

    Photographie

    Entre 1930 et jusqu'à la fin des années 1960, Willy Ronis a photographié la vie quotidienne des gens de Belleville. Mais on ne saurait oublier Henri Guérard, natif de Belleville (tout comme son épouse, Eva Gonzalès) et qui a passé son existence à photographier son cher « village » (plus d'un millier de photos).

    Littérature

    Le romancier Daniel Pennac a placé l'action de ses romans dans ce quartier (notamment La Saga Malaussène). Belleville est un quartier que l'on retrouve également dans les romans de Romain Gary comme La Vie devant soi et Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable. En 2019, les rues du quartier de Belleville accueillent les personnages principaux du récit Félix et la Source invisible écrit par Eric-Emmanuel Schmitt.

    Il convient également de citer l'écrivain Georges Perec qui passa les premières années de son enfance rue Vilin, où sa mère avait un salon de coiffure (immortalisé par Willy Ronis et sa célèbre photo des enfants sur l'escalier).

    L'écrivain Clément Lépidis (de son vrai nom Kléanthis Tsélébidis) passa une partie de sa vie à écrire et décrire Belleville, Jo Privat et son bal musette… et combien de plus anonymes, plus simples tel Maurice Arnoult, bottier à Belleville et qui, en 1997, âgé de 89 ans trouvait encore la force d'écrire son métier et son « terroir » bellevillois.

    Cinéma

    L'acteur Guy Marchand a habité Belleville et Odette Laure y passa une grande partie de sa jeunesse.

    Les actions des films Le Ballon rouge, Dernier domicile connu, Comme les autres, Shanghai-Belleville, Casque d'or, Dieu est grand, je suis toute petite, Femme fatale, Jules et Jim, Un p'tit gars de Ménilmontant, L'Écume des jours se déroulent pour tout ou partie à Belleville (les tournages peuvent s’être effectués dans des lieux du quartier, ou ceux-ci avoir été reconstitués ailleurs). La Balance se déroule dans le « milieu » de Belleville.

    La Marcheuse décrit la vie d'une prostituée chinoise qui se prostitue à Belleville.

    Dans Le Flic de Belleville (2018, Rachid Bouchareb), Omar Sy incarne un policier natif du quartier qui décide de partir à Miami pour enquêter sur la mort d'un ami.

    Sport

    Le joueur de football Lassana Diarra est originaire de Belleville.

    Accès

    Le quartier de Belleville est desservi par les stations de métro Pyrénées, Jourdain, Belleville, Couronnes et Ménilmontant. De plus, rien qu'aux alentours du métro Belleville, plusieurs stations Vélib'[13] (par exemple : numéros 10 040 au 10, boulevard de la Villette ; 10 039 au 37, rue Sambre-et-Meuse ; 19 102 au 4, rue de Rampal et 20 041 au 116, boulevard de Belleville) complètent les moyens d'accès. S'y ajoutent plusieurs lignes de bus.

    Notes et références

    1. Population en 2016 Recensement de la population - Base infracommunale (IRIS).
    2. « Regard Saint-Martin », notice no PA00086791, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Belleville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    4. A. Sellali, « Théorie des lotissements. La formation du XXe arrondissement : Belleville et Charonne », J. Lucan (dir.), Paris des faubourgs. Formation, transformation, éditions du Pavillon de l'Arsenal, Paris, 1996, 221 p. (ISBN 978-2708407534), p. 39-53.
    5. « La rénovation de Belleville », sur plateauhassard.blogspot.fr (consulté le ).
    6. Site web de l'association, labellevilleuse.free.fr.
    7. Farid Gueham, « No-go zones : bienvenue à Belleville Hills », Le HuffPost, (lire en ligne, consulté le ).
    8. Anne Clerval, « Les anciennes cours réhabilitées des faubourgs : une forme de gentrification à Paris, Abstract, Resumen », Espaces et sociétés, nos 132-133, , p. 91-106 (ISSN 0014-0481, DOI 10.3917/esp.132.0091, lire en ligne, consulté le ).
    9. Benjamin Schlevin, Juifs de Belleville, Nouvelles Éditions Latines, 1956.
    10. Gérard Jacquemet, Belleville au XIXe siècle. Du faubourg à la ville, Éditions de l'EHESS, coll. « Bibliothèque générale de l'Ecole des hautes études en sciences sociales », 1995, 452 p., (ISBN 978-2713208218).
    11. « Les artistes dans Belleville ».
    12. Selon Daniel Delannoy, entre le 19e, Belleville, la rue de Flandre et le 20e, Ménilmontant, place Gambetta, il y avait une bonne trentaine de cinémas : l’Alcazar, l’Alhambra, l’Améric-Cinéma, le Bagnolet-Pathé, le Bellevue, le Chantilly, le Ciné-Palace, le Cocorico, le Crimée, le Danube, L’Eden Jean-Jaurès, le Féerique-Pathé, le Floréal, le Florida, les Folies-Belleville, le Gambetta, le Ferber, le Mambo appelé aussi le Gambetta-Etoile, le Ménil-Palace, l’Olympic Jean-Jaurès, le Paradis, le Phénix, le Provence, le Pyrénées-Palace, la Renaissance, le Rialto-Flandres, le Riquet, le Secrétan-Palace, le Secrétan-Pathé, le Séverine, le Théâtre de Belleville, les Tourelles, le Zénith, le XXe siècle« Belleville 1950-1970… Paris 19e Retour vers un quartier qui a beaucoup changé… », sur mitchell-city.com, (consulté le ).
    13. « Les stations Vélib' : tout savoir sur un réseau original ! », sur velib.paris.fr (consulté le ).

    Annexes

    Articles connexes

    Bibliographie

    • APUR, « Politique de la rénovation urbaine, la ZAC Belleville », Paris Projet, nos 21-22, 1982.
    • Joseph Bialot, Belleville Blues, éditions Autrement, coll. « Passions complices », 2005, 99 p. (ISBN 978-2746706170).
    • Michel Bloit, Moi, Maurice, bottier à Belleville, éditions L'Harmattan, 1997, 264 p. (ISBN 978-2738419552).
    • Collectif, Belleville, Belleville. Visage d'une planète, éditions Créaphis, 1995, 504 p. (ISBN 978-2907150583).
    • Agnès Deboulet, Roselyne de Villanova (dir.), Belleville. Un quartier populaire entre mythe et réalité, Paris, Créaphis, 2011 (ISBN 9782354280321).
    • Henri Guérard, Regard d'un photographe. Belleville, Ménilmontant, Charonne, éditions de L'Amandier, 2001, 142 p. (ISBN 978-2907649223).
    • Roger-Henri Guerrand, « Souviens-toi de Belleville », L'Histoire, no 247, , p. 28-29.
    • Gérard Jacquemet, Belleville au XIXe siècle. Du faubourg à la ville, Paris, éditions de l’EHESS, 1984.
    • Thierry Jonquet, Jours tranquilles à Belleville, récit, éditions Méréal, 1999.
    • Clément Lépidis, Les Bals à Jo, éditions Le Sémaphore, 1998, 102 p. (ISBN 978-2912283016).
    • Clément Lépidis, Belleville au cœur, éditions Vermet et ACE, 1980 (ISBN 978-2865140022).
    • Clément Lépidis, Des dimanches à Belleville, éditions Vermet et ACE, coll. « Terres d'enfance », 1984, 244 p. (ISBN 978-2866640163).
    • Pierre Monnot, « Rêveries sur le funiculaire de Belleville », Chemins de fer régionaux et tramways, vol. 2010-5, no 341, , p. 10-15 (ISSN 1141-7447).
    • Georges Perec, W ou le souvenir d'enfance, éditions L'Imaginaire-Gallimard, 1993.
    • Benjamin Schlevin, Les Juifs de Belleville, Nouvelles Éditions latines, 1956, 254 p.
    • Patrick Simon, Marie-Antoinette Hily et Deirdre Meintel, « L’invention de l’authenticité : Belleville, quartier juif tunisien », Revue Européenne des Migrations Internationales, vol. 16, no 2 « Fêtes et rituels dans la migration », , p. 9-41 (DOI 10.3406/remi.2000.1725, lire en ligne)
    • Patrick Simon, La Société partagée. Relations interethniques et interclasses dans un quartier en rénovation. Belleville, Paris XXe, thèse en démographie et sciences sociales, EHESS, 1994.
    • Patrick Simon et Claude Tapia, Le Belleville des Juifs tunisiens, éditions Autrement, 2008, 189 p. (ISBN 978-2862607818).
    • Marc Tardieu, Le Bougnat, éditions du Rocher, 2000, 216 p. (ISBN 978-2268034843).
    • Marc Tardieu, Belleville-Apache, éditions Le Sémaphore, 1998, 199 p. (ISBN 978-2912283030).
    • Michèle Viderman, Jean Ramponneau. Parisien de Vignol, éditions L'Harmattan, coll. « Histoire de Paris », 2000, 256 p. (ISBN 978-2738468642).

    Liens externes

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