Puits Amélie

Le puits Amélie est une ancienne mine de potasse exploitée au cours du XXe siècle, située à Wittelsheim dans le Haut-Rhin et la région française du Grand Est. Il porte le nom d'Amélie Zurcher, à l'origine de la découverte de la potasse dans le sous-sol sud-alsacien. Les bâtiments miniers sont rasés au début du XXIe siècle.

Puits Amélie

Le puits Amélie I
Puits Amélie I
Coordonnées 47° 47′ 35″ nord, 7° 14′ 55″ est
Début du fonçage 1908
Mise en service 1910
Arrêt Années 2000
Remblaiement ou serrement Années 2000
Puits Amélie II
Coordonnées 47° 47′ 18″ nord, 7° 14′ 42″ est
Début du fonçage 1911
Mise en service 1912
Arrêt 1950 (extraction)
Années 2000
Remblaiement ou serrement Années 2000
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haut-Rhin
Commune Wittelsheim
Caractéristiques
Compagnie Gewerkschaft Amélie (1908-1910)
Kali Sainte-Thérèse (1910-1924)
MDPA 1924-2000
Ressources Potasse

Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Géolocalisation sur la carte : France

Fonçage

Fonçage du puits Amélie I.

Un sondage est réalisé par la Gewerkschaft Amélie en 1906 à l’emplacement du futur carreau Amélie[1]. Le fonçage du puits Amélie I[2] commence en [3]. Le puits Amélie II[4] est creusé entre 1911 et 1912 à 700 mètres du premier. Les deux puits sont reliés entre eux par les galeries de mines[5]. Amélie II est équipé d'un chevalement métallique construit par la société Humbold[6].

Exploitation

Le puits Amélie II.

L'extraction est arrêtée pendant la Première Guerre mondiale pour ne reprendre qu'en 1920. L'année suivante, un second moteur de marque Brown Boveri est ajouté à la machine d'extraction du puits Amélie II. En 1923, un nouveau bâtiment de recette est construit[5].

Pendant l'entre-deux-guerres, la superficie du carreau Amélie est doublée par l'adjonction d'ateliers de réparation, de magasins, d'un vestiaire, de bureaux et d'une infirmerie, à cela s'ajoute l’agrandissement du hangar de potasse.

Un blockhaus en béton armé est construit sur le carreau de la mine au cours de la Seconde Guerre mondiale, il est par la suite resté sur place. En 1950, le puits Amélie II devient un puits de service. Il accueille alors le nouveau Garage Central de la compagnie dont la construction s'achève en 1952[5].

En 1952, le puits Amélie I reçoit un nouveau chevalement plus moderne de 75 mètres de haut construit par la société Schneider-Heckel. Ce chevalement est renforcé en 1970 : de nouvelles molettes et un nouveau poste de commande sont mis en place[7].

En 1982, le puits Amélie II est approfondi, son chevalement est alors renforcé et la tête remplacée. Une nouvelle machine d'extraction de 40 tonnes est installée avec de nouveaux câbles[5],[6]. Le , le personnel du puits Amélie II compte 5 656 personnes. La cité minière Amélie II est construite à l'est du puits, non loin de Richwiller.

Reconversion

Vue satellite du carreau de la mine Amélie avant démolition.

Après la fermeture, les installations du puits sont progressivement démantelées et démolies. Le chevalement du puits Amélie I est démoli le [8],[V 1]. Le chevalement du second puits est démoli le [9],[V 2].

Notes et références

Références

Vidéos

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • MPDA, La mémoire en partage : 1904-2004 un siècle de potasse en Alsace, . 
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