Psyttalia concolor

Description

L'adulte est un petit insecte long de presque 3,5 mm, de couleur fauve, avec une pigmentation plus obscure sur les antennes, sur les deux côtés de l'abdomen, aux extrémités des pattes postérieures et du pterostigma. Sont bien visibles les longues antennes, composées de 30 articles, et, chez la femelle, la terebra, qui sort postérieurement avec une longueur équivalente à celle de l'abdomen.

Le développement larvaire se fait en trois phases, la dernière correspond à l'empupement. La larve possède des mandibules et est pourvue de deux appendices sur le prothorax. Avant la mue, elle grossit et se recourbe. La larve des stades II et II est hymenoptériforme et, au terme de son développement, elle est trapue et porte des procès spiniformes sur le tégument.

Biologie

Les braconidés sont des endoparasites qui attaquent en premier les stades larvaires de Bactrocera oleae sans interrompre le développement jusqu'à la fin du stade de pupe. La femelle dépose un œuf dans la larve du diptère, en général dans les larves du stade II ou III et le parasite se développe à l'intérieur de l’hôte passant là ses trois stades larvaires[2] et un de pupe. D'autres sources citent par contre quatre stades larvaires[3]. L'empupement a lieu de manière que la tête soit tournée vers la partie antérieure de la pupe de la mouche. Au moment de l'éclosion l'adulte fore le tégument de l'hôte, provoquant sa mort, et par là, celle de la pupe.

Aspects écologiques

Plantes hôtes relais du parasitoïde

Psyttalia concolor est un parasitoïde associé à plusieurs plantes qui servent d'hôtes à des Diptères téphritidés ou autres insectes[4] :

En Italie

L'emploi de l'Opius concolor (Psyttalia) dans la lutte biologique remonte au début du XXe siècle.

En France

Le Centre de recherches de l'INRA de Valbonne a mené des expérimentations en collaboration et avec des financements privés dont on sait qu'ils n'ont pas été suivis.

Les recherches ont redémarré récemment, mais avec Psyttalia lounsbury.

Expérimentations

Références

Notes

  1. voir Wharton&Yoder : Parasitoids of fruit infesting ...
  2. voir Viggiani (1977), pp. 263-265
  3. « Fiche du traitement », Plajasbajocontrol (consulté le ) (In spagnolo).
  4. voir François Warlop (2006)

Liens externes

Bibliographie

  • (it) Gennaro Viggiani, Lotta biologica ed integrata, Naples, Liguori, (ISBN 88-207-0706-3)
  • (it) Gavino Delrio et Andrea Lentini, Difesa: Fitofagi dell'olivo. In Giovanni Bandino & Sandro Dettori (a cura di). Manuale di olivicoltura, Oristano Nuoro, Cagliari, Consorzio Interprovinciale per la Frutticoltura Cagliari, , 229-265 p. (ISBN 88-900601-0-7) (Edition hors commerce).
  • François Warlop, « Limitation des populations de ravageurs de l'olivier par le recours à la lutte biologique par conservation », Cahiers Agricultures, vol. 5, , p. 449-455

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