Pseudonaja textilis

Pseudonaja textilis ou serpent brun est une espèce de serpents de la famille des Elapidae[1].

Pseudonaja textilis
Classification selon ReptileDB
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Reptilia
Sous-classe Lepidosauria
Ordre Squamata
Sous-ordre Serpentes
Infra-ordre Alethinophidia
Famille Elapidae
Genre Pseudonaja

Espèce

Pseudonaja textilis
(Duméril, Bibron & Duméril, 1854)

Synonymes

  • Furina textilis Duméril, Bibron & Duméril, 1854
  • Pseudoelaps superciliosus Fischer, 1856
  • Demansia annulata Günther, 1858
  • Pseudoelaps kubingii Jan, 1859
  • Pseudoelaps sordellii Jan, 1859
  • Pseudoelaps supercilliosus var. beckeri
    Jan, 1863
  • Furina bicucullata McCoy, 1879
  • Cacophis guntheri Steindachner, 1867
  • Pseudonaja ohnoi Wells & Wellington, 1985
  • Pseudonaja elliotti Hoser, 2003

Description

Pseudonaja textilis

Les adultes sont d'un brun uni et peuvent atteindre m de long. Les jeunes ont la tête noire avec une bande plus claire puis une nuque noire. Le ventre a de nombreuses bandes d'un brun rougeâtre. À l'occasion ils peuvent avoir des raies transversales foncées. Ils ont 17 rangées d'écailles au milieu du corps, une écaille anale découpée et 45 à 47 écailles caudales découpées.

Alimentation

Pseudonaja textilis en train de manger un scinque à langue bleue.

Il se nourrit d'œufs et de petits mammifères, principalement de rongeurs comme des rats et des souris mais il peut aussi consommer d'autres reptiles ou des grenouilles.

Reproduction

Il s'accouple au printemps où les mâles s'affrontent pour la possession d'un territoire. Le mâle dominant s'accouplera avec les femelles du territoire et la femelle pondra 10 à 40 œufs à la fin du printemps ou au début de l'été.

Répartition

Aire de répartition de Pseudonaja textilis.

Cette espèce se rencontre en Australie et en Nouvelle-Guinée[2].

En Australie, on le trouve sur toutes les côtes depuis le centre de l'Australie-Occidentale, au Territoire du Nord, au Queensland, en Nouvelle-Galles du Sud, au Victoria et dans l'est de l'Australie-Méridionale. On peut en trouver quelques spécimens dans les zones désertiques du centre de l'île.

En Nouvelle-Guinée, elle se rencontre dans le sud de la province de Papouasie et en région Papouasie.

Il a un habitat très varié : forêts et landes sèches des chaînes côtières ; les savanes, les prairies. On ne le trouve pas dans les forêts tropicales humides et dans les zones de marécages. Il a tendance à s'approcher des maisons et des fermes.

Danger

Le serpent brun est le serpent terrestre le plus venimeux au monde juste après le Taïpan du désert (Oxyuranus microlepidotus), endémique de l'Australie. C'est un serpent qui évite le contact humain mais qui a un venin qui peut être mortel pour l'homme à cause de sa toxicité neurologique (neurotoxine) et hématologique (facteurs de coagulation).

Liste des sous-espèces

Selon Reptarium Reptile Database (19 février 2014)[3] :

Pseudonaja textilis

Étymologie

La sous-espèce Pseudonaja textilis pughi est nommée en l'honneur de Mick Pugh[4].

Notes et références

  1. Reptarium Reptile Database, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. Williams, O'Shea, Daguerre, Pook, Wüster, Hayden, Mcvay, Paiva, Matainaho, Winkel & Austin, 2008 : Origin of the eastern brownsnake, Pseudonaja textilis (Dumeril, Bibron and Dumeril) (Serpentes: Elapidae: Hydrophiinae) in New Guinea: evidence of multiple dispersals from Australia, and comments on the status of Pseudonaja textilis pughi Hoser 2003. Zootaxa, no 1703, p. 47-61 (texte intégral).
  3. Reptarium Reptile Database, consulté le 19 février 2014
  4. Hoser, 2003 : A new subspecies of elapid (Serpentes: Elapidae), from western New Guinea. Crocodilian, vol. 4, no 2, p. 19-22 (texte intégral).

Voir aussi

Publications originales

  • Duméril, Bibron & Duméril, 1854 : Erpétologie générale ou histoire naturelle complète des reptiles. Tome septième. Deuxième partie, p. 781-1536 (texte intégral).
  • Hoser, 2003 : A new subspecies of elapid (Serpentes: Elapidae), from western New Guinea. Crocodilian, vol. 4, no 2, p. 19-22 (texte intégral).

Liens externes

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