Prix Monsieur et Madame Louis-Marin

Le prix Monsieur et Madame Louis-Marin est un prix littéraire français annuel de l’Académie des sciences d’outre-mer, créé en 1976 et « destiné à récompenser un auteur ayant traité des sciences humaines en général et particulièrement l’ethnologie, l’anthropologie et les relations entre les divers peuples du monde »[1].

Ne doit pas être confondu avec le prix M. et Mme Louis-Marin, ancien prix décerné par l'Académie française et le prix Louis-Marin, créé en 1976 à l’initiative de l’Association des écrivains combattants

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Louis Marin, né à Faulx (Meurthe) le et mort à Paris le , est un professeur d'ethnographie, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, et homme politique français, député de Meurthe-et-Moselle de 1905 à 1951. Le , il a épousé Fernande Hartmann[2] à Paris (5e).

Lauréats

  • 1976 : Anne Retel-Laurentin pour Sorcellerie et ordalies : l’épreuve du poison en Afrique noire, essai sur le concept de négritude.
  • 1977 : Louis-Vincent Thomas et René Luneau pour La Terre africaine et ses religions : traditions et changements.
  • 1978 :
    • Gaudio Attilio pour Le dossier du Sahara occidental.
    • Claude Rivière pour Classes et stratifications sociales en Afrique : le cas guinéen.
  • 1979 : Adalbert-Gautier Hamman pour La vie quotidienne en Afrique du Nord au temps de saint Augustin.
  • 1980 : André Louis (1912-1978) pour Nomades d’hier et d’aujourd’hui dans le Sud tunisien.
  • 1981 : Maurice Ahanhanzo Glélé pour Religion, culture et politique en Afrique noire.
  • 1982 :
    • Edmond Bernus (1929-2004) pour Touaregs nigériens : unité culturelle et diversité régionale d’un peuple pasteur.
    • Jean-Yves Blot pour La « Méduse » : chronique d’un naufrage ordinaire.
  • 1983 : Guy Lasserre (dir.) pour Atlas des départements d’outre-mer : la Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane.
  • 1984 : Jacques Germain pour Peuples de la forêt de Guinée.
  • 1985 :
    • Jean Martin (1937-....) pour Comores : quatre îles entre pirates et planteurs.
    • Rita Cordonnier (1953-1992) pour Femmes africaines et commerce : les revendeuses de tissu de la ville de Lomé (Togo).
  • 1986 : Jacques Chevrier pour L’arbre à palabres : essai sur les contes et récits traditionnels d’Afrique noire.
  • 1987 : Jean Monod (1941-....) pour Wora, la déesse cachée.
  • 1988 : Jacqueline Roumeguère-Eberhardt pour Quand le python se déroule.
  • 1990 : Liliane Crété pour La femme au temps de Scarlett, les Américaines au XIXe siècle.
  • 1991 : Frédéric Meyer pour Boutin Vincent-Yves, Colonel d’Empire.
  • 1992 : Tracy Chamoun pour Au nom du père.
  • 1993 : Marianne Cornevin pour Archéologie africaine : à la lumière des découvertes récentes.
  • 1995 : André-Pierre Robert pour Un destin d’Asie, 1918-1926, l’odyssée en Chine d’un diplomate et de sa jeune femme.
  • 1996 : Jacques de Vanssay de pour L’Amérique française, enjeu européen, 1524-1804.
  • 1997 : Jean-Pierre Hassoun pour Hmong du Laos en France, changement social, initiatives et adaptations, de l’autre côté du monde.
  • 1998 : Alain Quella-Villéger pour Pierre Loti, le pèlerin de la planète.
  • 1999 : Roger Pérennès pour La Palestine et la décadence de l’empire Ottoman, 1820-1920.
  • 2000 : Rodolphe Alexandre pour Gaston Monnerville et la Guyane, 1897-1948.
  • 2001 : Nelly Schmidt pour Abolitionnistes de l’esclavage et réformateurs des colonies, 1820-1851 : analyse et documents.
  • 2002 : René Luneau (1932-2020) pour Comprendre l’Afrique : Évangile, modernité, mangeurs d’âme.
  • 2003 : Rodolphe Biffot pour La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.
  • 2004 : Bernard Dumortier pour Atolls de l’atome, Mururoa & Fangataufa.
  • 2005 : Elvire Maurouard pour Les beautés noires de Baudelaire.
  • 2006 : Robert Larin pour Canadiens en Guyane, 1754-1805.
  • 2007 : François Boustani pour La circulation du sang : entre Orient et Occident, l’histoire d’une découverte.
  • 2008 : Charles Frostin (1929-2014) pour Les révoltes blanches à Saint-Domingue aux XVIIe et XVIIIe siècles, Haïti avant 1789.
  • 2009 : Jean-François Solnon pour Le turban et la stambouline : l’Empire ottoman et l’Europe, XIVe-XXe siècle, affrontement et fascination réciproques.
  • 2010 : Jean-Louis Gabin pour L’hindouisme traditionnel et l’interprétation d’Alain Daniélou.
  • 2011 : Anthony Mangeon pour La pensée noire et l’Occident : de la bibliothèque coloniale à Barack Obama.
  • 2012 :
    • Ali Mezghani pour L’État inachevé : la question du droit dans les pays arabes.
    • Naël Georges pour Le droit des minorités : le cas des chrétiens en Orient arabe.
  • 2013 : Séverine Kodjo-Grandvaux pour Philosophies africaines.
  • 2014 : Juliette Bourdin pour Entre porte ouverte et porte fermée, la politique chinoise des États-Unis du XIXe au XXIe siècles.
  • 2015 : Anna Poujeau pour Des monastères en partage : sainteté et pouvoir chez les chrétiens de Syrie.
  • 2016 : Bernard Patary pour L’institution missionnaire en Asie, XIXe-XXe siècles : le Collège général de Penang, un creuset catholique à l’époque coloniale.
  • 2017 : Pierre François Souyri pour Moderne sans être occidental : aux origines du Japon d’aujourd’hui.
  • 2018 :
    • Andrew S. Curran pour L’anatomie de la noirceur : science et esclavage à l’âge des Lumières.
    • Jean-Charles Ducène pour L’Europe et les géographes arabes du Moyen Âge (IXe-XVe siècle) : la grande terre et ses peuples : conceptualisation d’un espace ethnique et politique.
  • 2019 : Julien Monange pour La Légion arabe de 1917 : dans le Hedjaz en guerre.
  • 2020 : Martin Nogueira Ramos pour La foi des ancêtres.

Notes et références

  1. « Prix Monsieur et Madame Louis-Marin », sur Académie des sciences d’outre-mer (consulté le )
  2. « Fernande Hartmann », sur France Archives (consulté le )

Liens externes

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