Prix Auguste-Pavie

Le prix Auguste-Pavie est un prix littéraire français annuel de l’Académie des sciences d’outre-mer, créé en 1983 et « destiné à récompenser un auteur ayant traité de l’Asie, de l’Indochine ou du Pacifique »[1].

Auguste Pavie, né à Dinan le et mort le à Thourie, en Ille-et-Vilaine, est un explorateur, diplomate et haut fonctionnaire français.

Lauréats

  • 1983 :
    • Jean-Luc Kieffer pour Anquetil-Duperron : l’Inde en France au XVIIIe siècle.
    • Jacques Gravereau (1948-....) pour La Chine après l’utopie.
    • Laurence Picq pour Au-delà du Ciel : cinq ans chez les Khmers rouges.
  • 1985 : Constantin Rissov pour Le Dragon enchaîné : de Chiang Kai-Shek à Mao Ze Dong, trente-cinq ans d’intimité avec la Chine.
  • 1986 : Jean-Claude Courdy pour Pacifique… Vous avez dit Pacifique !
  • 1987 : Liliane Jenkins pour  : l’Inde au féminin.
  • 1988 : Esmeralda Luciolli pour Le mur de Bambou : le Cambodge après Pol Pot.
  • 1989 : Jacques Guillermaz pour Une vie pour la Chine : mémoires, 1937-1989.
  • 1990 : Sor Sisavang pour L’enfant de la rizière rouge.
  • 1991 : Richard Sola pour Histoire d’une guerre secrète : 1949-1954, Chine-Birmanie.
  • 1992 : Raphaël Vongsuravatana pour Un jésuite à la cour du Siam.
  • 1993 : Albert-Marie Maurice pour Les Mnong des hauts-plateaux, Centre-Vietnam.
  • 1994 : Frédéric Angleviel pour Les Missions à Wallis et Futuna au XIXe siècle.
  • 1995 : William Dessaint et Avòunado Ngwâma pour Au sud des nuages.
  • 1996 :
    • Isabelle Merle pour Expériences coloniales : la Nouvelle-Calédonie, 1853-1920.
    • Jacqueline Scipion (1925-2017) pour La famille Li ou quatre générations de Français en Chine.
  • 1997 : Édouard Chapuis pour L’adieu aux Thaïs.
  • 1998 : Ursula Gauthier pour Le volcan chinois.
  • 1999 : Guy Brossollet pour Les Français de Shanghaï, 1849-1949.
  • 2000 : Roger Lepelley (1922-....) pour La fin d’un empire : les derniers jours de l’Isle de France et de l’Isle Bonaparte, 1809-1810.
  • 2001 : Christiane d'Ainval pour Les belles heures de l’Indochine française.
  • 2002 : Antoinette Maux-Robert pour La lutte contre le chômage à Vichy, Henri Maux, le juste oublié, 1939-1944.
  • 2003 : Pierre Brocheux pour Hô Chi Minh, du révolutionnaire à l’icône.
  • 2004 : Philippe Grandjean pour L'Indochine face au Japon, 1940-1945, Decoux-de Gaulle, un malentendu fatal.
  • 2005 : Amaury Lorin pour Paul Doumer, gouverneur général de l’Indochine, 1897-1902.
  • 2006 : Bertrand Goy et Jean-Yves Coué pour Jaraï, arts de guerre et de mort chez les montagnards d’Indochine, mémoires françaises.
  • 2007 : Emmanuelle Saada pour Les enfants de la colonie : les métis de l’Empire français entre sujétion et citoyenneté.
  • 2008 : Alexandre Le Merre pour Lieutenant en pays thaï : Indochine 1950-1954.
  • 2009 : Georges Dioque (1937-2016) pour Un colonial, Félix Dioque, 1880-1948, six ans en Guinée, quarante ans en Indochine, de 1898 à 1946.
  • 2010 : Timothy Brook pour Le chapeau de Vermeer : le XVIIe siècle à l’aube de la mondialisation.
  • 2011 : Bernard Brizay pour Shanghai, le Paris de l’Orient.
  • 2012 :
    • Pierre Journoud (1973-....) pour De Gaulle et le Vietnam, 1945-1969, la réconciliation.
    • Pierre-Emmanuel Roux (1979-....) pour La croix, la baleine et le canon : la France face à la Corée au milieu du XIXe siècle.
  • 2013 : Benoît Vermander pour Les jésuites et la Chine : de Matteo Ricci à nos jours.
  • 2014 :
    • Pierre Berthelot (1971-....) pour Le Jourdain entre guerre et paix : approches historiques, géopolitiques et juridiques.
    • Matthieu Séguéla pour Clemenceau ou La tentation du Japon.
  • 2015 : Pierre-Jean Luizard pour Le piège Daech : l’État islamique ou Le retour de l’histoire.
  • 2016 : Abdallah Naaman pour Le Liban : histoire d’une nation inachevée.
  • 2017 :
    • Cristiano Dognini et Ilaria Ramelli pour Les apôtres en Inde : dans la patristique et la littérature sanscrite.
    • Henry Laurens pour L’Orient dans tous ses états.
  • 2018 : Jean-Marc Bonnet-Bidaud pour 4.000 ans d’astronomie chinoise : les officiers célestes.
  • 2019 : Patrice Morlat pour Indochine années vingt. [tome IV], le proconsulat « socialiste » d’Alexandre Varenne : les aléas du réformisme colonial (1925-1928).
  • 2020 : Odile Moreau (historienne de la Turquie) pour L’Empire ottoman au XIXème siècle.

Notes et références

  1. « Prix Auguste-Pavie », sur Académie des sciences d’outre-mer (consulté le )

Liens externes

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