Prieuré Saint-Apollinaire

Le prieuré Saint-Apollinaire est un ancien prieuré bénédictin puis cistercien, aujourd’hui propriété privée sous le nom de « domaine Saint-Apollinaire ». Il situé sur le ban communal de Michelbach-le-Haut en Alsace.

Prieuré Saint-Apollinaire

Les bâtiments du prieuré Saint-Apollinaire dessinés en 1756 par Emmanuel Büchel.
Présentation
Culte Catholique romain
Rattachement Bénédictin
Cistercien
Début de la construction 1140
Géographie
Pays France
Région Alsace
Département Haut-Rhin
Ville Michelbach-le-Haut

Histoire

En 1144, le pape Lucius II prend sous sa protection directe un prieuré bénédictin d'hommes dédié à la Vierge situé à Michelbach. Dans la première moitié du XIIIe siècle celui-ci est occupé par des Bénédictines qui en sont écartées en 1253 au prétexte de vie dissolue. Le couvent revient alors en 1276 à l'abbaye cistercienne de Lucelle qui acquiert le village en 1329 et en reste propriétaire jusqu’en 1789. A partir de 1513 la paroisse est gèréée et desservie par les pères du prieuré.

L'église n’est dédiée à saint Apollinaire qu'en 1334. Afin de valoriser les reliques de ce saint détenues depuis 1179 par l’abbaye de Salem, une des filles de Lucelle, un pèlerinage s’y développe à partir de 1498[1].

Description et architecture

Le monastère, qui n'existe plus, n'est connu que par une vue d'Emmanuel Büchel de 1756 et par un plan de 1780. L'église montre un choeur polygonal à contreforts, une nef légèrement plus large et un campanile à toit en bulbe. Le choeur semble gothique et voûté.

Après la Révolution

En 1792, la statue de saint Apollinaire datée des années 1530/15540 et dont la polychromie et la dorure en ont été restaurées, est transférée dans l'église paroissiale de Michelbach-le-Haut où le pèlerinage subsiste jusque dans la première moitié du XXe siècle.

Les autels du prieuré de Saint-Apollinaire exécutés vers 1735 par Nicolas Delfis, 44° abbé de Lucelle, sont acquis en 1810 par la commune de Folgensbourg pour son église. Le maître-autel est alors amputé d’une partie de son couronnement[2].

Evénements et propriétaires successifs

Bibliographie

  • Gabriel Arnold, Jean-Marie Schelcher, Jean-Claude Marx, Bolleronis ou le Prieuré de Saint-Apollinaire, 1140-1791, Huningue, P. Bieler, impr, 1986, 68 p.
  • René Bornert, Les monastères d’Alsace, t. 5, Monastères de cisterciens et de cisterciennes des origines à la Révolution française, Strasbourg, Éditions du Signe, 2011, p. 566-592.

Notes et références

  1. https://sanctuaires.aibl.fr/fiche/579/saint-apollinaire
  2. http://cp-sourceduprieuré.fr/?page_id=22594
  3. « Notice Beuret - Beurray - Bouret - Burray », sur le site du Centre départemental d’histoire des familles, consulté le 13 février 2016.

Voir aussi

Lien externe

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