Première bataille de Zoumar

La première bataille de Zoumar a lieu lors de la seconde guerre civile irakienne à Zoumar, ville située à 60 km au nord-ouest de Mossoul.

Bataille de Zoumar

Informations générales
Date 1er -
Lieu Zoumar
Issue Victoire de l'État islamique
Belligérants
Peshmergas État islamique
Pertes
14 morts[1]
(le 1er août, selon les peshmergas)		~ 76 à 100 morts[1],[2]
38 prisonniers[1]
(le 1er août, selon les peshmergas)

Seconde guerre civile irakienne

Coordonnées 36° 39′ 27″ nord, 42° 36′ 11″ est
Géolocalisation sur la carte : Irak

Déroulement

Le , les djihadistes de l'État islamique lancent une attaque contre une installation pétrolière et un barrage contrôlés par les peshmergas kurdes du Gouvernement régional du Kurdistan. Pour les djihadistes, la prise du barrage est d'une grande importance car elle leur permettrait de ravitailler Mossoul en électricité[3].

Le combat a lieu à Zoumar, près de Mossoul, le premier jour les Peshmerga ont l'avantage et repoussent le djihadistes[1].

Les pertes sont de 14 tués du côté des Peshmerga selon les déclarations à l'AFP d'un haut officier kurde et d'un responsable de Union patriotique du Kurdistan (UPK). Ce dernier ajoute que les pertes des djihadistes sont d'une centaine de morts et de 38 prisonniers[1].

Les Kurdes entrent ensuite dans la ville de Zoumar mais ils s'en retirent pour permettre à l'armée irakienne d'effectuer des bombardements sur les positions de l'EI[4].

Mais le lendemain, les djihadistes de l'Etat islamique contre-attaquent et prennent le contrôle de la ville à l'issue de combats contre les peshmerga. Le gisement pétrolier d'Aïn Zalah tombe également entre leurs mains[5].

Notes et références
  1. AFP : Irak: 14 membres des forces kurdes tués lors de combats contre des jihadistes
  2. RFI : Irak: violents affrontements entre Kurdes et jihadistes
  3. Le Figaro : Irak : les Kurdes reculent face aux djihadistes
  4. AFP : Irak: plus de 45 personnes tuées par les jihadistes dans des combats
  5. Le Figaro : Irak: l'EI prend deux villes aux Kurdes
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