Prairies des vallées et des contreforts du Montana
Les prairies des vallées et des contreforts du Montana sont une écorégion terrestre nord-américaine du type Prairies, savanes et brousses tempérées du World Wildlife Fund[6]
Écorégion terrestre - Code NA0808[1]
Écozone : | Néarctique |
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Biome : | Prairies, savanes et terres arbustives tempérées |
Superficie[2] : |
81 929 km2 |
---|
min. | max. | |
---|---|---|
Altitude[2] : | 792 m | 2 912 m |
Température[2] : | −13 °C | 22 °C |
Précipitations[2] : | 6 mm | 94 mm |
Espèces végétales[3] : |
1 197 |
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Oiseaux[4] : |
214 |
Mammifères[4] : |
88 |
Squamates[4] : |
18 |
Espèces endémiques[4] : |
0 |
Statut[4] : |
Critique / En danger |
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Aires protégées[5] : |
26,9 % |
Anthropisation[5] : |
26,4 % |
Espèces menacées[5] : |
17 |
Ressources web : |
Localisation
Répartition
Cette écorégion très segmentée occupe la région centrale des rocheuses du Montana et de l'Alberta. Quelques aires disjointes de petite taille du côté ouest ne sont pas représentées sur la carte de répartition[6].
Climat
La température moyenne annuelle est de 3,5 °C. La température estivale moyenne est de 14 °C et la température hivernale moyenne est de −8 °C. Le taux de précipitations annuel est aux environs de 425 mm. Cette écorégion est sous l'influence du Chinook et d'une ombre pluviométrique[6].
Caractéristiques biologiques
Les chiendents et les fétuques sont les herbes les plus abondantes dans les prairies des vallées et des contreforts du Montana. Dans certains secteurs, on retrouve également l'armoise, la danthonie de Parry (Danthonia parryi), le Koeleria, le Geranium viscosissimum, le gaillet, le Thermopsis et le Stipa comata. Les arbres croissent seulement dans les lieux bien abrités le long des cours d'eau. Les kettles des contreforts forment d'abondants marais et zones humides[6].
Conservation
On estime qu'environ 25 % de ces prairies sont toujours intactes. L'agriculture, l'élevage, le drainage des milieux humides et l'invasion d'espèces végétales exotiques sont les principales causes de perturbation. Les développements résidentiels récents sont aussi devenus une menace pour cette écorégion[6].
Notes et références
- (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
- (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
- (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) « Montana Valley and Foothill grasslands (NA0808) », World Wildlife Fund,
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