Préhy

Préhy est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Préhy

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté de communes Chablis, Villages et Terroirs
Maire
Mandat
Marc Schaller
2020-2026
Code postal 89800
Code commune 89315
Démographie
Population
municipale
151 hab. (2018 )
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 34″ nord, 3° 45′ 31″ est
Altitude Min. 152 m
Max. 312 m
Superficie 14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auxerre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chablis
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Préhy
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Préhy
Géolocalisation sur la carte : France
Préhy
Géolocalisation sur la carte : France
Préhy

    Géographie

    Préhy est à 18 km à l'est d'Auxerre (19,7 par Saint-Bris-le-Vineux).

    L'autoroute A6 l'autoroute du soleil ») passe à 2 km à l'ouest du village. La sortie n° 20 « Venoy - Auxerre-sud » en est à environ 12 km au nord-ouest[1].

    Il n'y a aucun cours d'eau sur la commune, sauf une exception. La limite sud-est avec Chemilly-sur-Serein et à l'est avec Chichée, est très proche du ru de Vaucharme, affluent du Serein qu'il rejoint à Chablis environ 5 km plus au nord ; cette limite, sur environ 35 m, est marquée par le ru.

    C'est peu en termes de quantité d'eau. Mais des cours d'eau ont malgré tout entaillé le paysage. Le point le plus bas sur la commune est à l'est, là où elle effleure la vallée du ru de Vaucharme qui coule, ici, à environ 155 m d'altitude. La forêt domaniale de Préhy, sur la commune, couvre largement tout le coteau ouest du ru. Le point le plus haut est aussi celui le plus à l'ouest, proche du village qui se trouve très décentré vers l'ouest par rapport au territoire communal[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Préhy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,7 %), forêts (34 %), cultures permanentes (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Il y avait une église Saint-Pierre à Préhy. Possession de l'évêché d'Auxerre jusqu'au Xe siècle, l'évêque Héribert (demi-frère du duc des Francs Hugues le Grand) en fait don avec dix autres églises à l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre après que Saint Mayeul a rétabli la règle monastique à Saint-Germain[9]. Cette donation est confirmée par le pape Eugène III en 1152[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1838   Marceau[11]    
             
    mars 2008   Marc Schaller[12]    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2018, la commune comptait 151 habitants[Note 3], en augmentation de 5,59 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    245247263321222227223216218
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    227232230226217198218210208
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    185200184157150145148117117
    1962 1968 1999 2004 2009 2014 2018 - -
    125131145130132148151--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Des peintures sont encore présentes sur les murs représentant le "mal des ardents". La fontaine du Tau, dans le bas du village, était réputée pour soigner ce mal.

    Le GRP « Restif de la Bretonne » traverse la commune[1].

    Personnalités liées à la commune

    • Hector Albert Deffaix, né le à Préhy, fut un grand négociant en vins et spiritueux à Gallardon (Eure-et-Loir)[réf. nécessaire].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Préhy sur la carte interactive de geoportail.fr. Couche « Limites administratives » activée. Vous pouvez moduler la transparence des couches dans le menu « Ma sélection de données » et en ajouter d'autres depuis le menu « Catalogue de données ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auxerre », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Jean Lebeuf, Mémoire concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre, vol. 1, , 544 p. (présentation en ligne), p. 245.
    10. Vaast-Barthélemy Henry, Mémoires historiques sur la ville de Seignelay, département de l'Yonne, depuis sa fondation au VIIIe siècle, jusqu'en 1830 ; précédés de recherches sur l'état du pays au temps des Gaulois et des Romains ; et suivie d'une notice historique sur les communes environnantes, avec les principales pièces justificatives, vol. 1, Avallon, Éd. Comynet, , 369 p. (présentation en ligne), p. 138.
    11. Annuaire historique du département de L'Yonne
    12. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 31 décembre 2013.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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