Prédictions pour décembre 2012

Les prédictions pour décembre 2012 sont plusieurs annonces de grands changements ou d'événements cataclysmiques pour le [1],[2],[3],[4]. Cette date, qui marque à l'origine la fin des 5 125 années d'un cycle du compte long du calendrier maya, a été interprétée par certains comme la fin définitive de ce calendrier.

Détail de la stèle de La Mojarra comportant une date en compte long.
Cet article concerne les prédictions pour décembre 2012. Pour l'année, voir 2012. Pour le film, voir 2012 (film).

L'interprétation New Age de cette transition postule que cette date était censée marquer le début d'une nouvelle ère au cours de laquelle la Terre et ses habitants devaient connaître une transformation spirituelle ou physique radicale[5]. Selon d'autres, le 21 décembre 2012 marquait la fin du monde ou une catastrophe similaire. Parmi les différents scénarios évoqués, on peut citer un maximum du cycle solaire ou une collision de la Terre avec un trou noir, un objet géocroiseur ou l'hypothétique planète Nibiru.

Au fur et à mesure que ces prédictions ont été médiatisées, de plus en plus de spécialistes de diverses disciplines ont expliqué en quoi ces annonces de changements reposaient sur des informations erronées ou des hypothèses irrationnelles. Les mayanistes ont avancé que des prédictions concernant une catastrophe n'ont été trouvées dans aucun codex maya existant et que l'idée de la « fin » du compte long du calendrier maya en 2012 était une mauvaise interprétation de l'histoire et de la culture maya[3],[6],[7],[8]. Les astronomes ont qualifié ces prédictions de pseudo-science et ont fait remarquer qu'elles étaient contredites par de simples observations astronomiques[9].

Compte long du calendrier mésoaméricain

Décembre 2012 marquerait la fin d'un baktun, une unité de temps employée dans le compte long du calendrier mésoaméricain qui était utilisé en Amérique centrale avant l'arrivée des Européens. S'il est probable que le compte long ait été inventé par les Olmèques[10], il est devenu indissociable de la civilisation maya dont la période classique s'étendit du IIIe au IXe siècle ap. J.-C.[11]. L'écriture maya a été largement déchiffrée[12] et un corpus de leurs écrits datant d'avant la conquête espagnole nous est parvenu.

À la différence de la roue calendaire de 52 ans toujours utilisée de nos jours par les Mayas, le compte long était linéaire plutôt que cyclique et mesurait le temps à l'aide d'un système basé sur des unités de 20 : 20 jours font un uinal, 18 uinals (360 jours) font un tun, 20 tuns font un katun et 20 katuns (144 000 jours ou environ 394 ans) font un baktun. Ainsi la date maya du 8.3.2.10.15 représente 8 baktuns, 3 katuns, 2 tuns, 10 uinals et 15 jours[13],[14].

Apocalypse

Le plus ancien manuscrit du Popol Vuh datant de 1701.

Il existe une forte tradition d'« âges du monde » dans la littérature maya, mais les documents ont été déformés, ouvrant la voie à de nombreuses interprétations[15]. Selon le Popol Vuh, une compilation des mythes de la cosmogonie du peuple Quiché, nous sommes actuellement dans le quatrième monde[16]. Le Popol Vuh décrit les créations divines de trois mondes ayant échoué, suivies par celle d'un quatrième monde créé avec succès. C'est dans ce monde que l'humanité fut placée. Dans le compte long maya, l'ancien monde se termina après 13 baktuns, soit environ 5 125 années[17][a]. La « date zéro »[b] du compte long marquant la fin du troisième monde et le début du quatrième monde a été située à une date correspondant au 11 août 3114 av. J.-C. dans le calendrier grégorien proleptique[18][c]. Cela signifie que le quatrième monde atteindra la fin de son 13e baktun ou la date maya du 13.0.0.0.0 le 21 décembre 2012[1][c]. En 1957, la mayaniste et astronome Maud Worcester Makemson écrivit que l'« achèvement de la Grande Période de 13 baktuns aurait été d'une importance extrême pour les Mayas »[19]. En 1966, Michael D. Coe écrivit dans The Maya qu'il « y a une suggestion ... que l'Armageddon frapperait les peuples dégénérés du monde et toute la création le dernier jour du 13e [baktun]. Par conséquent ... notre univers actuel [serait] annihilé [en décembre 2012][d] lorsque le Grand Cycle du Compte Long atteindra son terme[20]. »

Associations antérieures

Les premières associations des croyances Mayas avec les dates eschatologiques par les Européens remontent à l'époque de Christophe Colomb qui rédigeait un ouvrage intitulé Libro de las profecias durant son voyage en 1502 lorsqu'il entendit parler pour la première fois des « Maia » à Guanaja, une île au nord de la côte du Honduras[21]. Influencé par les écrits de l'évêque Pierre d'Ailly, Colomb croyait que sa découverte des terres « les plus éloignées » (et par extension des Mayas) était prophétisée et aboutirait à l'Apocalypse. Les peurs de la fin du monde étaient répandues durant les premières années de la conquête espagnole en références aux prédictions astrologiques concernant un second Déluge pour l'année 1524[21].

Au début des années 1900, le spécialiste allemand Ernst Förstemann interpréta la dernière page du codex de Dresde comme une représentation de la fin du monde lors d'un déluge cataclysmique. Il fit référence à la « destruction du monde », à l'« apocalypse » et à la « fin du monde » mais il n'évoque pas le 13e baktun ou 2012 et il n'est pas certain qu'il faisait référence à un événement futur[22]. Ses idées furent reprises par l'archéologue Sylvanus Morley[23], qui paraphrasa directement Förstemann et ajouta ses propres embellissements en écrivant : « Finalement, sur la dernière page du manuscrit est représentée la Fin du Monde ... Ici, en effet, est représenté en images l'engloutissement final » sous la forme d'un Déluge. Ces commentaires furent ensuite repris dans le livre de Morley The Ancient Maya dont la première édition fut publiée en 1946[21].

Objections de l'histoire

L'interprétation de Michael D. Coe sur un éventuel Armageddon fut reprise par d'autres spécialistes jusqu'au début des années 1990[24]. En revanche, des recherches ultérieures avancent que si la fin du 13e baktun serait peut-être un moment de célébrations[3], elle ne marque pas la fin du calendrier[25]. Le mayaniste Mark Van Stone déclare qu'« il n'y a rien dans les prophéties mayas, aztèques ou mésoaméricaines qui suggère qu'ils prophétisaient un changement soudain ou massif quelconque en 2012 » ; et que « la notion d'un « Grand Cycle » arrivant à son terme est une invention purement moderne »[26]. En 1990, les mayanistes Linda Schele et David Freidel pensent que les Mayas « ne considéraient pas cela comme la fin de la création comme beaucoup l'ont suggéré »[27]. Susan Milbrath, conservatrice du département de l'art et de l'archéologie latino-américaine au Florida Museum of Natural History déclara : « nous n'avons aucun document ou connaissance qui suggère que les Mayas pensaient que le monde arriverait à un terme » en 2012[3]. Pour Sandra Noble, directrice de la Fondation pour la Promotion des Études Mésoaméricaines, les prédictions pour 2012 sont « une invention complète et une opportunité pour de nombreuses personnes d'en tirer profit »[3]. « Il y aura un autre cycle » déclara E. Wyllys Andrews V, directeur de l'institut de recherche sur l'Amérique centrale de l'université Tulane. « Nous savons que les Mayas pensaient qu'il y en avait eu un avant celui-ci et cela implique qu'ils étaient à l'aise avec l'idée d'un autre après celui-ci[28]. ».

Découverte sur le site de Xultún

Une découverte en mars 2010 de peintures murales, de hiéroglyphes et du plus ancien calendrier lunaire maya (1 200 ans) sur le site de Xultún, révélés en mai 2012 par Science, est venu par ailleurs contredire la date de décembre 2012 comme fin du monde, voire d'un cycle[29], les murs étant couverts de calculs allant au-delà de cette date, certains jusqu'à 7 000 ans[30].

Références mayas à un 13e baktun

On ne connaît finalement pas bien l'importance que les Mayas attribuaient au 13e baktun[31]. La plupart des inscriptions mayas de la période classique sont purement historiques et ne présentent aucune prédiction[31]. Deux éléments du corpus classique maya font cependant référence à un 13e baktun : le monument 6 du site de Tortuguero et l'escalier hiéroglyphique 12 de La Corona.

Tortuguero

Le site de Tortuguero situé à l'extrême-sud de Tabasco au Mexique date du VIIe siècle et comprend une série d'inscriptions principalement en l'honneur du dirigeant de l'époque Bahlam Ajaw. Une inscription sur le monument 6 du site de Tortuguero est la seule mention connue du 13e baktun. Elle a été partiellement déchiffrée ; Sven Gronemeyer et Barbara MacLeod ont donné cette traduction :

tzuhtzjo:m uy-u:xlaju:n pik
chan ajaw u:x uni:w
uhto:m il[?]
ye'ni/ye:n bolon yokte'
ta chak joyaj

Il sera achevé le 13e b'ak'tun.
C'est le 4 Ajaw 3 K'ank'in
et il se produira une 'vue'[?].
C'est la représentation de B'olon-Yokte'
dans une grande « cérémonie d'investiture »[32].

On sait très peu de choses sur le dieu Bolon Yokte'. Selon un article des mayanistes Markus Eberl et Christian Prager publié dans le British Anthropological Reports, son nom est composé des éléments « neuf », 'OK-te' (dont la signification est inconnue), et de « dieu ». Les confusions dans les inscriptions de la période classique suggèrent que le nom était déjà ancien et étranger aux scribes contemporains[33]. Il apparaît également dans des inscriptions à Palenque, Usumacinta et La Mar comme un dieu de la guerre et des enfers. Sur une stèle maya, il est représenté avec une corde autour du cou et sur une autre avec un sac d'encens signifiant tous deux un sacrifice pour achever un cycle d'années[34].

En se basant sur l'observation des rituels mayas modernes, Gronemeyer et MacLeod avancent que la stèle fait référence à une célébration dans laquelle une personne représentant Bolon Yokte' K'uh était habillée des costumes traditionnels et paradait autour du site[35],[36]. Ils remarquent que l'association de Bolon Yokte' K'uh avec le 13e baktun semble être si importante sur cette inscription qu'elle supplante des fêtes plus typiques comme l'« érection de stèles, l'utilisation de l'encens » et ainsi de suite. Ils avancent encore que cet événement était effectivement prévu pour 2012 et non pour le VIIe siècle[37]. Cependant, le mayaniste Stephen Houston conteste cette idée en avançant que les dates futures des inscriptions mayas étaient simplement utilisées pour créer des parallèles avec des événements contemporains et que les mots de la stèle décrivent une scène contemporaine plutôt que future[38].

La Corona

En avril-mai 2012, une équipe d'archéologues a découvert des inscriptions jusque-là inconnues sur un escalier du site de La Corona au Guatemala. L’inscription, située sur ce qui est appelé l'escalier hiéroglyphique 12, décrit l'installation d'une cour royale à Calakmul en 635 et compare l’achèvement alors récent de 13 k'atuns avec l’achèvement futur du 13e b'ak'tun. Elle ne comporte cependant aucune spéculation ou prophétie sur cet événement[39].

Dates situées après le 13e baktun

Pyramide des inscriptions de Palenque

Les inscriptions mayas mentionnent occasionnellement des événements futurs ou des commémorations qui auront lieu bien après la fin du 13e baktun. La plupart sont données sous la forme de « dates de distances » : des dates du compte long données avec des nombres additionnels appelés nombres de distance, qui associées forment une date future. Sur le panneau occidental de la pyramide des inscriptions à Palenque, une section se projette jusqu'à la 80e roue calendaire de 52 ans à partir du couronnement du souverain K'inich Janaab' Pakal Ier. L'accession au trône de Pakal eut lieu le 9.9.2.4.8 équivalent au 27 juillet 615 dans le calendrier grégorien proleptique. L'inscription commence avec la date de naissance de Pakal le 9.8.9.13.0 (24 mars 603) et lui ajoute le nombre de distance 10.11.10.5.8[40] ce qui aboutit au 21 octobre 4772, plus de 4 000 ans après le règne de Pakal[26],[40],[41].

De même, la stèle 1 de Cobá donne la date 13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.0.0.0.0 ou 20 unités au-dessus du baktun, ce qui la situe soit 4,134105 × 1028 (41 octillion) d'années dans le futur[27] ou à une distance égale dans le passé[42]. Cette date est 3 quintillion de fois plus grande que l'âge de l'univers estimé par les cosmologistes.

Croyances New Age

Diverses affirmations au sujet de l'année 2012 sont issues d'interprétations par le New Age de la spiritualité des anciens Mayas[4],[43]. L'archéoastronome Anthony Aveni avance que si l'idée d'« équilibrer le cosmos » était importante dans la littérature maya, les prédictions pour 2012 ne sont pas issues de ces traditions mais liées à des concepts américains tels que ceux du mouvement New Age, du millénarisme et des croyances en un savoir secret[44]. Les thèmes courants rencontrés dans la littérature sur 2012 incluent la « méfiance envers la culture occidentale dominante », l'idée d'une évolution spirituelle et la possibilité de mener le monde dans un Nouvel Âge par l'exemplarité individuelle ou une conscience collective plus élevée. L'objectif général de cette littérature n'est pas d'avertir d'une catastrophe imminente mais d'« encourager des sympathies contre-culturelles et finalement un activisme 'spirituel' et socio-politique[2] ». Aveni, qui a étudié les communautés New Age ainsi que celles du SETI, décrit les scénarios pour 2012 comme le produit d'une société « déconnectée » : « Incapables de trouver les réponses spirituelles aux grandes questions de la vie en nous-mêmes, nous nous tournons vers des entités très éloignées dans l'espace ou le temps qui seraient en possession d'une connaissance supérieure[45] ».

Origines

En 1975, la fin du 13e baktun commença à devenir le sujet de spéculations de nombreux auteurs New Age qui avancèrent qu'elle correspondrait à une « transformation globale de la conscience ». Dans Mexico Mystique: The Coming Sixth Age of Consciousness, Frank Waters lia la date originale de Coe du 24 décembre 2011[d] à l'astronomie et les prophéties des Hopis[46] tandis que José Argüelles (dans The Transformative Vision)[47] et Terence McKenna (dans The Invisible Landscape)[48],[49] discutèrent de la signification de l'année 2012 sans donner un jour précis. C'est seulement en 1983, avec la publication par Robert Sharer de la table révisée de la corrélation des dates dans la 4e édition de The Ancient Maya[d] de Morley que la date du 21 décembre 2012 a commencé à faire consensus dans ce milieu. En 1987, l'année où il organisa la cérémonie de la convergence harmonique, Argüelles utilisa la date du 21 décembre 2012 dans The Mayan Factor: Path Beyond Technology[50],[51]. Il avança que le 13 août -3113, la Terre commença un passage à travers un « rayon de synchronisation galactique » émanant du centre galactique qui durerait 5 200 tuns (cycles mayas de 360 jours chacun) et que ce rayon permettrait une « synchronisation totale » et un « entraînement galactique » des individus « connectés à la batterie électromagnétique de la Terre » le 13.0.0.0.0 (21 décembre 2012). Il croyait que les Mayas avaient calé leur calendrier pour qu'il corresponde à ce phénomène[52]. Aveni a rejeté l'ensemble de ces hypothèses[53].

Alignement galactique

Il n'existe aucun événement astronomique significatif lié à la date de départ du compte long[54]. Cependant, la date supposée de sa fin a été associée à des phénomènes astronomiques par la littérature ésotérique, fringe et New Age en s'appuyant sur l'astrologie. Le plus proéminent de ces évènements est le concept d'« alignement galactique ».

Précession

Depuis la Terre, le Soleil semble traverser le ciel à travers les douze constellations du zodiaque.

Dans le système solaire, les planètes et le Soleil se situent approximativement au sein du même plan appelé plan de l'écliptique. Depuis notre perspective terrestre, l'écliptique est la course prise par le Soleil dans le ciel au cours d'une année. Les treize constellations situées sur ce chemin font partie du zodiaque et le Soleil les traverse annuellement l'une après l'autre. De plus, au cours du temps, le cycle annuel du Soleil semble changer très lentement d'un degré vers l'arrière tous les 72 ans ou d'une constellation tous les 2 160 ans. Ce mouvement rétrograde appelé précession des équinoxes est provoqué par l'oscillation de l'axe de la Terre qui peut être comparée à la façon dont l'axe d'une toupie oscille lorsqu'elle ralentit[55]. Sur une période de 25 800 années, appelée Grande Année, le Point vernal (équinoxe de printemps) réalise un circuit complet de 360° vers l'arrière à travers le zodiaque[55]. Dans les traditions astrologiques occidentales, la précession est mesurée à partir de l'équinoxe de printemps de l'hémisphère nord, le point où le Soleil est exactement entre son point le plus haut et le plus bas dans le ciel à midi. Actuellement[Quand ?], le Soleil, dans sa position à l'équinoxe du printemps, se trouve dans la constellation des Poissons et se déplace vers la constellation du Verseau. Cela marque la fin de l'une des ères astrologiques (l'ère des Poissons) et le début d'une autre (l'ère du Verseau)[56]. Ce passage d'une constellation à une autre revêt une signification particulière dans le New Age depuis le livre de 1981 de Marilyn Ferguson, Les Enfants Du Verseau qui fut une des bibles de ce courant spiritualiste.

De manière similaire, la position du Soleil au solstice d'hiver, son point le plus bas, est actuellement dans la constellation du Sagittaire, l'une des deux constellations dans laquelle le zodiaque intersecte la Voie lactée[57]. Chaque année, au solstice d'hiver, le Soleil et la Voie lactée semblent, depuis la Terre, être alignés et chaque année la précession entraine un léger changement de la position du Soleil dans la Voie lactée. Étant donné que la Voie lactée mesure entre 10° et 20° de large, il faut entre 700 et 1 400 ans au Soleil pour précessionner au travers[58]. Ce dernier se trouve actuellement au milieu de la Voie lactée et coupe l'équateur galactique[59].

Un alignement annonciateur d'une transition spirituelle

La Voie lactée près de la constellation du Cygne montrant la zone du grand rift (à droite) que les Mayas appelaient Xibalba be ou « route noire ».

Les spéculations mystiques concernant la précession des équinoxes et la proximité du Soleil avec le centre de la Voie lactée apparurent dans Hamlet's Mill (1969) de Giorgio de Santillana et Hertha von Deschend. Elles furent reprises et élargies par Terence McKenna dans The Invisible Landscape (1975). La signification d'un futur « alignement galactique » fut notée en 1991 par l'astrologue Raymond Mardyks qui avança que le Soleil du solstice d'hiver s'alignerait avec le plan galactique en 1998/1999 et il écrivit qu'un événement n'ayant lieu que « tous les 26 000 ans aurait été d'une importance capitale pour les anciens astrologues[60] ». L'astrologue Bruce Scofield note « l'intersection avec la Voie lactée lors du solstice d'hiver est quelque chose qui a été négligé par les astronomes occidentaux. »[61].

Les partisans de l'idée, suivant une théorie proposée pour la première fois par Munro Edmonson[62], avancent que les Mayas ont calé leur calendrier sur les observations du grand rift, une bande de poussières sombres dans la Voie lactée qui, selon certains spécialistes, était appelée Xibalba be ou « route noire » par les Mayas[63]. John Jenkins avance que les Mayas savaient où l'écliptique intersectait la route noire et donnaient à cette position du ciel une signification particulière dans leur cosmologie[64]. Selon Jenkins, la précession alignera précisément le Soleil avec l'équateur galactique lors du solstice d'hiver 2012[64]. Jenkins avança que les Mayas avaient anticipé cette conjonction et la considérait comme un signe annonciateur d'une profonde transition spirituelle pour l'humanité[65]. Les partisans New Age de l'alignement galactique affirment que, comme l'astrologie utilise les positions des planètes et des étoiles pour prophétiser des événements futurs, les Mayas créèrent leur calendrier avec l'objectif de se préparer à d'importants événements mondiaux[66]. Jenkins attribue le savoir des anciens chamans mayas concernant le centre galactique à leur utilisation de champignons hallucinogènes, des bufotoxines et d'autres psychédéliques[67]. Jenkins associe également la Xibalba be avec un « arbre monde » en se basant sur les études de la cosmologie maya actuelle (et non ancienne)[68].

Critiques

Des astronomes, dont David Morrison, répondent que l'équateur galactique est une ligne complètement arbitraire car il est impossible de déterminer les limites exactes de la Voie lactée qui varient selon les conditions d'observation. Jenkins avance qu'il tire ses conclusions sur l'emplacement de l'équateur galactique de ses observations réalisées au-dessus de 3 400 m, une altitude qui donne une meilleure image de la Voie lactée que ce que pouvaient voir les Mayas[52]. De plus, le Soleil ayant une largeur d'un demi-degré, il lui faut 36 ans pour réaliser cette précession à travers un simple point. Jenkins lui-même note que même avec sa position précise de l'équateur galactique, sa convergence la plus précise avec le centre du Soleil a déjà eu lieu en 1998 et que l'alignement galactique est concentré sur une période autour de 1998[69],[70],[71].

On ne sait pas précisément si les Mayas classiques connaissaient l'existence de la précession. Certains mayanistes, comme Barbara MacLeod[36], Michael Grofe[72], Eva Hunt, Gordon Brotherston et Anthony Aveni[73] ont suggéré que certaines dates sacrées des Mayas étaient associées aux cycles de la précession mais les chercheurs sont divisés sur la question[26]. Il existe également peu de preuves historiques ou archéologiques que les Mayas accordaient une quelconque importance aux solstices et aux équinoxes[26],[74]. Il est possible que seuls les premiers Mésoaméricains observaient les solstices[75] mais cela est disputé parmi les mayanistes[26],[74]. De même, il n'existe aucune preuve d'une importance particulière donnée à la Voie lactée par les Mayas ; il n'y a pas de glyphes dans leur système d'écriture pour la représenter et aucune table astronomique ou chronologique ne lui est attachée[76].

Timewave zero et le Yi Jing

Image du logiciel Timewave zero

Timewave zero est une formule numérologique qui prétend calculer le flux et le reflux de la « nouveauté », définie comme l'accroissement au cours du temps de l'interconnectivité de l'univers ou la complexité organisée[77]. Selon Terence McKenna l'univers a un attracteur téléologique à la fin des temps qui accroit l'interconnectivité qui atteindra une singularité d'une complexité infinie en 2012 lors de laquelle toutes les choses imaginables auront lieu simultanément. Il conçut cette idée dans le milieu des années 1970 alors qu'il consommait des champignons hallucinogènes et du DMT[77].

McKenna exprima la « nouveauté » dans un programme informatique prétendant produire une forme de vague appelée timewave zero. Basé sur l'interprétation de McKenna de la séquence du roi Wen tirée du Yi Jing[48], le graphique montrerait de grandes périodes de nouveautés correspondant aux importants moments de l'évolution biologique et socioculturelle. Il considérait que les événements de tout temps étaient récursivement liés à d'autres événements et il choisit le bombardement atomique de Hiroshima comme base pour calculer sa date de fin en novembre 2012. Lorsqu'il remarqua par la suite la proximité de cette date avec la fin du 13e baktun du calendrier maya, il révisa son hypothèse pour que les deux dates correspondent[78].

La première édition de The Invisible Landscape fait référence à 2012 (mais sans spécifier un jour particulier) seulement deux fois. Dans la seconde édition de 1993, McKenna emploie la date de Sharer[d] du 21 décembre 2012 tout au long de l'ouvrage[2].

Autres concepts

Le pic de Bugarach près de Camps-sur-l'Agly en France ; un point de rassemblement de ceux qui croient à une grande transition en 2012.

En Inde, le gourou Kalki Bhagavan (en) a présenté 2012 comme une « date limite » pour l'illumination humaine depuis au moins 1998[79]. Plus de 15 millions de personnes considèrent Bhagavan comme étant l'incarnation du dieu Vishnou (dans l'hindouisme, Kalkî est le nom de la toute dernière incarnation de Vishnou, celle qui vient clôturer une ère) et considèrent que 2012 marque la fin du Kali Yuga, ère de dégénérescence de l'humanité dans laquelle nous nous trouvons[80].

En 2006, l'auteur Daniel Pinchbeck popularisa les concepts New Age autour de cette date dans son livre 2012: The Return of Quetzalcoatl liant le 13e baktun aux cercles de culture, aux enlèvements par les extraterrestres et aux révélations personnelles basées sur l'usage d'enthéogènes et de la médiumnité[81],[82]. Pinchbeck avance qu'il discerne la « réalisation grandissante que le matérialisme et la vision empirique et rationnelle du monde arrivent à leur terme[...] nous sommes sur le point de basculer vers une conscience plus intuitive, mystique et chamanique »[5].

À partir de 2000, le petit village français de Bugarach (d'une population de 193 habitants en 2008) commença à recevoir la visite de mystiques croyant que la montagne voisine du pic de Bugarach aurait des propriétés particulières qui en font l'endroit idéal pour observer les évènements transformateurs de 2012 ou s'y réfugier pour y trouver une protection en cas de cataclysme. En 2011, le maire Jean-Pierre Delord s'inquiéta d'un possible afflux massif de plusieurs milliers de personnes en 2012 et menaça de faire appel à l'armée[83],[84].

Une autre croyance, indique que le village de Lemud pourrait, comme Bugarach, être un lieu de refuge à la suite de la supposée fin du monde de 2012. Cette affirmation s'appuierait sur un ancien texte datant du passage d'Attila, surnommé « le fléau de Dieu », à Lemud, le 4 mai 451, date à laquelle les Huns auraient enterré le « trésor de l'Apocalypse » sur les bords de la Nied, après avoir brûlé Metz (7 avril). Ce mystérieux trésor protègerait les survivants de la fin du monde[85]. Ainsi, quiconque se trouverait à proximité du « trésor de l'Apocalypse » serait épargné par la fin du monde.

Théories cataclysmiques

Image de Sagittarius A* prise par le télescope Chandra.

Moins positif que les visions New Age (même si les différentes thèses s'y retrouvent), il existe aussi un courant plus pessimiste pour l'année 2012 qui s'est répandu dans divers médias et décrivant la fin du monde ou de la civilisation humaine pour cette année. Cette vision a été popularisée par de nombreuses annonces publicitaires sous forme de marketing viral pour des groupes prétendument scientifiques et généralement inexistants, particulièrement sur YouTube[86]. History Channel a diffusé quelques séries spéciales consacrées à la fin du monde qui incluent une analyse des théories de 2012[87]. Dans son ouvrage 2012: It's Not the End of the World Peter Lemesurier a listé les nombreuses erreurs de ces films[88]. Discovery Channel a également diffusé 2012 Apocalypse en 2009 suggérant que des orages magnétiques, une inversion du champ magnétique terrestre, des tremblements de terre, des éruptions de supervolcans et d'autres phénomènes catastrophiques pourraient survenir en 2012[89]. Dans son livre Fingerprints of the Gods, l'auteur Graham Hancock interpréta la remarque de Coe dans Breaking the Maya Code[90] comme la preuve d'une prophétie pour un cataclysme global[91].

Autres alignements

Certaines personnes ont interprété l'alignement galactique de manière apocalyptique et avancent que lorsqu'il se produira cela provoquera un effet gravitationnel combiné entre le Soleil et le trou noir supermassif au centre de la Voie lactée (appelé Sagittarius A*) qui dévastera la Terre[92]. En plus du fait, déjà évoqué, que l'« alignement galactique » avait déjà eu lieu en 1998, la course apparente du Soleil dans le zodiaque vue depuis la Terre ne le fait pas passer près du centre galactique mais plusieurs degrés au-dessus[59]. Même si cela n'était pas le cas, Sagittarius A* se trouve à 30 000 années-lumière de la Terre et devrait être 6 millions de fois plus près pour causer une perturbation gravitationnelle du système solaire[93],[94]. Cette lecture des théories de Jenkins fut incluse dans le documentaire d'History Channel Decoding the Past. Cependant, Jenkins s'est plaint de la participation d'un auteur de science-fiction à la réalisation du documentaire qu'il définit comme « 45 minutes d'un matraquage apocalyptique décomplexé du pire exemple de sensationnalisme idiot[95] ».

Certains partisans d'une apocalypse en 2012 ont employé le terme d'« alignement galactique » pour décrire un phénomène très différent proposé par certains scientifiques pour expliquer le schéma d'extinctions massives supposément observés dans les traces fossiles[96]. Selon cette hypothèse, les extinctions de masse n'ont pas lieu aléatoirement mais de manière récurrente tous les 26 millions d'années. Pour expliquer cela, il est suggéré que les oscillations verticales du Soleil alors qu'il orbite autour du centre galactique font régulièrement passer le système solaire à travers le plan galactique. Lorsque l'orbite du Soleil l'emmène en dehors du plan situé dans le disque galactique, l'influence de la marée galactique est plus faible. Cependant lors de sa rentrée dans le disque, qui a lieu tous les 20 ou 25 millions d'années, l'influence des marées est plus importante et selon les modèles mathématiques celles-ci perturbent le nuage d'Oort ce qui accroît le nombre de comètes dans le système solaire interne d'un facteur 4 d'où une plus grande probabilité pour une collision avec la Terre[97]. Cependant, cet alignement s'étend sur des millions d'années et ne peut donc pas être situé à une date exacte[98]. Les preuves montrent que le Soleil a croisé le plan galactique il y a environ trois millions d'années et qu'il s'en éloigne[99].

Une troisième hypothèse suggère une conjonction pour le 21 décembre 2012. Cependant, il n'y aura aucun alignement planétaire à cette date[100]. Des alignements ont eu lieu en 2000 et en 2010 sans influence notable sur la Terre[101]. Jupiter est la plus grande planète du système solaire et a une masse supérieure à celle de toutes les autres planètes combinées. Lorsque Jupiter est en opposition, son influence gravitationnelle sur la Terre est 100 fois plus faible que celle de la Lune[102].

Inversion du champ magnétique terrestre

Une autre idée liée à 2012 invoque une inversion du champ magnétique terrestre (incorrectement appelé « basculement des pôles » par ses partisans) éventuellement déclenchée par une éruption solaire massive qui libèrerait autant d'énergie que cent milliards de bombes nucléaires[103]. Cette croyance serait soutenue par les observations selon lesquelles le champ magnétique terrestre s'affaiblit[104] ce qui pourrait précéder une inversion des pôles magnétiques de la Terre.

Les critiques avancent cependant que les inversions peuvent durer près de 7 000 ans et ne commencent pas à une date particulière[105]. De plus, la National Oceanic and Atmospheric Administration prédit maintenant que le maximum de l'activité solaire aura lieu en mai 2013 et non en 2012 et qu'il sera assez faible compte tenu du nombre de taches solaires inférieur à la moyenne[106]. Dans tous les cas, il n'y a aucune preuve scientifique pour soutenir un lien entre un maximum de l'activité solaire et une inversion du champ magnétique qui est généré par des forces entièrement situées à l'intérieur de la Terre[107]. En revanche, un maximum de l'activité solaire aura des effets notables sur les satellites et les communications téléphoniques[108]. David Morrison attribue l'augmentation de la polarité, ou idée de tempête solaire, au physicien et vulgarisateur Michio Kaku qui déclara dans une interview à Fox News qu'un pic solaire en 2012 serait désastreux pour les satellites en orbite[86].

Planète X/Nibiru

Certains partisans d'une apocalypse en 2012 avancent qu'une planète appelée planète X ou Nibiru entrera en collision avec la Terre ou passera à proximité. Cette idée, apparue sous diverses formes depuis 1995, prévoyait initialement l'apocalypse pour mai 2003 mais ses partisans abandonnèrent cette date après qu'elle fut passée sans incident[109]. L'idée initialement issue de prétendus contacts avec des extraterrestres a été largement ridiculisée[109],[110]. Les astronomes ont calculé qu'un tel objet aussi près de la Terre serait visible par toute personne regardant le ciel nocturne[109]. L'existence de Nibiru a été prouvée pour certains par la découverte en 2003 de la planète naine Éris, même si l'orbite de cet objet transneptunien ne se rapproche pas du tout de la Terre[111].

Autres catastrophes

Les Pléiades, un amas stellaire dont l'influence supposée est parfois liée aux prédictions de 2012.

D'autres spéculations concernant 2012 incluent les prédictions du projet Web Bot, un programme informatique pouvant prétendument prédire l'avenir en utilisant les discussions sur internet. Cependant les observateurs ont rejeté les revendications des programmeurs concernant la prévision des catastrophes naturelles[112]. La date de 2012 a également été rattachée au concept de ceinture photonique prédisant une forme d'interaction entre la Terre et Alcyone, la plus brillante étoile des Pléiades[113]. Les critiques rétorquent que les photons ne peuvent pas former de ceinture, que les Pléiades situées à plus de 400 années-lumière ne peuvent avoir aucun effet sur la Terre et que le système solaire ne se rapproche pas des Pléiades mais s'en éloigne[114].

Certains médias ont associé la possibilité que la supergéante rouge Bételgeuse devienne une supernova dans le futur aux prédictions pour 2012. Cependant, si Bételgeuse est bien dans les dernières étapes de sa vie et deviendra une supernova il est impossible de prédire le moment de cet événement qui pourrait se produire dans 100 000 ans[115]. Pour menacer la Terre, une supernova devrait être au maximum à 25 années-lumière du système solaire. Bételgeuse se trouve à environ 600 années-lumière et sa supernova n'affectera pas la Terre[116].

En décembre 2010, un article publié dans examiner.com et par la suite rapporté dans l'édition en langue anglaise de la Pravda[117] avança, citant une photographie du Digitized Sky Survey, que le SETI avait détecté trois grands vaisseaux spatiaux devant arriver sur Terre en 2012[118]. L'astronome et sceptique Philip Plait nota à l'aide de calculs trigonométriques que si l'objet sur la photographie était aussi grand que ce qui était rapporté alors il serait plus près de la Terre que la Lune et serait donc déjà arrivé[118].

Dans la culture populaire

Les prédictions pour 2012 ont été le sujet de centaines de livres et de centaines de milliers de sites internet[86]. Ask an Astrobiologist, un site d'information de la NASA a reçu plus de 5 000 questions sur le sujet depuis 2007[113]. De nombreux ouvrages de fiction sur l'année 2012 font référence au 21 décembre 2012 comme le jour d'un événement catastrophique dont le livre le plus vendu de 2009[119], Le Symbole perdu de Dan Brown.

En 2011, l'office du tourisme mexicain a déclaré son intention d'utiliser l'année 2012, sans sa connotation apocalyptique, pour relancer l'industrie touristique du pays gravement touchée par la lutte contre les narcotrafiquants. L'initiative espère jouer sur l'attrait mystique des ruines mayas[120].

Jeux vidéo

Dans Civilization V, l'un des succès intitulé « l'Apocalypse, c'est maintenant » se débloque en envoyant, avec les Mayas, une bombe nucléaire sur une autre civilisation en 2012.

Films

Le scénario du film de Roland Emmerich 2012 est fondé sur cette prédiction de la fin du monde. Le lancement de ce film a été accompagné d'un marketing viral fondé sur l'édition du site internet d'un institut scientifique fictif (The Institute for Human Continuity) appelant les personnes à se préparer à la fin du monde. Comme cette promotion ne mentionnait pas le film, certains spectateurs furent apeurés et contactèrent des astronomes[121],[122]. Malgré les nombreuses critiques concernant la campagne de promotion[86], le film devint l'un des plus gros succès de 2009 avec environ 770 millions de dollars de recettes dans le monde[123].

Le film Mélancholia de Lars von Trier sorti en 2011 évoque une planète émergeant de derrière le Soleil et menaçant d'entrer en collision avec la Terre[124]. En annonçant l'achat du film par sa société, le directeur de Magnolia Pictures déclara dans une conférence de presse, « comme l'apocalypse de 2012 est sur nous, il est temps de se préparer à une cène cinématographique »[125].

Séries

Dans l'épisode 19 de la saison 9 de X-Files, le 22 décembre 2012 est présenté comme le jour où la conspiration extraterrestre doit mettre à exécution son plan d'invasion définitif de la Terre.

Dans un épisode de la saison 4 de la série Glee, Sam Evans et Brittany Pierce, croient à la théorie de la fin du monde, ils décidèrent donc de rejoindre le club consacré à cet évènement, et ils décidèrent aussi de se marier en demandant à l'entraîneur du club de football de les marier.

Chansons

Les prédictions de 2012 ont également inspiré les chansons 2012 (It Ain't the End) de Jay Sean, Till The World Ends de Britney Spears, On va tous crever de Didier Super ou encore La Fin du Monde de Sébastien Cauet.

Réactions des pouvoirs publics

En France

Le 15 juin 2011[126], la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MiViLuDeS), dans son rapport annuel au Premier ministre, a consacré une fraction importante de ses travaux (116 pages) à un dossier intitulé « La résurgence de discours apocalyptiques à l'approche de 2012 : du mythe de la fin du monde à la réalité d'un risque accru de dérives sectaires »[127]. Georges Fenech, ancien président de la Miviludes, en fonction lors de l'établissement et de la remise de ce rapport, revient sur le sujet en novembre 2012[128] et annonce l'existence d'une surveillance des pouvoirs publics français sur la Toile, « effectuée par une équipe spécialisée dans la cyber-criminalité », ainsi que celle d'une « surveillance sur le terrain suivant les endroits les plus sensibles », notamment aux alentours du pic de Bugarach, qui est « censé échapper à la fin du monde », afin de « mettre en place des mesures de précaution sur ces sites afin d'éviter des affluences de population qui pourraient causer des troubles à l'ordre public », en raison de la recrudescence de l'audience du survivalisme, qui se traduirait depuis 2010 par l'afflux de populations inquiètes et la construction de bunkers. Selon ce responsable, qui constate cet essor aux États-Unis, au Japon, en Russie, dans toute l'Europe, il n'y aurait « pas un endroit de la planète qui échappe à ce phénomène complètement irrationnel et qui prend une ampleur inégalée »[128].

Guatemala

Le Consorcio de Organizaciones Indigenas de Peten Na’Leb’[129] consortium d'organisations indigènes Mayas Q'eqchi' du département Petén qui travaillent à protéger la culture, ainsi qu'à promouvoir l'agroécologie et la souveraineté alimentaire des communautés rurales du département de Petén[130], par la voix de son représentant, José Antonio Cac, a qualifié les célébrations entourant le Oxlaju B’aqtun de célébration raciste et discriminatoire. Cette information émanant de l'AFP a été relayée par différents médias occidentaux[131]:

« Le peuple maya ne participe pas à cet événement. C’est une célébration raciste et discriminatoire, la même histoire que ce que nous, les Mayas, vivons depuis toujours[132] »

Au Mexique

Au Mexique, la secrétaire au tourisme, Gloria Guevara, a déclaré que de nombreuses activités seraient organisées en 2012 pour attirer les touristes intéressés par ces prédictions souvent attribuées aux Mayas[133].

Notes et références

Notes

  • a  Le nombre 13 joue un rôle important dans les calendriers mésoaméricains ; le calendrier Tzolk'in ou calendrier sacré était divisé en 13 mois de 20 jours chacun. Le cycle maya may comprenait 13 katuns. La raison de son importance est incertaine même si des corrélations avec les phases de la lune et la période de gestation humaine ont été suggérées[134],[135].
  • b  Le calendrier maya, à la différence du calendrier occidental, utilisait le zéro[12].
  • c  La plupart des mayanistes dont Mark Van Stone et Anthony Aveni soutiennent la « corrélation GMT (Goodman-Martinez-Thompson) » avec le compte long qui place sa date de commencement au 11 août -3114 et la fin du 13e baktun au 21 décembre 2012[136]. Cette date est également largement majoritaire dans l'eschatologie de 2012 probablement car, comme Van Stone le suggère, elle coïncide avec un solstice et est donc astronomiquement significative[Quoi ?]. Certains mayanistes comme Michael D. Coe, Linda Schele et Marc Zender soutiennent la « corrélation Lounsbury/GMT+2 » qui place le début au 13 août et la fin au 23 décembre[137]. De plus, le mayaniste suédois Carl Johan Calleman avance que la date exacte est le 28 octobre 2011[138],[139].
  • d  La date initiale de Coe était le 24 décembre 2011. Celle-ci passa au 11 janvier 2013 dans la seconde édition de 1980 de son livre[140] avant de s'établir au 23 décembre 2012 dans la troisième édition de 1984[141]. La corrélation du 13e baktun avec le 21 décembre 2012 apparut pour la première fois dans la table B.2 de la révision de 1983 de Robert Sharer de la quatrième édition du livre The Ancient Maya de Sylvanus Morley[142].

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 2012 phenomenon » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi

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