Power electronics
Le terme Power Electronics, comme genre musical, a été inventé par William Bennett dans le livret de l'album Psychopathia Sexualis de Whitehouse, qui coïncide avec les débuts du label Industrial Records, et sera plus tard englobé dans la musique bruitiste[1]. Effets larsen prolongés, grincements stridents ou ronflements d'impulsions infra-basses créées au synthétiseur analogique, à quoi viennent souvent s'ajouter des paroles distordues, hurlées, parfois haineuses et agressives, sont l'apanage de ce genre musical. Profondément atonale, il n'y a pas dans cette musique de mélodies ou de rythmes conventionnels[2]. Le magazine Tellus Cassette Audio Magazine a produit, en 1986, une compilation cassette appelée Power Electronics, imaginée par Joseph Nechvatal[3].
Origines stylistiques | Musique Industrielle, Musique bruitiste |
---|---|
Origines culturelles | Début des années 1980 au Royaume-Uni et milieu des années 1980 en Allemagne |
Instruments typiques | Synthétiseur |
Death industrial
Le "Death Industrial" est un sous-genre de la musique industrielle caractérisé par une atmosphère dense, faite de drones minimalistes, de boucles harsh et de voix hurlées et/ou distordues. Il peut être différencié du Power electronics par un rythme plus lent, plus atmosphérique, une sonorité qui rappelle le dark ambient, et un son moins abrasif.[4] On peut citer des groupes tels que: Brighter Death Now, Anenzephalia, Atrax Morgue, Aelia Capitolina, Author & Punisher, Genocide Organ, Hieronymus Bosch, Stratvm Terror, S.T.A.B. Electronics, IRM, Genocide Lolita et Dead Man's Hill.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Power electronics » (voir la liste des auteurs).
- Portail de la musique