Polidor

Ferdinand Guillaume, dit Tontolini et Polidor, né le à Bayonne (France) et mort le à Viareggio (Italie), est un acteur et réalisateur français naturalisé italien[1].

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Polidor
Nom de naissance Ferdinand Guillaume
Surnom Tontolini - Polidor
Naissance
Bayonne (France)
Nationalité Italienne
Décès
Viareggio (Italie)
Profession Acteur
Réalisateur
Films notables Les Nuits de Cabiria
Le Lit conjugal
Cyrano et d'Artagnan
Histoires extraordinaires

Biographie

Né dans une famille de gens du cirque, descendants de noblesse française, Ferdinand Guillaume fut formé à cette école pluridisciplinaire. Il tourne en Italie dès 1910 Une erreur de Tontolini (Uno sbaglio di Tontolini), première et cocasse aventure d'un personnage précurseur de celui de Charlot.

Rapidement, « Tontolini » cède la place à « Polidor » qui devient son nom de scène, notamment dans les productions de la Pasquali Film de Rome. De La Clarinette de Tontolini (Il clarino di Tontolini) en 1911 jusqu'aux Créateurs de l’impossible (I creatori dell'impossibile) en 1922, Polidor réalise près d'une cinquantaine de courts métrages burlesques du cinéma muet.

L'arrivée du cinéma parlant le relègue aux troisièmes rôles, voire à celui de figurant avec Le Corsaire noir (Il corsaro nero) d'Amleto Palermi (1937). Ensuite, alors qu'il n'a pas encore soixante ans, il devient l'éternel « vieil homme » de troisième plan du cinéma italien.

Federico Fellini en fait sa mascotte, en souvenir des films burlesques où, enfant, il découvrit Polidor au cinéma. L'acteur devient omniprésent dans les films du Maestro, des Nuits de Cabiria (1957) jusqu'aux Histoires extraordinaires (1968) où Fellini lui rend un hommage public par la bouche du présentateur qui l'accueille dans le sketch Toby Dammit : « Un artiste qui depuis tant et tant d'années a su dispenser à foison les rires et l'allégresse, qui nous a tant fait rire aux larmes en se donnant tout entier avec cet enthousiasme qui caractérise les vrais, les grands artistes »[2].

Filmographie sélective

Notes et références

  1. Polidor, encyclopédie Treccani
  2. Polidor apparaît chaussé de lunettes noires, s'appuyant sur une canne et guidé par une jeune femme (dans l'assistance, une actrice murmure : « Le pauvre, il n'y voit plus rien, il est devenu presque aveugle »).

Lien externe

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