Police nationale (Côte d'Ivoire)

En Côte d'Ivoire, la Police nationale est un corps de police d'État qui est rattachée au Ministère de l'intérieur et de la sécurité. Les policiers sont des fonctionnaires publics ivoiriens.

Pour les autres articles nationaux ou selon les autres juridictions, voir Police nationale.

Police nationale
Situation
Création 1961 (intègre la Préfecture de Police en 1966)
Type Administration
Siège Abidjan
Organisation
Membres Afripol
Effectifs 143 659 employés (1er février 2010)
Ministre General de corps d'armée Vagondo Diomandé
Personnes clés Directeur général de la Police nationale (Général de corps d'armée Youssouf Kouyaté)
Organisations affiliées Ministère de l'intérieur et de la sécurité

Ses missions sont lutter contre la drogue, la criminalité et la grande délinquance économique et financière, la protection des personnes et des biens et le maintien de l'ordre public. Elle agit en collaboration avec d'autres forces de police ivoirienne, particulièrement les polices municipales, ainsi qu'avec la Gendarmerie nationale. Le numéro d'urgence de la Police nationale est le 170.

Fondement

L'institution de la force publique est un élément fondamental de l'ossature de l'administration centrale du ministère de l'Intérieur.

La police nationale est placée sous l'autorité d'un directeur général de la police nationale nommé en Conseil des Ministres. Il est aidé de trois directeurs généraux adjoints, d’un chef de cabinet, d’un chargé de mission, de quatre chargés d’études et d’un porte-parole. Le chef de cabinet, le chargé de mission et le porte-parole ont le rang de sous-directeur.

En Côte d'Ivoire, la force publique est constituée de la police nationale, de la gendarmerie nationale et des polices municipales.

Missions

Une femme agent de police à Abidjan.

Mission : « La police nationale concourt, sur l'ensemble du territoire, à la garantie des libertés et à la défense des Institutions de la République, au maintien de la paix et de l'ordre public et à la protection des personnes et des biens. »

La police est une force nécessaire permettant d’assurer le respect des lois et de :

  • Protéger les personnes et les biens
  • Lutter contre les violences urbaines, la délinquance et l'insécurité routière ;
  • Contrôler l’immigration irrégulière et lutter contre l'emploi des clandestins ;
  • Lutter contre la drogue, la criminalité et la grande délinquance économique et financière ;
  • Constater les infractions, rechercher, arrêter les auteurs et les mettre à la disposition de la justice ;
  • Protéger le pays contre le terrorisme et les atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation ;
  • Maintenir l’ordre public.

Organisation de la police nationale

Organisation

Les différentes directions[1] :

  • Police judiciaire,
  • Services de sécurité publique,
  • Police technique et scientifique,
  • Police des stupéfiants et des drogues,
  • Police criminelle,
  • Direction de la transmission et des systèmes d`information,
  • Direction des renseignements généraux
  • Direction de la Formation et de l`Ecole Nationale de Police.
  • Direction de la surveillance du territoire
  • Direction de l`Identification judiciaire.
  • Direction des unités d`intervention
  • Direction du laboratoire central de la police,
  • Direction du Personnel de la Police Nationale,
  • Direction de la Police Economique et Financière,
  • Direction des Services de Santé de la Police Nationale,

Direction des unités d'intervention (DUI)

La police nationale ivoirienne se compose de plus d'une vingtaine d'unités dont : la BAE, la BAT, la BSP, les CRS 1 à 7, la FRAP et les différents GMI, la Police criminelle, la BRI... Toute ces unités dépendent de la DUI.

Police technique et scientifique

La police technique et scientifique compte trois directions, dont la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques (DITT)[2] créée en 2007[3].

Les missions de la DITT[4] sont de :

  • mettre en place les systèmes d’information nécessaires aux activités de la Police nationale et du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ;
  • mener des enquêtes de cybercriminalité ; cette activité conduite par la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) depuis 2011[3] ;
  • soutenir les services d’investigation notamment, les services de la police nationale, mais également la gendarmerie nationale, les douanes et le Centre national de traitement des informations financières (CENTIF), chaque fois qu’ils ont besoin d’extraire ou de comprendre les preuves numériques auxquelles ils sont confrontés ; cette activité est conduite par le Laboratoire de criminalistique numérique (LCN).

Son directeur en 2018 est le commandant Guelpetchin Ouattara[5].

Équipement

Les fonctionnaires de la police nationale ont à leur disposition :

Notes et références

  1. « Directions de la police nationale : La liste complète des nominations », abidjan.net, (lire en ligne)
  2. « Coopération – Remise de matériel DITT », sur Ambassade de France en Côte d’Ivoire, (consulté le )
  3. « Cybercrime », UNODC, (lire en ligne)
  4. Anselme Akeko, « Côte d’Ivoire – Guelpetchin Ouattara (DITT) : « La cybercriminalité en Afrique est très peu technologique » », sur cio-mag.com, (consulté le )
  5. Anselme Akeko, « Exploitation de données téléphoniques : l’expertise de la DITT de Côte d’Ivoire au service de la police béninoise | CIO MAG », sur cio-mag.com, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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