Police grecque

La police grecque (grec moderne : Ελληνική Αστυνομία) est une force de maintien de l'ordre créée en 1984, année où fusionnèrent la Police urbaine et la Gendarmerie grecque.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Polis.

Véhicule de la police grecque

Organisation et missions

Unité anti-émeute

En 2014 elle compte environ 55 000 personnels dont 200 appartiennent à son unité anti-terroriste, l'EKAM, et autres aux gardes-frontières.

Personnel

Insignes de grades de la police hellénique

Grades et insignes de rang de la police hellénique[1]
Titre Lieutenant Général Major Général Général de Brigade Colonel Lieutenant Colonel Major Capitaine Lieutenant Sous Lieutenant Élève Officier Sergent-Chef Sergent enquêteur Sergent Chef enquêteur Chef Agent de police
titre grec ΑντιστράτηγοςΥποστράτηγοςΤαξίαρχοςΑστυνομικός ΔιευθυντήςΑστυνομικός ΥποδιευθυντήςΑστυνόμος Α'Αστυνόμος Β'Υπαστυνόμος Α'Υπαστυνόμος B'ΑνθυπαστυνόμοςΑρχιφύλακας (Ανακριτικός Υπάλληλος - Με εξετάσεις)Αρχιφύλακας (Ανακριτικός Υπάλληλος)ΑρχιφύλακαςΥπαρχιφύλακας (Ανακριτικός Υπάλληλος)ΥπαρχιφύλακαςΑστυφύλακας
insignes

Armes de service

Depuis les années 1990, leur armement est formé de :

Controverse

En 2018, dans le cadre d'un procès de 69 membres du parti d’extrême droite Aube dorée accusés d’avoir dirigé une organisation criminelle, des enregistrements téléphoniques dévoilent la connivence de policiers, notamment des membres des unités antiterroristes et anti-émeutes, avec Aube dorée[2].

Concernant la relation d'Aube dorée avec la police, le journaliste Dimitris Parra explique que « dans les années 1990 et 2000, la police et les forces de sécurité voulaient qu'Aube dorée fasse le sale boulot pour eux en réprimant les manifestations gauchistes et anarchistes. Il y a eu une coopération entre les policiers anti-émeutes, qui sont souvent recrutés dans les rangs des forces spéciales, et Aube dorée[3]. »

Une analyse réalisée par Al Jazeera à l'issue des élections législatives de 2012 observe qu'un fort pourcentage de policiers a voté pour la formation néonazie[3].

Notes et références

  1. « Ranks of the Hellenic Police Force - Ministry of Public Order & Citizen Protection », Astynomia.gr (consulté le )
  2. « Grèce : des écoutes révèlent les liens étroits entre Aube dorée et la police », Libération.fr, (lire en ligne).
  3. « L’incroyable histoire de Christos Pappas, le nazi grec en fuite », sur www.vice.com,
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