Police au Japon

Au Japon, l'Agence nationale de la police (警察庁, Keisatsu-chō) gère l'ensemble des services de police, sous la tutelle de la Commission nationale de sécurité publique chargée de s'assurer que la police effectue sa mission de manière neutre et apolitique. Ses membres disposent de leur propre art martial : le taihojutsu (逮捕術, « art de l'arrestation »).

Logo de la police japonaise
Voiture de police japonaise Toyota Crown.

Organisation

L'Agence nationale de la police gère l'ensemble des services de police, sous la tutelle de la Commission nationale de sécurité publique (国家公安委員会, Kokka Kōan Iinkai) qui dépend du bureau du Cabinet du Japon (内閣府, Naikaku-fu), donc directement du Premier ministre.

En 2015, l'Agence employait 294 700 policiers[1], et gérait 12 600 petits postes de police : 6 200 kōban (交番, postes de trois à cinq officiers) et 6 400 chūzaisho (駐在所, postes d'un officier)[1].

La police gère les daiyō kangoku (代用監獄), des « prisons de substitution » permettant de conserver des suspects sous surveillance et de continuer à les interroger pendant 72 heures, période qui peut être prolongée de deux fois dix jours par un juge.

Véhicules

Routier

La police japonaise utilise près de 40 000 véhicules et motos, en majeure partie des Toyota Crown et des Nissan Crew. Tous les véhicules ont la même sérigraphie, à savoir une robe blanche et noir, excepté les véhicules des services de la circulation. Les véhicules des forces spéciales ou d'intervention revêtent une robe bleu métallisé.

Air

La police utilise près de 80 hélicoptères, pour la surveillance du trafic, les interventions ou encore le sauvetage.

Mer

La police dispose de petites embarcations dans les principaux ports du pays. Près de 190 bateaux sont utilisés.

Uniforme

La base de l'uniforme est une chemise bleu clair et un pantalon bleu marine. Elle s'accompagne d'une veste de costume bleu marine ou un gilet pare-balles bleu marine.

Notes et références

  1. (en) « Police of Japan 2016 » [PDF], Agence nationale de la police (consulté le ), p. 6, 10.

Liens externes

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