Place Victor-et-Hélène-Basch

La place Victor-et-Hélène-Basch, anciennement mais encore parfois dénommée dans l’usage « place d’Alésia »[2], est une place du 14e arrondissement de Paris.

14e arrt
Place Victor-et-Hélène-Basch

Place Victor-et-Hélène-Basch vue de l'avenue du Général-Leclerc.
Situation
Arrondissement 14e arrondissement
Quartier Petit-Montrouge
Voies desservies Rue d'Alésia
Avenue du Général-Leclerc
Avenue Jean-Moulin
Avenue du Maine
Historique
Ancien nom Carrefour de la Croix-des-Sages (1731)
Place du Puit-Rouge
Carrefour des Quatre-Chemins
Place des 4-Chemins
place Victor-Basch[1] (1944-1992)
Géocodification
Ville de Paris 9757
DGI 9745
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Situation et accès

Les voies concourant sur la place sont, à partir du nord, et dans la sens des aiguilles d'une montre :

Sur cette place, qui s'appelait alors le « carrefour des Quatre-Chemins », sur le territoire de la commune de Montrouge, se trouvait, en 1857, un poteau routier kilométrique portant les indications suivantes : « barrière du Maine, 1 kil. 800 mèt.; barrière d'Enfer, 800 mèt ; Notre-Dame, 4 kil. 500 mèt., et 3 kil. 300 mèt.; Luxembourg, 2 kil. 600 mèt.; Bourg-la-Reine, 4 kil. 700 mèt. A la route d'Orléans (Grande-Rue), Montrouge est à 4 kil. 800 mèt. de Notre-Dame, 1 kil. 100 mèt. du Petit-Montrouge, 3 kil. de Bourg-la-Reine, 2 kil. 300 mèt. de Vanves, 3 kil. 900 mèt. d'Issy, 2 kil. de Gentilly, 6 kil. 500 mèt. de Sceaux »[3].

Si la place est encore aujourd'hui appelée « place d'Alésia », il s'agit aussi du nom de la station de métro qui la dessert et de la rue qui la traverse d'est en ouest.

Cette place menant, depuis le centre de Paris, à l'autoroute A6, est l'une des plus empruntées par le trafic automobile et, en conséquence, l'une des plus polluées de Paris. La place est également desservie par les lignes de bus n° 38, 62, 68 et 92 de la RATP.

Origine du nom

Plaque de la place Victor-et-Hélène-Basch.

Elle porte les noms de Victor Basch, philosophe français, président de la Ligue des droits de l'homme, assassiné avec son épouse Hélène par les miliciens, le 10 janvier 1944.

Historique

Formé par la rencontre des avenues du Maine, de Châtillon, de Montrouge et la route d'Orléans, ce carrefour a porté au fil du temps les noms de « carrefour de la Croix-des-Sages[4] » (1731, plan de Roussel), « place du Puits-Rouge[4] » et de « carrefour des Quatre-Chemins[4] » que la presse décline en « carrefour dit les Quatre-Chemins[5] » (1864). Il apparaît aussi comme « place des 4-Chemins » (1869, plan Dumas-Vorzet[6]). Puis à partir de 1909 et de la construction du métro et de la station Alésia, la place acquiert d'usage le nom d'Alésia.

Par arrêté municipal du 18 décembre 1944, elle a pris le nom de « place Victor-Basch » qui a été complété du nom de son épouse, Hélène, par arrêté du 30 novembre 1992, devenant ainsi la « place Victor-et-Hélène-Basch ».

La basserie Le Zeyer, à l'angle de la rue d'Alésia.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

  1. Arrêté municipal du 18 décembre 1944
  2. Par Marie-Anne GairaudLe 7 avril 2017 à 14h40, « Paris : un « puits de carbone » en test, place d’Alésia », sur leparisien.fr, (consulté le )
  3. « Montrouge », In : Adolphe Laurent de Joanne, Les Environs de Paris illustrés : itinéraire descriptif et historique, Paris, Hachette, p. 135-137 (en ligne).
  4. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 2, Éditions de Minuit, 1963, pp. 631.
  5. Rubrique « Paris », Le Petit Journal, 10 février 1864, p. 1, 4e colonne. Voir l'article reproduit sur la base Commons.
  6. Edmond Dumas-Vorzet, « Paris actuel », plan édité par Le Petit journal, Paris, 1869 (en ligne).

Voir aussi

  • Portail de Paris
  • Portail de la route
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
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