Pikogan

Pikogan est une réserve indienne de la Première Nation Abitibiwinni, une Première Nation algonquine, située au Québec au Canada. Elle est bordée par la rivière Harricana et enclavée dans la ville d'Amos. D'ailleurs, elle était autrefois appelée réserve d'Amos. Elle fut créée officiellement en 1956.

Pikogan

Pikogan en été.
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Abitibi-Témiscamingue
Statut municipal Réserve indienne
Maire Monique Kistabish (chef)
Constitution
Démographie
Gentilé Abitibiwinni
Population 538 hab.[1] (2016)
Densité 196 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 36′ 00″ nord, 78° 07′ 11″ ouest
Superficie 274 ha = 2,74 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Église Sainte-Catherine de Pikogan
Langue(s) Français et Algonquin
Fuseau horaire UTC-5
Code géographique 88802
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Canada
Pikogan
Géolocalisation sur la carte : Québec
Pikogan
Géolocalisation sur la carte : Abitibi-Témiscamingue
Pikogan
Géolocalisation sur la carte : Abitibi-Témiscamingue
Pikogan
Liens
Site web www.pikogan.com/

    Toponymie

    En 1964, plusieurs résidents vivaient encore dans des tentes, expliquant ainsi l'origine du nom qui signifie tente de peau ou tipi en langue algonquine. Une petite église, dirigée par les Oblats, fut érigée en 1967 en forme de tipi[2].

    Géographie

    La réserve de Pikogan est située au bord de la rivière Harricana dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue au Québec. En fait, elle est enclavée par la ville d'Amos[3].

    Démographie

    Les résidents de la réserve de Pikogan sont des membres de la bande d'Abitibiwinni de la Première Nation algonquine. Ils furent identifiés pour la première fois sous la dénomination de Nation des Abbittibbis dans des documents datant du XVIIIe siècle. Le recensement de 2011 de Statistiques Canada y dénombra 538 habitants[4], soit 10,5 % de plus qu'en 2006[5]. Une importante part des membres de la Première Nation Abitibiwinni ne vit pas sur la communauté. En effet, en , selon Affaires autochtones et du Nord Canada, la bande avait une population inscrite totale de 1 054 membres dont 43% vivaient hors réserve[6].

    Évolution démographique
    2001 2006 2011 2016
    443487538538

    Histoire

    La réserve fut créée officiellement en 1956. Les Abitibiwinnik cessent de fréquenter la Pointe-aux-Indiens, située sur le lac Abitibi pour s'établir près d'Amos[9].

    L'église fut construite en 1967.

    Économie

    Les activités principales sur la réserve sont le piégeage, le tourisme, la foresterie et les mines. On compte aussi une centaine d'Abitibiwinnik qui travaillent à titre de fonctionnaire ou d'ouvrier pour le gouvernement local.

    Langues

    La principale langue parlée à Pikogan est le français, suivie de l'anglais et de l'algonquin, la langue traditionnelle des Abitibiwinnik. Cette dernière est encore parlée par les aînés, mais sa compréhension décline chez les jeunes. Des programmes sont mis sur pied afin de la valoriser auprès des jeunes et elle est enseignée à l'école primaire[10].

    Administration

    Pikogan est gérée par le conseil de bande de la Première Nation Abitibiwinni qui est élu par un système électoral selon la coutume basé sur la section 11 de la Loi sur les indiens. Il est composé du chef David Kistabish et du vice-chef Bruno Kistabish élus pour le mandat de 2015 à 2019, ainsi que de trois conseillers élus pour le mandat de 2014 à 2017.[11],[12]

    Notes et références

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

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