Pierre Schifferli
Pierre Schifferli, né en 1947, est un avocat et une personnalité politique genevoise, membre de l'Union démocratique du centre.
Pierre Schifferli | |
Fonctions | |
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Député au Grand Conseil du canton de Genève | |
– | |
Législature | 55e (2001-2005) 56e (2005-2009) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Union démocratique du centre |
Profession | Homme politique Avocat |
Biographie
Il a servi comme capitaine dans l'armée suisse (régiment des chars et service de renseignements).
Il est membre de la fondation Pinochet (?) et de la ligue anti-communiste mondiale (WACL)[1]qu'il a présidé en 1980-1981, à la suite de la conférence annuelle de cette association à Genève en . Secrétaire général de la branche suisse en 1988, il la défend contre des attaques à propos de ses membres extrémistes et des Contras du Nicaragua[2]. La Ligue a été renommée en 1990 nommée Ligue Mondiale pour la liberté et la démocratie.
En 1998, il a été accusé à tort par le Groupe pour une Suisse sans armée d'être un intermédiaire pour des trafiquants d'armes et dénoncé comme tel auprès de Carla Del Ponte, alors procureur de la Confédération[3]. Carla del Ponte a classé le dossier sans suite. Pierre Schifferli a déposé plainte pénale pour diffamation et une instruction judiciaire a été ouverte à Genève. L'accusation diffamatoire émanait d'un directeur de société qui était la partie adverse d'un client de Me Schifferli. Cette diffamation a été reprise sans vérification par le Groupe pour une Suisse sans armée qui s'est ainsi lui-même rendu coupable de diffamation.
Il a été l'avocat avec Pascal Junod de Roger Garaudy lors d'un de ces procès[4].
Il a été membre du parti politique Vigilance[5].
Élu en 2001 et réélu en 2005[6] comme député au Grand Conseil du canton de Genève sur la liste de l'UDC. Il a été membre du Comité Directeur de l'UDC Suisse.
Dans un article dans le journal de l'UDC il s'est félicité de la saisie par la justice de la couverture de l'ouvrage de Stuart Eizenstat Imperfect Justice et dénoncé le sionisme militant de l'avocat Philippe Grumbach qui l'a défendu[7],[8].
Le , il a défendu le secret bancaire "comme un droit universel et personnel" [9]. La même année, il s'est prononcé contre l'instauration d'un service civil en Suisse[10].
Le , il est élu à l'Assemblée constituante de Genève, sur la liste UDC-Genève[11].
Liens externes
Notes et références
- Daniel Eskenazi, « Six élus de l'UDC genevoise ont fricoté avec l'extrême droite », Le courrier, (lire en ligne)
- FAN L'Express, 17 septembre 1989, p. 9, Ibid., 17 août 1988, p. 28
- Trafiquants
- http://www.cicad.org/brochure/index.php?id=53&tx_ttnews%5btt_news%5d=14&tx_ttnews%5bbackPid%5d=39&cHash=d27b77fe49.
- L'UDC est-elle une succursale du parti radical?, Genève Home Informations, 25-26 février 2004, p. 6
- Résultats sur le site du Grand Conseil
- Un député udéciste a-t-il tenu des propos antisémites? :: Le Courrier :: Quotidien suisse d'information et d'opinion
- L'article d'un député UDC provoque un scandale, La Tribune de Genève, 16 mai 2003, p. 24
- solidaritéS - Pour une Alliance socialiste
- http://www.servicecivil.ch/docs/civ/15_01_03.pdf
- http://www.ge.ch/elections/20081019/res_parti.asp?dsn=&noparti=20000115&nolocal=0000
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