Pierre Girieud

Pierre Paul Joseph Girieud est un peintre français, né le dans le 10e arrondissement de Paris[1] ville où il est mort le dans le 12e arrondissement. Il fut une figure importante mais peu connue de la scène artistique durant la première moitié du XXe siècle et de Montmartre[2].

Biographie

Jeunesse et formation

Pierre Girieud est né au no 14 rue de Marseille à Paris, de Jeanne Rosalie Bernard et Joseph Gustave Girieud, ingénieur civil[3].

Il effectue son service militaire du au , affecté au 55e Régiment d'infanterie[3].

La vocation de Pierre Girieud apparaît très tôt et, refusant la formation scientifique que son père veut l'obliger à suivre, il se consacre à la peinture. Sa formation est de nature autodidacte et résulte essentiellement de visites de musées d'abord locaux puis parisiens, visites durant lesquelles il étudie les techniques de ceux qui l'ont précédé[4]. Le journal d'Eugène Delacroix a une grande influence sur sa vision de la peinture[5].

Admirateur initialement des peintres Paul Guigou et Monticelli, il s'intègre à l'effervescence montmartroise grâce à Jules Monge et Edmond Lempereur. Il découvre tour à tour les œuvres de Paul Gauguin par l'intermédiaire de Durio puis les primitifs italiens lors de séjours artistiques à Venise et en Toscane[6].

Carrière de peintre

Girieud, à compter de 1900, participe à de nombreuses expériences artistiques :

Il est toutefois, un courant auquel Girieud refuse d'adhérer, c'est le cubisme. C'est dans cette optique, qu'il participe en 1910 au canular de Boronali par lequel, un tableau peint par la queue d'un âne devant huissier, et intitulé Et le soleil s'endormit sur l’Adriatique, signé Joachim Raphaël Boronali est placé au Salon des Indépendants[19].

Berthe Weill expose ses toiles dès 1901[Notes 4],[20], Clovis Sagot à partir de 1903. Kahnweiller lui consacre une exposition particulière en 1907[Notes 5],[21].

Pierre Girieud : Hommage à Gauguin (1906, Musée de Pont-Aven).

En 1906 il peint Hommage à Gauguin, tableau de style fauviste inspiré de la Cène :, Gauguin est représenté en position centrale dans le tableau représentant un banquet, entouré par ses disciples parmi lesquels Roderic O'Conor, George-Daniel de Monfreid, Paul Sérusier, Maurice Denis, etc.. ; le tableau se trouve au Musée de Pont-Aven[22].

À partir de 1910, Girieud est présent dans toutes les expositions nationales et internationales : Indépendants de Prague[Notes 6], exposition londonienne « Manet et les Post-Impressionnistes »[Notes 7], Neue Secession de 1911[23] les deux premières expositions de la galerie Der Sturm à Berlin[Notes 8], exposition d’Art français de Budapest[24], seconde Post Impressionist Exhibition de Londres[Notes 9], galerie Hans Goltz en Allemagne dans le cadre du Neue Kunst, Armory Show de New York, Boston et Chicago[25], le Sonderbund de Cologne[Notes 10], Exposition d’Art français de Stockholm[Notes 11], à l’exposition des papiers de Montval à la galerie de la Licorne[Notes 12], à la Biennale de Venise[Notes 13]. Il a en outre exposé de nombreuses fois au Salon des Indépendants, au Salon d’Automne[26] et au Salon des Tuileries[27].

À intervalles réguliers, les marchands lui aménagent des expositions particulières, la Galerie Thannhauser de Munich en 1911[Notes 14], Paul Rosenberg en 1914[Notes 15],[28] et 1920[Notes 16],[29], Berthe Weill en 1925[Notes 17],[30], la galerie Charlet à Bruxelles[Notes 18],[31], et surtout la galerie Eugène Druet qui l'expose plusieurs fois (1926[Notes 19],[32], 1929[Notes 20],[33]) et lui consacre un album en 1931 : c'est notamment Eugène Druet qui prête Hommage à Gauguin en 1913 pour l'Armory Show.

Grand admirateur de Paul Gauguin dont il a pu voir les œuvres en 1901, grâce à son ami Durrio, céramiste et orfèvre qui a travaillé avec l’artiste, Girieud peint selon les préceptes nabis. Il peint par larges aplats, cerne de noir les formes stylisées pour en faire ressortir la quintessence. Il ne copie plus l’existant mais traduit une sensation face au modèle, grâce au jeu de la composition et des couleurs[34]. Il utilise des tons entiers et n’hésite pas à employer des couleurs contre nature pour augmenter l’effet décoratif en confectionnant une harmonique. À l'occasion de la rétrospective Gauguin en 1906, il peint le maître au sein d'une composition inspirée de la Cène dans laquelle Gauguin partage un repas avec ses disciples (une esquisse est dans la Collection Atchull et la composition est au musée des beaux-arts de Pont-Aven[35]. Girieud aime la couleur. Il en étudie l’impact en créant des variations sur un même sujet traité dans des tons différents ou en créant des séries destinées à être juxtaposées[36].

Il a montré au Salon des indépendants de 1905 une de ses œuvres maîtresses, La Tentation de Saint Antoine, dont les couleurs firent scandale[37] : cette toile fait partie des collections conservées au musée Cantini de Marseille.

Il a exposé cinq tableaux dans la salle n° VII du Salon d'automne de 1905, qualifiée de « cage aux fauves » Un article de Louis Vauxcelles dans le Gil Blas du le cite parmi les sept peintres présents dans ce que le critique considère comme cernant « par leur orgie de tons purs » l’œuvre classique du sculpteur Albert Marque[38]. Il a toujours été considéré comme fauve par les critiques de l’époque, marqués par la violence de ses couleurs.

Girieud, adepte des primitifs et du fauvisme, nourrit des vigoureuses oppositions inhérentes à sa Provence natale, s’investit également dans la peinture expressionniste aux contrastes excessifs, aux rapports de couleurs insolites dominés par l’abondance du noir, aux simplifications de formes toujours plus aiguës[39]. De plus, Girieud approuve totalement la philosophie qui a présidé à la création du Blaue Reiter pour qui l’art n’a pas de frontières, ni entre les États, ni entre les disciplines. Il s’est déjà battu en 1901 pour cette nouvelle perspective de l’art à laquelle peintres, écrivains et musiciens doivent contribuer.

À partir de 1912, fortement uni à des intellectuels provençaux dont le chef de file est Joachim Gasquet, Girieud a la révélation, à leur contact, de la beauté des compositions classiques. Il détient une source d’inspiration supplémentaire. Plénitude des formes et couleurs deviennent ses nouvelles règles de composition, synthétisant les concepts classiques et sa perception du monde dans la lumière du monde méditerranéen. À cette époque, il occupe avec Alfred Lombard un atelier au no 12 quai de Rive-Neuve sur le Vieux-Port de Marseille, atelier qui deviendra quelques années après celui de Jacques Thévenet, puis après guerre celui du peintre marseillais François Diana.

L'adoration des rois et des bergers (1912), fresque, porche de la chapelle de l'ermitage de saint Pancrace à Grambois.

Girieud va tenter avec le peintre Alfred Lombard de créer à Marseille un salon, le Salon de Mai. Cette initiative verra venir exposer dans cette Ville en 1912[Notes 21] et 1913[Notes 22] nombre de peintres montmartrois. L'exposition, sur le modèle du Blaue Reiter tentera d'associer tous les arts[40].

Si Girieud s'est intéressé à différentes formes d'art : peintures, dessins, gravures, illustrations, céramiques, bijoux , il s'est particulièrement intéressé à la décoration à travers de grands formats. À la suite de ses séjours en Italie la fresque deviendra une de ses spécialités[41] qu'il ira enseigner à l'École des Beaux Arts du Caire[42]

En 1929, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur sous le parrainage du peintre Georges Dufrénoy[3].

En , Girieud reçoit une commande pour décorer la Salle du Conseil de l'Université de Poitiers. Les douze panneaux seront exposés au musée de l'Orangerie avant leur mise en place sur le site[43].

Vie privée et militaire

Pierre Girieud a été marié une première fois le à Augusta Marie Émilie Girieud (Rouen), puis le à Marthe Gentille Cohen (mairie de Marseille).

Girieud fut mobilisé durant toute la durée de la Première Guerre mondiale : d'abord à la 15e section de l'Infirmerie militaire, puis comme ambulancier au front. Il est nommé caporal en [3].

Entre 1900 et 1911, il vit autour de Montmartre et change presque chaque année d'adresse. Son premier atelier est 32 rue Gabrielle. Il ira notamment rue Tourlaque, rue Caulaincourt, rue des Saules, rue Saint-Vincent[44]. Il s'installe à Marseille en 1912[45] Il retourne à Paris fin 1913. Après la Guerre, il habite rue de Saussure. Durant les années 1920, après son re-mariage, il réside au no 40 rue Lauriston (Paris 16e) où Lombard travaille depuis 1910 et à la villa du château à Guillestre. Il restera à la rue Lauriston jusqu'à son déménagement à la Maison des Artistes de Nogent-sur-Marne.

Collections publiques et réception critique

Ses œuvres sont présentes dans vingt deux musées dont l’Hermitage de Saint-Pétersbourg[46], le musée national d'art moderne à Paris[47], le Lenbachhaus de Munich, le musée du Petit Palais de Genève, le musée de l'Annonciade à Saint-Tropez, le musée Cantini de Marseille[48].

Girieud qui fut tour à tour symboliste, fauve, expressionniste avant de revenir à un certain classicisme, reste un artiste inclassable fortement influencé par certains courants, il ne s’intègre réellement dans aucun d’eux leur apportant à tous sa touche personnelle. Son parcours solitaire fut toujours difficile, parfois incompris.

Louis Vauxcelles rapporte dans le journal Excelsior du  : « Alors que Flandrin, Marquet, Dufrénoy, Puy, Laprade, Manguin, Friesz devenaient célèbres, Matisse illustre, Pierre Girieud, leur camarade, leur égal, demeure isolé. On ne fut pas juste pour Girieud, et je fais ici mon mea culpa de critique. Sauf Gasquet et Charles Morice qui avaient compris cet artiste, nul n'alla le chercher en sa retraite. Nous étions trop séduits par les délices de Bonnard, et les feux d'artifice des Fauves nous surprenaient. Près d'eux, mais en silence, un être cultivé, méditatif, épris des Siennois et de Gauguin, visait non à l’effet, mais à la cadence, préférait la composition ordonnée au morceau de bravoure. C’était Girieud. »

Publications

Livres illustrés

  • Gustave Flaubert, La Tentation de Saint Antoine, illustrations de Pierre Girieud, Édition du centenaire, Librairie de France, Paris, 1922

Notes et références

  • Notes
  1. Exposition de 16 artistes de l'association Neue Kunstler Vereinigung (N.K.V.) 1 au 15 décembre 1909 Galerie Hans Golz Munich
  2. Exposition de 29 artistes de l'association N.K.V.1er au 14 septembre 1910 Munich
  3. Troisième exposition de la Neue Künstler Vereinigung (N.K.V.) 18 décembre 1911 à janvier 1912
  4. Galerie Berthe Weill, du 2 au 31 décembre 1901, exposition organisée par P. Manach de MM. Bocquet, Durrio, Girieud, Launay, Maillol, De Mathan, Mlle Warrick.
  5. Galerie Kahnweiler, exposition Pierre Girieud et Paco Durrio, du 25 octobre au 14 novembre 1907.
  6. Exposition de 16 artistes indépendants février mars 1910 Jardin Kinsky Pragues
  7. Manet and the Post-Impressionist 8 novembre au 15 janvier 1910 Grafton Galleries Londres
  8. Expressionnistes français et le Cavalier Bleu 12 mars au 31 mai 1912 galerie Der Sturm Berlin et Dei Futuristen 12 avril au 31 mai 1912 galerie Der Sturm Berlin
  9. Second Post-Impressionist Exhibition 5 octobre au 31 décembre 1912 Grafton Galleries Londres
  10. Sonderbund 25 mai-30 septembre 1912 Cologne
  11. La jeune peinture française, 2 au 25 février 1923, Stockholm
  12. L'art et les papiers de Montval 6 au 19 avril 1923 Galerie de la Licorne Paris
  13. Vingtième Biennale Internationale juin septembre 1936 Venise
  14. Exposition Girieud et Franz Marc Galerie Thannhauser mai 1911
  15. Exposition Pierre Girieud Galerie Rosenberg 11 au 23 mai 1914 Paris
  16. Exposition Pierre Girieud Galerie Rosenberg du 25 mai au 5 juin 1920 Paris
  17. Exposition Pierre Girieud 2 au 15 février Galerie Berthe Weill Paris
  18. Exposition de MM. Durrio, Girieud, Guénot 13 au 26 mars 1925, Galerie Charlet, Bruxelles
  19. Exposition Pierre Girieud 22 mars au 16 avril 1926 Galerie Druet Paris
  20. Exposition Pierre Girieud 7 au 18 janvier 1929 Galerie Druet Paris
  21. Salon de Mai 1er au 15 mai 1912 Ateliers du 12 quai de Rive Neuve Marseille
  22. Salon de Mai 15 au 31 mai 1912 Ateliers du 12 quai de Rive Neuve Marseille
  • Références
  1. Archives de Paris 10e, acte de naissance no 2815, année 1876 (avec mention marginale de décès)
  2. Véronique Serrano, "avant propos" in Pierre Girieud et l'expérience de la modernité, p.14
  3. Archives nationales de France, base Léonore, cote 19800035/1338/55104.
  4. Véronique Serrano, « Expérience moderne et conviction classique » dans Pierre Girieud et l'expérience de la modernité 1900-1912, musées de Marseille, 1996, page 19.
  5. .
  6. André Salmon, L'Art vivant, éditions Crès, Paris, 1920, p. 52-55.
  7. Salon des refusés, La Petite République socialiste du 2 avril 1901.
  8. Hennecart, « Le Salon des Refusés », in La Presse, 31 mars 1901.
  9. Journal des débats politiques et littéraires du 4 juin 1901, page 2 — sur Gallica.
  10. Von Tavel Hans Christoph, catalogue d'exposition Le Cavalier Bleu, Berne, 1986
  11. Documents relatifs à la libre Villa Médicis, in jeangustavetronche.fr, en ligne.
  12. [PDF] « Entre monde judiciaire et philanthropie : la figure du juge-philanthrope au tournant des XIXe et XXe siècles » par Pascale Quincy-Lefebvre, in Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », Hors-série, 2001, p. 126-139 — en ligne.
  13. Rosel Gollek, Der Blaue Reiter im Lenbachhaus München, Katalog der Sammlung in der Städtischen Galerie, München 1974, S. 262.
  14. Serrano: Pierre Girieud et l’expérience de la modernité, 1900-1912. 1996, S. 122
  15. Annette et Luc Vezin, Kandinsky et le cavalier bleu, Pierre Terrail, Paris 1991 P.87
  16. Klaus Lankheit, Der Blaue Reiter, Herausgegeben von Wassily Kandinsky und Franz Marc, Dokumentarische Neuausgabe, München/Zürich 1984, S. 199
  17. Annette et Luc Vezin, Kandinsky et le cavalier bleu, Pierre Terrail, Paris 1991 P.151, 155
  18. Rosel Gollek, Der Blaue Reiter und die Neue Künstlervereinigung München, in: Der Blaue Reiter im Lenbachhaus München, München 1982, S. 401
  19. « « Et le soleil se coucha sur l’Adriatique » par BORONALI, l’âne peintre de Montmartre au Grand Palais ! Du 2 mars 2016 au 04 juillet 2016 - Montmartre-Guide.com », sur Montmartre-Guide.com (consulté le ).
  20. invitation donnée à Girieud avec les exposants au dos
  21. Pierre Hepp "Exposition Pierre Girieud et Fracisco Durrio", La Chronique des Arts, 15 novembre 1907, p.332
  22. Musée de Pont-Aven et Laurent Silliau, L'hommage à Paul Gauguin de Pierre Girieud, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 29 juillet 2020.
  23. Neue Secession 18 novembre 1911 au 31 janvier 1912 Berlin
  24. L'Art moderne français février 1912 Galerie Müvèszhàz Budapest
  25. Cf. Catalogue de l'exposition de New York février-mars 1913, en ligne : Girieud y expose trois œuvres : Fleurs, Vitraux et Hommage à Gauguin.
  26. 34 expositions ont été recensées par Sanchez P., Dictionnaire du Salon d'Automne (1903-1945) – Répertoire des exposants et liste des œuvres présentées, préface d'Olivier Meslay, L'Échelle de Jacob, Dijon
  27. 6 expositions répertoriées Sanchez P., Dictionnaire du Salon des Tuileries (1923-1962) – Répertoire des exposants et liste des œuvres présentées, préfaces de Josiane Sartre, L'Échelle de Jacob, Dijon
  28. Exposition Pierre Girieud, Paris Journal, 13 mai 1914
  29. Louis Vauxcelles, "Exposition Pierre Girieud" Excelsior 30 mai 1920
  30. Louis Vauxcelles, L'Ere Nouvelle, 5 février 1925
  31. Pierre Girieud par Gabriel Mourey in le Flambeau 31 mars 1925 Bruxelles p.367à372
  32. Semaine à Paris 26 mars 1926
  33. André Warnod Une exposition Pierre Girieud Comœdia 7 janvier 1929
  34. Véronique Serrano, Pierre Girieud et la modernité, p.29
  35. Pierre Paul Plan "Pierre Girieud" in Le Feu 1°février 1909 p.123 à 125
  36. Louis Vauxcelles in Le Gil Blas 11 novembre 1908
  37. Article du Monde Illustré du 1°avril 1905
  38. Rémi Labrusse et Jacqueline Munck, Matisse - Derain, La vérité du Fauvisme, Paris, Hazan, 2005 (ISBN 9782754100113), page ???[Où ?].
  39. Véronique Serrano, Pierre Girieud et l'expérience de la modernité, p.29
  40. Véronique Serrano, Expérience moderne et conviction classique in Pierre Girieud et l'expérience de la modernité 1900-1912, Musées de Marseille, 1996, p.37
  41. Charles Malpel Notes sur l'art d'aujourd'hui et peut-être de demain Grasset Paris 1910 T1 p.75 à 89
  42. Fabienne Pariente, De la découverte de la fresque, une renaissance de la tradition classique in Pierre Girieud et l'expérience de la modernité 1900-1912, Musées de Marseille, 1996, p.41 à 49
  43. Décorations pour l'Université de Poitiers par Pierre Girieud 20 au 24 mai 1931 Musée de l'Orangerie Paris
  44. Véronique Serrano, Expérience moderne et conviction classique in Pierre Girieud et l'expérience de la modernité 1900-1912, Musées de Marseille, 1996, p.17
  45. Fabienne Pariente, De la découverte de la fresque, une renaissance de la tradition classique in Pierre Girieud et l'expérience de la modernité 1900-1912, Musées de Marseille, 1996, p.44
  46. https://www.hermitagemuseum.org/wps/portal/hermitage/digital-collection/01.+Paintings/28236/?lng=fr
  47. « Pierre Girieud / Centre Pompidou », sur centrepompidou.fr (consulté le ).
  48. Catalogue interministériel des Dépôts d'Œuvres d'Art de l'Etat http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/cdoa_en?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=AUTR&VALUE_98=Pierre%20GIRIEUD&DOM=All&REL_SPECIFIC=3

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) « Pierre Girieud », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  • (en) Eric Hild-Ziem, Grove Art Online, Oxford University Press, (ISBN 9781884446054, lire en ligne)
  • Denis Coutagne, Bruno Ely, Jean-Roger Soubiran et al., Peintres de la couleur en Provence : 1875-1920, Marseille, Office régional de la culture Provence-Alpes-côte d'Azur, , 360 p. (ISBN 2-7118-3194-9), p. 198-207 et 348
  • Francis Carco, L'Ami des peintres, Genève, Milieu du Nouveau Monde, p. 26 à 29
  • Robert Rey, Pierre Girieud, Les albums d'art Druet, Paris, Librairie de France 1931
  • André Salmon, Souvenirs sans fin, Paris, Gallimard, pp. 185, 258, 259, 295, 296
  • Berthe Weill, Pan ! dans l'œil ! ou trente ans dans les coulisses de la peinture contemporaine, Paris, Lipschutz, pp. 72, 105, 120,155, 302
  • Pierre Girieud et l'expérience de la modernité 1900-1912, Musées de Marseille, 1996

Liens externes

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