Pierre Bergounioux

Pierre Bergounioux né en à Brive-la-Gaillarde en Corrèze est un enseignant, écrivain, auteur de récits et essayiste français. Il appartient à la génération de l'après guerre, génération charnière, témoin des derniers moments d'un monde rural avant le développement des transports, le désenclavement des régions, l'ouverture et le basculement vers la modernité. Auteur prolifique, ses ouvrages d'essence autobiographique fouillent les détails de la vie quotidienne d'avant métamorphose et s'ouvrent sur la méditation philosophique, parfois sur des prises de position.

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Biographie

Pierre Bergounioux naît en Corrèze, à Brive-la-Gaillarde. Il fait des études de khâgne au lycée Gay-Lussac (Limoges) puis à Bordeaux, avant d'intégrer l'École normale supérieure de Saint-Cloud[1]. Il vit la révolution culturelle des années et Mai 68.

Agrégé de lettres modernes, après l'adoption de la loi Haby, il fait carrière dans des collèges du premier cycle de l'enseignement secondaire. En 1979, il soutient une thèse de doctorat sous la direction de Roland Barthes, intitulée « Flaubert et l'autre : communication littéraire et dialectique intersubjective »[2].

En 1984 est publié son premier roman, Catherine.

En 1991, fait marquant pour sa génération : le régime de l'URSS disparait[3].

Entre 2007 et 2014, il dispense des cours à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris sous l'intitulé « Histoire de la création littéraire »[4],[5].

Il pratique aussi les arts plastiques comme sculpteur[5] ; prenant son matériau chez un ferrailleur corrézien, il intervient peu sur les objets de récupération qu'il soude et patine. Jean-Paul Michel, avec lequel il est ami depuis les années au Lycée Georges-Cabanis, lui a consacré un livre, « La deuxième fois », Pierre Bergounioux sculpteur[6] ; en 2013, Henry Colomer tourne un film intitulé Vies métalliques, témoignage de sa créativité plastique.

Bergounioux a également une passion pour l’entomologie[5] — qu’il a évoquée dans Le Grand Sylvain[7] —, et qu'il pratique lorsqu'il séjourne en Corrèze, ainsi qu'en témoigne le film de Geoffrey Lachassagne La Capture (2014)[8].

Œuvre

Yves Reboul, maître de conférences à l'Université de Toulouse-Le Mirail, spécialiste de littérature moderne et rédacteur en chef de la revue Littératures souligne en 2009 que Pierre Bergounioux est devenu une figure majeure des lettres françaises avec des ouvrages qui se sont imposés ; certains mieux que d'autres tels La Toussaint, Miette ou La Mort de Brune[9].

Dans sa présentation, Yves Reboul précise que, si l'œuvre de Bergounioux est certes une sorte de témoignage sur la ruralité disparue, au contact de laquelle il a vécu dans l'enfance, elle ne peut être réduite à cela. Michel P. Schmitt ajoute qu'elle n'a « rien du passéisme de la littérature régionaliste qu'a produite la Corrèze[1]. » L'œuvre tient souvent de l'essai philosophique. « La mémoire rurale, collective ou familiale certes passionne Bergounioux parce qu'il y retrouve ses origines mais aussi parce qu'elle lui ouvre le champ de la réflexion et est prétexte à la méditation sur la modernité » dans l'histoire des sociétés. Il est en cela plus proche des historiens de l'histoire sociale que de la tradition littéraire romanesque.

Bergounioux plus qu'un romancier est plutôt un philosophe qui écrit des romans. Sa littérature est conçue comme une forme de connaissance (théorisée dans La Cécité d’Homère et dans l'anthologie Bréviaire de littérature à l'usage des vivants). Il entend, après Edmund Husserl, éprouver le monde comme phénomène subjectif[1]. Pour Mathilde Barraband « la vertu profondément réaliste des récits de P. Bergounioux réside moins dans leur tentative pour imiter le réel, que dans leur effort pour le rendre connaissable, [...] il ne s’agit jamais simplement de se comprendre soi, pour son bénéfice personnel, mais de saisir à travers soi une vérité générale »[10].

« La Corrèze et le Limousin jouent dans l'œuvre un rôle réel et fantasmatique comme le comté de Jefferson (Mississippi) » aura compté dans l'œuvre de William Faulkner. Dans ses récits se mêlent, narration, pente réflexive et remémoration, mais les caractères du roman y font défaut. « La phrase est ample, parfois complexe, toujours pleine de sens »[9]. Michel P. Schmitt, quant à lui, écrit que « Pierre Bergounioux fait surgir un bloc de mots, compact et fluide, rugueux et poli, ordonné et déraisonnable[1] » et Jean-Pierre Richard que « jamais la pureté mallarméenne ne fut si bien comprise[11]. »

L'œuvre  poursuit Yves Reboul  est diverse et abondante se développant dans des textes généralement courts et d'une très grande tenue. « La première partie de l'œuvre qui porte la mention roman a [au final] moins retenu l'attention que l'autre versant » des textes réflexifs ou spéculatifs qui parlent des liens entre l'art et la mort, de la situation historique de l'homme contemporain qui ne saurait récupérer le passé et se trouve voué au morcellement qui commande un travail de l’écriture, de l'emprise du lieu d’origine inlassablement interrogé, scruté, fouillé pour son propre compte, mais aussi au nom d'une communauté (qui n'apparaissait pas sur les cartes). Il y a également la définition de la position de l'écrivain, qu'éprouve l’érudit qui sait que « tout a déjà été dit », car la filiation passe par les ascendants et par les bibliothèques[12].

Les textes énoncent des hypothèses et des points de vue précis sur le moment historico-culturel qui est le sien et sur tel champ social connu de lui comme l'école et s’aventurent même dans l'enquête ethnographique (Les Forges de Syam). À quoi s’ajoute le goût de l’entretien[9].

Prises de position

Dans un livre d'entretiens paru en octobre 2006, ironiquement intitulé École : mission accomplie, Bergounioux a mené une réflexion sur l'école. À la suite de Pierre Bourdieu dans Les Héritiers et La Reproduction[13], il y fait l'amer constat de l'échec du collège unique, dont le fonctionnement non seulement ne réduit pas les inégalités, mais accentue chez les élèves les plus faibles l'humiliation et le pressentiment qu'ils ont de l'infériorité de leur condition sociale. « Au lieu des avantages escomptés, ils [les élèves] en ont retiré d’assez médiocres profits, et le sentiment d’indignité qui en est la modalité subjective. L’expérience est héréditaire. Quiconque passe en sixième, à 11 ans, sans être familiarisé avec les valeurs et les usages de l'école, est condamné à s'entendre notifier chaque jour, plusieurs fois par jour, son insuffisance, sa médiocrité[14]. »

« La seule façon de ne pas faire violence aux enfants serait de les juger par rapport à eux-mêmes, d'évaluer la distance qu'ils ont parcourue entre l'état où nous les avons trouvés au sortir de l'univers familial et celui auquel ils se sont élevés sous l'effet de notre enseignement. Mais cela reviendrait à reconnaître publiquement l'injustice de notre société, à en tirer les conséquences, qui sont révolutionnaires, rien de moins, et jamais nous n'avons été aussi loin de le faire. »

En 2017, il est cosignataire d'un appel publié dans le blog de Mediapart intitulé « Faire gagner la gauche passe par le vote Mélenchon »[15].

Publications

Récits

Carnets de notes

  • Carnet de notes. 1980-1990, Verdier (2006).
  • Carnet de notes. 1991-2000, Verdier (2007)[36].
  • Carnet de notes. 2001-2010, Verdier (2011)[37],[38].
  • Carnet de notes. 2011-2015, Verdier (2016)[39].
  • Carnet de notes. 2016-2020, Verdier (2021).

Essais

  • La Cécité d'Homère : cinq leçons de poétique rédigées pour être lues à la Villa Gillet durant l'automne 1994, éditions Circé, , 115 p. (présentation en ligne).
  • Haute Tension, éditions William Blake & Co. (1996).
  • La Puissance du souvenir dans l'écriture : L'effet Zeigarnik, éditions Pleins Feux, , 39 p. (présentation en ligne).
  • Aimer la grammaire, Nathan, ,  63 p. (ISBN 978-2-09-121572-3, présentation en ligne)[40],[41].
  • Jusqu'à Faulkner, Gallimard, , 160 p. (présentation en ligne)[42].
  • Agir, écrire, Fata Morgana, , 99 p. (présentation en ligne).
  • Bréviaire de littérature à l'usage des vivants, Bréal, , 379 p. (présentation en ligne).
  • École : mission accomplie, éditions les Prairies ordinaires, , 202 p. (présentation en ligne).
  • Années folles, Circa 1924 (2008).
  • Deux querelles (Une cadette épineuse suivi de L'Humanité divisée), éditions Cécile Défaut (2009).
  • Deux écrivains français, éditions Fario (2009).
  • Lettre de réclamation à la régie du temps, lavis de Jean-Baptiste Sécheret, Circa 1924, 2012 (ISBN 978-2-915715-27-9)
  • Géologies, Récit Galilée, , 46 p. (présentation en ligne)[43].
  • Le Style comme expérience, L’Olivier, , 80 p. (présentation en ligne)[44],[45].
  • Une passion française, William Blake and Co (2014).
  • Exister par deux fois, Fayard, , 300 p. (ISBN 978-2-2136-8227-3, présentation en ligne).
  • Cousus ensemble, Galilée (2016).
  • Esthétique du machinisme agricole, avec un texte de Pierre Michon, Le Cadran ligné (2016)[46].
  • La Notice, William Blake and Co (2016).
  • Raconter, William Blake and Co (2016).
  • Rendre la parole - Les larrons de William Faulkner, Le Bord de l'eau (2017).
  • En vitesse, avec les dessins de Philippe Hélénon, Fata Morgana (2018).
  • Lundi, Galilée (2019).
  • Faute d'égalité, Gallimard, coll. « Tracts », , 32 p. (présentation en ligne).
  • Enfantillages, L'Herne (2019).
  • Globalisation, Gallimard, coll. « Tracts de crise », , 8 p. (présentation en ligne).
  • Une femme à l’œuvre, Le Rosier grimpant, coll. « Aiguillons », , 28 p. (ISBN 9782954990651).

Autres publications

Récompenses

Prix littéraires

Distinctions

Expositions (sélection)

Annexes

Bibliographie critique

  • Revue Littérature, no 60 de l'université Toulouse-Jean-Jaurès (Presses universitaires de Montmirail)[53].
  • Revue Théodore Balmoral, numéro 45 (hiver 2003-2004) : « Compagnies de Pierre Bergounioux »[54].
  • Jean-Paul Michel, « La deuxième fois », Pierre Bergounioux sculpteur (photographies de Baptiste Belcour), William Blake & co. éditeur, Bordeaux, 1997.
  • Jean-Paul Michel, Pierre Bergounioux, vol. 127, L'Herne, coll. « Les Cahiers de L'Herne », , 254 p. (ISBN 9791031902494, présentation en ligne), (consulter en ligne).
  • Vincent Pélissier, Autour du Grand Plateau. (Pierre Bergounioux, Alain Lercher, Jean-Paul Michel, Pierre Michon, Richard Millet), Tulle, Éditions Mille Sources, 2002.
  • Jean-Pierre Richard, « La blessure, la splendeur », dans L'État des choses, Gallimard, , 206 p. (ISBN 9782070719136).
  • Sylviane Coyault-Dublanchet, La Province en héritage: Pierre Michon, Pierre Bergounioux, Richard Millet, Genève, Droz, (présentation en ligne).
  • Laurent Demanze, Encres orphelines: Pierre Bergounioux, Gérard Macé, Pierre Michon, Paris, José Corti, , 403 p. (présentation en ligne).
  • Marie-Thérèse Jacquet, Fiction Bergounioux: de Catherine à Miette, Bari, B.A. Graphis, 2006.
  • Laurent Demanze (dir.), Pierre Bergounioux : le présent de l'invention, Caen, Passage(s), , 282 p. (présentation en ligne).
  • Sylviane Coyault et Marie Thérèse Jacquet, Les Chemins de Pierre Bergounioux, Quodlibet, (ISBN 9788822909800, présentation en ligne), (résumés en ligne) .
  • Mathilde Barraband, « La sensibilité du sismographe : le défi romanesque de Pierre Bergounioux, de Catherine à La Mue », dans Wolfgang Asholt, Marc Dambre,  Un retour des normes romanesques dans la littérature française contemporaine, Paris, Presses Sorbonne nouvelle, (lire en ligne), p. 231-242.
  • Bruno Blanckeman, « La tentation du défaut (sur quelques récits d’enfance) », dans Anne Chevalier, Carole Dornier, Le Récit d’enfance et ses modèles, Presses universitaires de Caen, (DOI https://doi.org/10.4000/books.puc.10036., lire en ligne),  271-279.
  • Daniel Marcheix, « Pierre Bergounioux et le paysage corrézien :une relation pathologique »,  Actes Sémiotiques , (lire en ligne).

Filmographie

  • Sylvie Blum, L'Heure D - Pierre Bergounioux, la passion d'écrire, 52 min, 2017 [55].
  • Geoffrey Lachassagne, La Capture, La Huit, 50 min, 2014 [56].
  • Henry Colomer, Vies métalliques « Rencontres avec Pierre Bergounioux », P.O.M. Films, Montreuil,  ; avec un texte inédit de Pierre Bergounioux, Fer (Documentaire consacré à Pierre Bergounioux en tant que sculpteur).
  • Jean-Luc Godard, Notre musique, 2004[57].

Notes et références

  1. Michel P. Schmitt, «  Bergounioux Pierre (1949-…) »,  Encyclopædia Universalis, n.a (lire en ligne).
  2. Thèse 17811359X sur sudoc.fr.
  3. Conférence donnée le samedi 4 août (2012) par l'écrivain Pierre Bergounioux dans le cadre du Banquet du Livre de Lagrasse, sur le thème "les générations", (video), Pierre Bergounioux (, 50 minutes) Banquet du Livre de Lagrasse.
  4. Présentation de P. Bergounioux sur le site de l'ENSBA de Paris.
  5. Pierre Bergounioux sur le site des éditions Verdier.
  6. William Blake & Co., Bordeaux.
  7. Verdier, 1993.
  8. Voir sur geoculture.fr.
  9. Yves Reboul et Guy Larroux, « Avant Propos, numéro thématique - Pierre Bergounioux », Littératures, no 60, , p. 5-9 (lire en ligne).
  10. Mathilde Barraband, « Bergounioux, la connaissance à l’œuvre. De la voie romanesque aux chemins de traverse  », dans Sylviane Coyault, Marie Thérèse Jacquet, Les chemins de Pierre Bergounioux, Maverata, Quodlibet, (ISBN 9788822909800, lire en ligne), p. 35-46.
  11. Jean-Pierre Richard 1990.
  12. Sylvie Ducas, « Posture de l’écrivain en sa bibliothèque ou la confrérie littéraire de Pierre Bergounioux », Littératures, no 60, , p. 11-27 (lire en ligne).
  13. [audio]France Inter, Pierre Bergounioux, écrire toujours, lundi 5 avril 2021 par Laure Adler, in L’heure bleue.
  14. Bernard Pudal, « Une philosophie du mépris », Le Monde diplomatique, (lire en ligne).
  15. « Faire gagner la gauche passe par le vote Mélenchon », tribune, mediapart.fr, 21 avril 2017.
  16. Lecture analytique - Catherine et Cathy : Sylviane Coyault, « Avec Cathy  », dans Coyault Sylviane (dir.) ; Jacquet, Marie Thérèse (dir.), Les chemins de Pierre Bergounioux, Macerata, Quodlibet, (ISBN 9788822909800, lire en ligne), p. 227-238.
  17. Compte rendu de lecture Jérome Giudicelli, « Pierre Bergounioux : le Grand Sylvain », Esprit, , p. 203-204 (lire en ligne).
  18. Compte rendu de lecture Jean-Yves Laurichesse, « Faire avec les morts La Toussaint de Pierre Bergounioux  », Littérature, no 60, , p. 29-42 (lire en ligne, consulté le ).
  19. Lecture critique Sylvie Vignes, « La narration dans Miette : le modèle du Douglas », Littératures, no 60, , p. 69-79 (lire en ligne, consulté le ).
  20. Sur quelques pages de la mort de Brune Olivier Barbarant, « Portrait de l’écrivain en volailler : sur quelques pages de La mort de Brune », Littérature, no 60, , p. 99-106 (lire en ligne, consulté le ).
  21. Lecture analytique Bouslama Ibtissem, « La mort en images ou le “différend ininterrompu” avec le réel dans La Mort de Brune de P. Bergounioux », Littérature, no 60, , p. 81-97 (lire en ligne, consulté le ).
  22. Compte rendu de lecture (en) Jean H. Duffy, « From the Magico-Mythical to Reality-Congruence: Models and Anti-models in Pierre Bergounioux's La Mort de Brune », Taylor Francis, Critique: Studies in Contemporary Fiction , vol. 55, no 2, (lire en ligne).
  23. Critique : Jean-Baptiste Harang, « Entre deux eaux-Pierre Bergounioux ne croit pas au présent et inscrit l'existence au fil de l'eau, dans la fluidité du courant des générations », Libération, (lire en ligne).
  24. Lecture critique Aurélie Adler, « Pierre Bergounioux : le travail de l’empreinte  », Littératures, no 60, , p. 43 - 53 (lire en ligne).
  25. Commentaire critique Sylviane Coyault, « Pierre Bergounioux : le premier et le dernier mot », dans Marc Dambre, Aline Mura-Brunel, Bruno Blanckeman, Le roman français au tournant du XXIe siècle , Paris , Presses Sorbonne Nouvelle, (lire en ligne), p. 213-221.
  26. Lecture critique Sabrinelle Bedrane, « À la recherche du premier mot », dans Johan Faerber et Marie-Odile André (dir.), Premiers romans 1945-2003, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, (ISBN 9782878547382, lire en ligne), p. 155-166.
  27. Quelques notes sur Un peu de bleu dans le paysage Liana Nissim, « Les fastes du dehors : la géographie réelle et fabuleuse de Bergounioux (Quelques notes sur Un peu de bleu dans le paysage) », dans Sylviane Coyault, Marie Thérèse Jacquet, Les Chemins de Pierre Bergounioux, Macerata, Quodlibet, (ISBN 9788822909800, lire en ligne), p. 259-271.
  28. critiqueslibres.com.
  29. mesimpressionsdelecture.unblog.fr.
  30. Une citation tirée de cet ouvrage est le sujet de la composition française du Concours général en 2010
  31. poezibao.typepad.com.
  32. Cinq notes nonchalantes Dominique Noguez, « Cinq notes nonchalantes sur le désœuvrement », Cahier Louis-Lumière, no 6, , p. 94-96 (lire en ligne, consulté le ).
  33. Compte rendu de lecture Laurent Demanze, « Pierre Bergounioux : La chambre du lettré », Littératures , no  60 , ,  123-134 (lire en ligne).
  34. Compte rendu de lecture : Cécile Boulaire, « Lectures du moment : Pierre Bergounioux, Hôtel du Brésil », Album 50, (lire en ligne).
  35. Réédition du livre illustré paru en 2001 chez François Janaud revu, augmenté et accompagné d'un arbre généalogique de François, frère imaginaire de l'auteur.
  36. Patrick Kéchichian, « Les travaux et les jours de Pierre Bergounioux : L'auteur de "Miette" publie le deuxième volume de son journal », Le Monde, (lire en ligne).
  37. telerama.fr.
  38. Pourquoi lire le Carnet de notes Elisa Brico, « Pourquoi lire le Carnet de notes de Pierre Bergounioux  », Littérature, no 60, , p. 107-122 (lire en ligne, consulté le ).
  39. Lecture de Philippe Leuckx, « Carnet de notes, 2011-2015, Pierre Bergounioux », sur Lacauselittéraire, .
  40. Pierre Bergounioux : Aimer la grammaire, (video), Pierre Bergounioux en compagnie d'Olivier Barrot (, 2,25 minutes) Café Le Rostand : France 3 via Ina.fr.
  41. Voir sur tierslivre.net.
  42. Étude comparée de deux écrivains français et leur admiration de Faulkner : Mahigan Lepage, « Michon et Bergounioux lecteurs de Faulkner »,  Études françaises , vol. 43, no 1, , p. 123–138 (lire en ligne).
  43. Notes de lecture : Pierre Ahnne, « Géologies, Pierre Bergounioux (Galilée) », sur pierre-a.fr, .
  44. Lecture critique : Grazia Tamburini, « D’un discours qui serait du style : le poinçon de l’écriture et la marque de l’expérience », dans Sylviane Coyault, Marie Thérèse Jacquet ,  Les chemins de Pierre Bergounioux, Macerata, Quodlibet, (lire en ligne), p. 109-118.
  45. Compte rendu : Morgane Kieffer, « Pierre Bergounioux, Le style comme expérience », Lectures, les comptes rendus, (lire en ligne).
  46. compte rendu de lecture Tristan Hordé, « Esthétique du machinisme agricole de Pierre Bergounioux (parutions) », Sitaudis.fr, (lire en ligne).
  47. Notices bibliographiques des collaborations de Pierre Bergounioux avec Joël Leick, sur le catalogue général de la BnF.
  48. Livre en ligne.
  49. michelremaud.com.
  50. Présentation de la revue sur le site des Éditions de l'Olivier.
  51. Gabriel Bergounioux, linguiste, frère de l'écrivain.
  52. Prix Alain Fournier 1986.
  53. Numéro thématique, Littératures 60, 2009 - Pierre Bergounioux, Presses universitaires de Montmirail
    Contient plusieurs articles, un entretien avec Yves Reboul et des extraits des Carnets de Pierre Bergounioux (étés 2008 et 2009).
  54. Theodorebalamoral.com
    Contient des contributions de Pierre d’Almeida, Bernard Baillaud, Gabriel Bergounioux, Thierry Bouchard, Denis Borel, Lionel Bourg, Yves Charnet, Jean-Luc Fougeray, Alain Galan, Christian Garcin, Gil Jouanard, Paul Martin, Jean-Paul Michel, Jean-Claude Pinson, Jacques Réda, Jean Roudaut, John Taylor et Dominique Viart. Contient également un texte inédit de Pierre Bergounioux (« Jours de juillet »), un entretien avec Thierry Bouchard, une bibliographie complète et des repères biographiques.
  55. Madelen.ina.fr (consulter en ligne).
  56. Lahuit.com (présentation en ligne
    Filmé la troisième semaine de juin 2013 autour de Davignac, ce documentaire présente la passion de Pierre Bergounioux pour l'entomologie et les insectes de sa région de haute Corrèze.
  57. Pierre Bergounioux y tient son propre rôle, au même titre que d'autres écrivains Juan Goytisolo, Mahmoud Darwich, etc.

Liens externes

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