Pierre-René-Auguste de Brémond d'Ars

Pierre-René-Auguste, comte de Brémond d'Ars, baron de Saint-Fort, seigneur d'Orlac, de Dompierre-sur-Charente, du Brandet et du Gua, dit « le marquis de Brémond d’Ars »[1], né le à Saintes, mort le à Saintes, est un homme politique français.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Bremond d'Ars.

Biographie

Membre de la famille de Bremond d'Ars, fils de Pierre de Brémond d'Ars, seigneur de Dompierre, et de Marie-Catherine de La Loüe, époux d'Élisabeth de La Taste, Pierre-René-Auguste de Brémond d'Ars était homme de lettres et maire de Saintes. Élu, le , député suppléant de la noblesse aux États généraux par sa sénéchaussée, il fut admis quelques jours après, le , à siéger en l'emplacement, de La Tour du Pin, nommé ministre de la Guerre.

Il fut de la minorité, défendit la royauté et l'Église, et signa les protestations des 12 et . Il émigra en Belgique en Hollande puis en Allemagne vers la province de Waldeck et rentra en France en 1800, ayant perdu sa femme et un fils, et presque toute sa fortune; il vécut longtemps à La Chapelle-des-Pots, près de Saintes, s'occupant de la culture de la vigne.

Il ne repartit sur la scène politique qu'après la révolution de Juillet. Il fut alors mêlé à un incident qui fit quelque bruit. Le sous-préfet de Saintes ayant émis, dans un acte public, cette allégation que Louis-Philippe était le roi choisi par la majorité des Français, Brémond d'Ars réclama et mit le fonctionnaire au défi de réunir la majorité des citoyens sur le nom de Louis-Philippe. Le sous-préfet prit la chose tellement au sérieux qu'il convoqua les électeurs pour répondre au défi, et se fit naturellement désavouer et révoquer.

Il avait un goût très vif pour la numismatique.

Dix ans d'exil 1791-1801, souvenirs d'un Émigré publié par son petit-fils (Anatole de Bremond d'Ars), tel est le titre du recueil de notes sur la première Révolution. Ce dernier avait communiqué un extrait à la Revue de Bretagne, de Vendée et d'Anjou notamment le chapitre relatif au siège de Maëstricht par les armées républicaines du au .

Notes et références

Sources

Liens externes

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