Pièce de 1 centime d'euro

Pièce de 1 euro cent

1 centime d'euro
1 euro cent
Pays  Zone euro
Andorre
Monaco
Saint-Marin
Vatican
Valeur 0,01 euro
Masse 2,30 g
Diamètre 16,25 mm
Épaisseur 1,67 mm
Tranche Lisse
Composition Acier plaqué cuivre
Année d'émission depuis 1999
Numéro catalogue
Avers
Gravure Selon les pays
Graveur Selon les pays
Année de la gravure Selon les pays
Revers
Graveur Luc Luycx
Année de la gravure 1996[1]

La pièce de 1 centime d'euro[N 1], 1 euro cent[N 2] ou simplement 1 cent est la plus petite pièce (par ordre de valeur) en euro en circulation. Elle vaut un centième d'euro. Elle est émise par les pays de la zone euro et par les pays ayant établi des accords avec les autorités européennes (Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Vatican), soit actuellement par 23 pays. Émise à partir de 1999, elle est en circulation depuis 2002 dans les pays ayant adopté l'euro.

Au , il y avait 37 421 979 853 pièces de 1 centime[2] en circulation au sein de la zone euro, pour une valeur totale de 374 219 799 .


Spécifications techniques

Tranche de la pièce de 1 centime.

La pièce est composée d'un cœur d'acier recouvert de cuivre rouge, d'où sa couleur caractéristique[3]. Elle a un diamètre de 16,25 mm, une épaisseur de 1,67 mm au niveau de la tranche[4] et une masse de 2,3 g[3]. La tranche est lisse[3].

La pièce est frappée en frappe médaille, ce qui signifie que les deux faces de la pièce apparaissent dans le même sens si on la fait pivoter sur son axe vertical[5].

La pièce est émise avec un revers commun à tous les pays émettant des pièces en euro et un avers national choisi par le pays émetteur selon les spécifications émises par les autorités européennes[4].

Description des pièces

Revers : face commune

1999-  Zone euro, Globe terrestre[4]
La valeur nominale 1 EURO CENT en trois lignes, à gauche d'un globe terrestre montrant l'Europe, symbolisant l'Europe dans le monde. Le globe est posé sur six lignes obliques sur lesquelles sont apposées des étoiles, aux extrémités de chaque ligne.
Graveur :
Luc Luycx

Avers : faces nationales

2002- Allemagne, Branche de chêne[4]
Un rameau de chêne composé de cinq feuilles et de deux glands, à la base duquel est indiqué le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen en creux dans un anneau.
Graveur :
Rolf Lederbogen
2014- Andorre, Izard[6]
La tête d'un izard et un gypaète barbu[7], représentant la nature andorrane. À gauche, en oblique, le nom du pays émetteur ANDORRA et le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
2002- Autriche, Gentiane[4]
Une fleur de gentiane, pour illustrer la nature autrichienne (thème choisi pour illustrer les pièces autrichiennes de 1, 2 et 5 cent(ime)s pour rappeler le rôle du pays dans la politique environnementale de l'Union européenne)[8],[9]. Tout autour, en arc de cercle, la valeur nominale en toutes lettres en allemand EIN EURO CENT. En bas, le drapeau autrichien représenté selon les conventions héraldiques (hachures verticales pour le rouge, aucune hachure pour le blanc), surmonté du millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen dans un anneau.
Graveur :
Josef Kaiser
2002-2007 Belgique, Roi Albert II, 1er type[4]
Effigie d'Albert II (1934- ), Roi des Belges, tournée vers la gauche et entourée des 12 étoiles du drapeau européen dans un anneau. Les étoiles sont interrompues, à droite, par le monogramme royal d'Albert II et par le millésime.
Graveur :
Jan Alfons Keustermans
2008 Belgique, Roi Albert II, 2e type[10]
Effigie d'Albert II (1934- ), Roi des Belges, tournée vers la gauche. À droite, le monogramme royal d'Albert II au-dessus des lettres BE représentant le pays émetteur. Sous l'effigie, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen dans un anneau.


La Belgique se met en conformité avec les nouvelles règles européennes pour l'émission de pièces en euro, ajoutant la mention du pays et déplaçant le monogramme et le millésime pour ne pas interrompre le cercle d'étoiles. L'effigie du Roi Albert II est légèrement retouchée.

Graveur :
Jan Alfons Keustermans
2009-2013 Belgique, Roi Albert II, 3e type
Effigie d'Albert II (1934- ), Roi des Belges, tournée vers la gauche. À droite, le monogramme royal d'Albert II au-dessus des lettres BE représentant le pays émetteur. Sous l'effigie, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen dans un anneau.


L'effigie du Roi Albert II est modifiée à nouveau pour reprendre son apparence d'origine, en raison de la réglementation européenne ne l'autorisant pas à modifier l'effigie du roi[11].

Graveur :
Jan Alfons Keustermans
2014- Belgique, Roi Philippe[12]
Effigie de Philippe (1960- ), Roi des Belges, tournée vers la droite. À gauche, le monogramme royal de Philippe au-dessus des lettres BE représentant le pays émetteur. Sous l'effigie, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen dans un anneau.


L'effigie du Roi Philippe remplace celle de son père à la suite de l'accession au trône de Philippe, le .

Graveur :
Luc Luycx
2008- Chypre, Mouflons[13]
Un couple de mouflons, en dessous du nom du pays émetteur en grec et en turc KYΠPOΣ KIBRIS, formant un arc de cercle. Entre les 2 mots se trouve le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Tatiana Soteropoulos et Erik Maell
1999-2009 Espagne, Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, 1er type[4]
Une vue d'une partie la façade Obradoiro de la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice. À gauche, en arc de cercle, la mention du pays émetteur ESPAÑA. Entre les 2 tours de la cathédrale, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen dont 5 sont en creux et 7 en relief.
Graveur :
Garcilaso Rollán
2010- Espagne, Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, 2e type[14]
Une vue d'une partie la façade Obradoiro de la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice. À gauche, en arc de cercle, la mention du pays émetteur ESPAÑA. Entre les 2 tours de la cathédrale, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.


L'Espagne se met en conformité avec les nouvelles règles européennes pour l'émission de pièces en euro, en présentant désormais l'ensemble des étoiles de la même façon : en relief.

Graveur :
Garcilaso Rollán
2011- Estonie, Carte de l'Estonie[15]
La carte de l'Estonie en creux au-dessus de la mention du pays émetteur EESTI et en dessous du millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen dans un anneau.
Graveur :
Lembit Lõhmus
1999-2006 Finlande, Lion héraldique, 1er type[4]
Le lion héraldique finlandais tel que présent sur les armoiries de la Finlande, c'est-à-dire couronné, brandissant une épée à l'aide de la patte antérieure droite, elle-même protégée par une pièce d'armure, et marchand sur un sabre. À gauche, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Heikki Häiväoja
2007- Finlande, Lion héraldique, 2e type
Le lion héraldique finlandais tel que présent sur les armoiries de la Finlande, c'est-à-dire couronné, brandissant une épée à l'aide de la patte antérieure droite, elle-même protégée par une pièce d'armure, et marchand sur un sabre. À gauche, le millésime. Sous la patte postérieure gauche du lion, la mention du pays émetteur représenté par les lettres FI. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Heikki Häiväoja
1999- France, Marianne[4]
L'effigie de Marianne, allégorie de la République française, portant le bonnet phrygien, tournée légèrement vers la gauche. À gauche, la mention du pays émetteur représenté par les initiales RF pour République française, au-dessus du millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Fabienne Courtiade
2002- Grèce, Trière[4]
Une trière, datant du Ve siècle, témoin du patrimoine maritime grec (thème choisi pour les pièces de 1, 2 et 5 cent(ime)s)[16]. En bas est indiquée la valeur nominale en grec, 1 ΛΕΠΤΟ. En haut, à gauche est indiqué le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Georgios Stamatopoulos
2002- Irlande, Harpe[4]
La harpe gaélique de Brian Boru, symbole de l'Irlande et présente sur les armoiries du pays, entourée à gauche de la mention du pays émetteur éıʀe et, à droite, du millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Jarlath Hayes
2002- Italie, Castel del Monte[4]
Le château Castel del Monte, à Andria. En bas, la mention du pays émetteur représenté par les lettres R et I (pour Repubblica italiana) superposées. En haut, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Eugenio Driutti
2014- Lettonie, Armoiries[17]
Les petites armoiries de la Lettonie, composées d'un bouclier où apparaît un soleil surmonté par trois étoiles symbolisant les trois régions historiques. Sous les armoiries, la mention du pays émetteur LATVIJA. À gauche, verticalement, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Laimonis Šēnbergs
2015- Lituanie, Vytis[18]
Le chevalier Vytis, tel que présent sur les armoiries de la Lituanie, brandissant une épée dans la main droite et se protégeant avec un bouclier orné d'une double croix au bras gauche. Le cheval se cabre. En bas, la mention du pays émetteur LIETUVA. En haut à droite, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen dans un anneau dont le fond est lisse.
Graveur :
Antanas Žukauskas
2002- Luxembourg, Grand-Duc Henri[4]
L'effigie d'Henri (1955- ), Grand-Duc de Luxembourg, tournée vers la droite. Le tout est entouré de la mention du pays émetteur LËTZEBUERG, du millésime et des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Yvette Gastauer-Claire
2008- Malte, Mnajdra[19]
L'autel du temple mégalithique de Mnajdra, près de la ville d'Il-Qrendi, devant un bandeau décoratif. En bas, la mention du pays émetteur MALTA et le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen en creux dans un anneau.
Graveur :
Noel Galea Bason
2001-2004 Monaco, Armoiries, 1er type[4]
Les armoiries de Monaco, montrant deux frères mineurs brandissant, d'une main, une épée et tenant, de l'autre, l'écusson monégasque, devant un manteau doublé d'hermine et surmonté d'une couronne. Dans un anneau, la mention du pays émetteur MONACO, en haut, le millésime en bas et les 12 étoiles du drapeau européen rassemblées en deux groupes de 6 étoiles.
Graveur :
Roger Bertrand Baron
2006- Monaco, Armoiries, 2e type[20]
Les armoiries de Monaco, montrant deux frères mineurs brandissant, d'une main, une épée et tenant, de l'autre, l'écusson monégasque, devant un manteau doublé d'hermine et surmonté d'une couronne. En haut, la mention du pays émetteur MONACO. En bas, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen dans un anneau.


La pièce est légèrement modifiée à la suite de l'accession au trône du Prince Albert II, se conformant ainsi aux nouvelles recommandations européennes puisque les étoiles entourent désormais l'ensemble du dessin, légende et millésime compris.

Graveur :
1999-2013 Pays-Bas, Reine Beatrix[4]
L'effigie stylisée de Beatrix (1938- ), Reine des Pays-Bas, tournée vers la gauche et entourée de points et des 12 étoiles du drapeau européen. Le pourtour reprend la légende BEATRIX KONIGING DER NEDERLANDEN (Beatrix Reine des Pays-Bas), complétée en bas par le millésime.
Graveur :
Bruno Ninaber van Eyben
2014- Pays-Bas, Roi Willem-Alexander[21]
L'effigie stylisée de Willem-Alexander (1967- ), Roi des Pays-Bas, tournée vers la droite. Un double bandeau traverse verticalement l'effigie avec la légende Willem-Alexander Koning der Nederlanden (Willem-Alexander Roi des Pays-Bas). En bas à gauche, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.


L'effigie du Roi Willem-Alexander remplace celle de sa mère à la suite de l'accession au trône de Willem-Alexander, le .

Graveur :
Erwin Olaf
2002- Portugal, Sceau royal de 1134[4]
Le sceau du Roi Alphonse Ier, datant de 1134, composé d'une croix et du mot PORTUGAL et entouré, en haut, de sept châteaux et, en bas, de cinq écussons comprenant chacun 5 points. Les châteaux et les écussons étant extraits des armoiries du Portugal. Entourant chaque château, les lettres formant le nom du pays émetteur PORTUGAL. Entre chaque écusson, les chiffres formant le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen en creux dans un anneau.
Graveur :
Vitor Manuel Fernandes dos Santos
2002-2016 Saint-Marin, Montale[4]
La tour du pic Montale du mont Titano, à Saint-Marin, considérée comme la « troisième tour ». À droite, en arc de cercle, la mention du pays émetteur SAN MARINO et, à gauche, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Frantisek Chochola
2017- Saint-Marin, Armoiries[22]
Les armoiries de Saint-Marin entourées, en haut à gauche, en arc de cercle, de la mention du pays émetteur SAN MARINO et, à droite, du millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.

En 2017, Saint-Marin a modifié l'ensemble des faces nationales de ses pièces, quinze ans après l'introduction de l'euro dans le pays.

Graveur :
Maria Grazia Urbani
2009- Slovaquie, Kriváň[23]
Le mont Kriváň, dans les Hautes Tatras, sous lequel est indiquée la mention du pays émetteur SLOVENSKO et le millésime. En bas, les armoiries de la Slovaquie, comprenant une double croix. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Drahomir Zobek
2007- Slovénie, Cigogne[24]
Une cigogne debout. Elle est entourée des 12 étoiles du drapeau européen entre lesquelles sont disposées les lettres du nom du pays émetteur SLOVENIJA et le millésime horizontalement à gauche.
Graveur :
Miljenko Licul, Maja Licul et Janez Boljka
2002-2005 Vatican, pape Jean-Paul II[4]
L'effigie du Pape Jean-Paul II (1920-2005), portant une calotte, tournée vers la gauche. Le tout est entouré de la mention du pays émetteur CITTÀ DEL VATICANO, en haut, des 12 étoiles du drapeau européen et du millésime, en bas.
Graveur :
Uliana Pernazza
2005 Vatican, Sede vacante[25]
Les armoiries d'Eduardo Martínez Somalo, Camerlingue de la Sainte Église romaine, sous l'emblème de la Chambre apostolique, entourées de la légende •SEDE•VACANTE•MMV• (Siège vacant 2005). Le tout est entouré de la mention du pays émetteur CITTÀ DEL VATICANO, en bas et des 12 étoiles du drapeau européen, en haut.


À la suite du décès du pape Jean-Paul II, le , le Siège pontifical est resté vacant jusqu'à l'élection du pape Benoît XVI, le . Pendant cette période, la Chambre apostolique est placée sous la responsabilité du Camerlingue, le cardinal Eduardo Martínez Somalo. Par tradition, les pièces portent ses armoiries pour marquer la vacance du Siège apostolique.

Graveur :
Maria Carmela Colaneri
2006-2013 Vatican, Pape Benoît XVI[26]
L'effigie du pape Benoît XVI (1927- ), portant une calotte, légèrement tournée vers la droite et au-dessus de la mention du pays émetteur CITTÀ DEL VATICANO, suivi d'un point et du millésime. Le tout est entouré des douze étoiles du drapeau européen.


Élu Pape sous le nom de Benoît XVI, le , l'effigie de Joseph Ratzinger apparaît sur les pièces du Vatican à partir de 2006.

Graveur :
Luciana De Simoni
2014-2016 Vatican, Pape François - effigie[27]
L'effigie du Pape François, portant une calotte, tournée vers la gauche et entourée de la mention du pays émetteur CITTÀ DEL VATICANO. À droite, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.


Élu Pape sous le nom de François (1936- ), le , l'effigie de Jorge Bergoglio remplace celle de Benoît XVI sur les pièces du Vatican à partir de 2014.

Graveur :
Gabriella Titotto (dessin) et Ettore Lorenzo Frapiccini (gravure)
2017- Vatican, Pape François - Armoiries[28]
Les armoiries du Pape François entourées de la mention du pays émetteur CITTÀ DEL, à gauche, et VATICANO, à droite. En bas, à droite, le millésime. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen.
Graveur :
Uliana Pernazza

Pièces en circulation

Au , il y avait 37 421 979 853 pièces de 1 centime[2] en circulation au sein de la zone euro, pour une valeur totale de 374 219 799 .

La Banque centrale européenne contrôle constamment la circulation et le stock de pièces et de billets en euro. C'est une tâche effectuée par l'Eurosystème (c’est-à-dire la Banque centrale européenne (BCE) et les dix-sept banques centrales nationales (BCN) de la zone euro) pour assurer un approvisionnement efficace et sans heurts de l'euro et pour en maintenir l'intégrité.

La BCE fournit chaque mois des statistiques[2] sur le nombre de pièces de monnaie en circulation.

Il s’agit d’un nombre net, à savoir du nombre de pièces émises, diminué de la somme des pièces retirées ou rentrées et des pièces en dépôt dans les banques nationales de la zone euro.

Les chiffres fournis sont les suivants (le montant est arrondi à l'euro sur le site de la BCE et est reproduit comme tel) :

Année Quantité Valeur Année Quantité Valeur Année Quantité Valeur
* 6 124 125 730 61 241 257 2008 19 342 816 782 193 428 168 2015 31 175 229 965 311 752 300
2002 7 067 173 619 70 671 736 2009 21 058 604 253 210 586 043 2016 32 733 790 525 327 337 905
2003 9 899 462 114 98 994 621 2010 22 880 027 111 228 800 271 2017 34 213 273 293 342 132 733
2004 12 071 231 531 120 712 315 2011 24 569 655 132 245 696 551 2018 35 541 709 151 355 417 092
2005 13 939 582 403 139 395 824 2012 26 169 648 992 261 696 490 2019 36 718 963 345 367 189 633
2006 15 814 163 868 158 141 639 2013 27 675 359 509 276 753 595 2020 37 421 979 853 374 219 799
2007 17 578 984 219 175 789 842 2014 29 398 699 631 293 986 996

* : au lancement de l'euro fiduciaire ().

La publication des statistiques les plus significatives du nombre de pièces en circulation relevées chaque année est celle du , ce nombre étant le plus élevé de l'année.

Les statistiques pour chaque valeur au sont disponibles à la page générale des pièces de monnaie en euro.

Coût de production

Le coût de fabrication de ces pièces est plus élevé que leur valeur faciale. En France, en 2005, le prix de cession de la Monnaie de Paris à la Banque de France était de 4,5 centimes[29]. En 2017, la Monnaie royale de Belgique estimait le coût de production d'une pièce de 1 centime à 1,146 centime[30].

Vers sa disparition ?

Cinq pays (Finlande, Belgique, Pays-Bas, Italie et Irlande) ont cessé ou commencé de cesser d'utiliser les pièces de un et deux centimes d'euros. Les prix continuent à y être affichés au centime, mais le total des tickets de caisse est automatiquement arrondi au multiple de cinq centimes le plus proche. Dans les pays où les pièces de 1 et 2 centimes ne sont plus utilisées, elles ne sont plus frappées qu'en quantité réduite à destination des collectionneurs.

Une mesure similaire est à l'étude dans d'autres pays de la zone euro, mais aucune directive générale n'a encore été prise au niveau européen.

Notes

  1. Le nom « centime d'euro » est recommandé en France par l'Académie française et dans le code monétaire et financier.
  2. Tel qu'utilisé sur les pièces de monnaie et dans les actes officiels de l'Union européenne. Le mot reste invariable.

Références

  1. (en) « Euro Designer Luc Luycx », sur fleur-de-coin.com (consulté le ).
  2. (en) « Banknotes and coins circulation », sur ecb.europa.eu (consulté le ).
  3. Règlement (CE) no 975/98 du Conseil du 3 mai 1998 sur les valeurs unitaires et les spécifications techniques des pièces libellées en euro destinées à la circulation. In : Journal officiel des Communautés européennes, 1998/L 139/6, 11 mai 1998.
  4. Caractéristiques des pièces libellées en euros. In : Journal officiel des Communautés européennes, 2001/C 373/01, 28 décembre 2001.
  5. Olivier Fournier (dir.) ; Michel Prieur (dir). €5 : €monnaies et €billets 1999-2009. Paris : Éditions Les Chevau-Légers, 2009. (ISBN 978-2-916996-13-4). p. 16.
  6. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : Principauté d'Andorre. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2014/C 62/07, 4 mars 2014.
  7. (ca) « Monedes 1, 2 i 5 cèntims », sur Servei d'emissions Andorra mint (consulté le ).
  8. La face nationale des monnaies libellées en euro : partie II. In : Monnaie info, n° 14, février 1998.
  9. « Faces nationales », sur Banque centrale européenne (consulté le ).
  10. Mise-à-jour des faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : Royaume de Belgique. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2007/C 302/08, 14 décembre 2007.
  11. A.M. 3e type d'effigie pour le Roi Albert II ! In Numismatique & Change, n° 405, juin 2009, p. 17.
  12. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : Belgique. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2014/C 75/02, 14 mars 2014.
  13. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : République de Chypre. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2007/C 248/07, 23 octobre 2007.
  14. Mise-à-jour des faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : Espagne. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2009/C 300/02, 10 décembre 2009.
  15. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : République d'Estonie. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2010/C 309/04, 13 novembre 2010.
  16. Les euros grecs. In : Monnaie info, n° 23, octobre 2000.
  17. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : République de Lettonie. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2013/C 309/03, 24 octobre 2013.
  18. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : République de Lituanie. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2014/C 385/05, 31 octobre 2014.
  19. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : République de Malte. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2007/C 248/08, 23 octobre 2007.
  20. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : Principauté de Monaco. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2006/C 316/09, 22 décembre 2006.
  21. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : Pays-Bas. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2014/C 46/08, 18 février 2014.
  22. (it) « San Marino: Temi e caratteristiche delle nuove facce delle monete ordinarie 2017 », sur Collezioni Euro, (consulté le ).
  23. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : République slovaque. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2008/C 273/06, 28 octobre 2008.
  24. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : République de Slovénie. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2006/C 254/04, 20 octobre 2006.
  25. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : État de la Cité du Vatican. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2005/C 308/08, 6 décembre 2005.
  26. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : État de la Cité du Vatican. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2006/C 186/02, 9 août 2006.
  27. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : État de la Cité du Vatican. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2013/C 379/11, 28 décembre 2013 ; rectifié par : Rectificatif aux nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : État de la Cité du Vatican. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2014/C 72/10, 11 mars 2014.
  28. Nouvelles faces nationales des pièces en euros destinées à la circulation : État de la Cité du Vatican. In : Journal officiel de l'Union européenne, 2017/C 23/6, 24 janvier 2017.
  29. Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie français, « Prix de la fabrication des un à dix centimes d'euros », Senat.fr, (consulté le ).
  30. Chloé Richard, « La fin d’un symbole national: la Monnaie royale frappe ses dernières pièces », sur Le Soir, (consulté le ).

Compléments

Articles connexes

Liens externes

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