Philip Sidney

Philip Sidney ( à Penshurst à Zutphen) est un poète anglais.

Biographie

Surnommé « le plus accompli des gentilshommes d'Angleterre » par ses contemporains, il est le neveu du comte de Leicester, favori de la reine Élisabeth.

Il est issu du milieu protestant, auquel il se montre fidèle toute sa vie.

À 14 ans il part finir ses études à Oxford. Puis de 1572 à 1575 il fait un long voyage sur le continent, comme il convenait alors à un jeune homme bien né. À son retour la reine lui confie une mission diplomatique auprès de Guillaume d'Orange aux Pays-Bas, mais les faveurs royales cessent en 1580 après qu'il eut écrit une lettre à la reine pour lui déconseiller d'épouser le duc d'Anjou[réf. nécessaire].

En 1585, la reine le rappelle pour lutter contre les Espagnols installés aux Pays-Bas; il est mortellement blessé à la bataille de Zutphen à l'âge de 31 ans.

Giordano Bruno lui dédicace deux livres, et George Whetstone écrit son élégie en 1587.

Bibliographie

  • The Lady of May (1578), divertissement composé pour la visite de la reine;
  • The Defence of Poesy (vers 1581), livre où il affirme que l'invention poétique crée un monde qui surpasse le monde réel;
  • Arcadia (1593), roman pastoral inspiré de Aminta du Tasse, écrit à Wilton House selon Paul Morand (Réflexes et Réflexions, 1939, p.91);
  • Astrophel et Stella, recueil de sonnets en l'honneur de Pénélope Devereux, fille de Walter Devereux, 1er comte d'Essex; ce recueil est considéré comme une œuvre majeure de la littérature anglaise. On y trouve des réminiscences de Pétrarque mais aussi des sentiments. L'auteur exprime également la rébellion de l'amant et du poète contre les conventions du pétrarquisme.

Extraits

Having this day my horse
« Having this day my horse, my hand, my lance,
Guided so well that I obtained the prize,
Both by the judgement of the English eyes,
And of some sent from that sweet enemy France;
Horsemen my skill in horsemanship advance
Townfolks my strength; a daintier judge applies
His praise to sleight which from good use doth rise;
Some lucky wits impute it but no chance;
Others, because of both sides I do take
My blood from them who did excel in this,
Think Nature me a man-at-arms did make.
How far they shot awry! The true cause is,
Stella looked on, and from her heavenly face
Sent forth the beams which made so fair my race. »
Astrophel and Stella (1591)

Liens externes

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